« L’immobilier, milieu macho, c’est un cliché ! », Clothilde Martin, Guy Hoquet Tassin-la-Demi-Lune

Chez Guy Hoquet l’Immobilier, 34% des nouveaux franchisés sont de nouvelles franchisées. Rencontre avec Clothilde Martin, agent immobilier Guy Hoquet àTassin-la-Demi-Lune.

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Il n’y a que 15% de patronnes d’agences dans le réseau Guy Hoquet. Et dans le Grand Lyon 3 femmes sur 28  à la direction des agences. Comment expliquer cette sous représentation féminine dans le métier ?

Je pense que le métier est victime d’un cliché qui nous assimile aux métiers de la construction, et du logement en général, qu’on associe aux hommes. Alors qu’on trouve de nombreuses femmes architectes à leur compte, par exemple ! Et puis, il y a des raisons pragmatiques : lorsqu’on est à l’agence de 8h à 20h tous les jours, samedi compris, il est difficile de mener une vie de famille équilibrée.

Percevez-vous l’immobilier comme un milieu macho ?

Ce n’est pas du tout le constat que je fais de par mon expérience. Dans le Grand Lyon, bien que les patronnes soient en minorité, je n’ai jamais ressenti en réunion de secteur la moindre différence de traitement entre homme et femmes. Nos avis sont aussi bien pris en compte que nos confrères. L’immobilier milieu macho, cela reste un cliché.

Et dans vos démarches de création d’agence, l’avez-vous ressenti ?

J’ai lancé mon activité en étant associée. Je ne sais pas si j’aurai eu l’initiative de me lancer seule, même si je suis une entrepreneure dans l’âme. Mais cela tenait plus au fait d’entreprendre à plusieurs, ce qui était pour moi rassurant, qu’à la question du genre.

Pourtant, dans les agences immobilières, les conseillers en transaction sont en majorité des hommes, et les assistantes des femmes ?

C’est vrai, mais, dans de nombreuses entreprises, les assistantes de direction sont des femmes. Cela ne tient pas particulièrement au secteur de l’immobilier. Et il est vrai que pour ce poste, je reçois beaucoup plus de candidatures féminines que pour les postes de conseiller en transaction. Encore une fois, je l’explique par les plages horaires très larges de ces métiers. Avant d’avoir des enfants, cela marche, mais après, cela devient parfois plus compliqué à gérer.

Par MySweet Newsroom