Dérèglement climatique : la fonte des prix hivernale n’a pas eu lieu selon le baromètre LPI SeLoger !

Même dans l’immobilier, il n’y a plus de saison ! Selon le baromètre LPI SeLoger du mois de février que vient de livrer Michel Mouillart, Professeur d’Economie à l’Université de Paris Ouest, FRICS ce début d’année immobilière est exceptionnel pour la saison.

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Il n’y a plus de saison même dans l’immobilier, la demande reste soutenue, même pendant les mois d’hiver…

Sur un marché dont la vitalité est remarquable, alors qu’habituellement l’activité se contracte durant les mois d’hivers les tensions sur les prix des logements anciens ne se relâchent guère. La demande reste soutenue, encouragée par les taux des crédits immobiliers. La hausse des prix  de l’immobilier ancien est alors rapide : +1% au cours des 3 derniers mois.

La courbe des prix continue donc à se redresser et la hausse des prix accélère encore : avec +1,7% au cours des 3 derniers mois pour les prix signés, contre +0,1% en janvier 2016 (et -0,7% en 2015, à la même époque).

… surtout pour les maisons

Ce sont les prix des maisons qui s’élèvent le plus rapidement, avec +3,6% sur un an, la demande restant très soutenue, même durant les mois d’hiver. Alors que les prix des appartements augmentent moins rapidement (+2,8%), comme cela se constate depuis deux ans.

Cette année encore, la baisse saisonnière des prix du neuf à la fin de l’automne n’a pas eu lieu

Habituellement, les prix des logements neufs hésitent vers la fin de l’automne et souvent, ils reculent durant les mois d’hiver. Cette année, la hausse des prix s’est poursuivie en janvier, à un rythme soutenu : +1,5% au cours des 3 derniers mois (+1,3% pour les appartements et +1,9% pour les maisons). Déjà en 2016, le début de l’année avait été atypique : après deux années de progression, la pression sur les prix ne se relâche pas.

Sur un an, la hausse des prix du neuf se maintient ainsi à 2,2%, à un rythme comparable à celui qui avait déjà été observé en 2015, puis en 2016.

Ce sont les prix des maisons qui augmentent le plus rapidement (3,7%). En revanche, la hausse des prix des appartements (+1,9%) reste moins rapide, comme cela se constate depuis deux ans.

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Par Ariane Artinian