La Chine, médaillée d’or des prix immobiliers qui s’envolent

C’est en Chine que les prix de l’immobilier décollent le plus en un an d’après une étude du réseau Knight Frank auprès de 41 pays.

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Guanghzou et Shanghaï sont les deux villes du monde où les prix de l’immobilier ont le plus augmenté en un an. Cette conclusion, c’est celle de l’étude menée par le réseau Knight Frank auprès de 41 pays, entre septembre 2016 et 2017. Ces dernières années en Chine, la fièvre immobilière est devenue de plus en plus intense. Ces cinq dernières années il y a eu environ 188 % de hausse à Pékin, soit six fois plus qu’à Paris ;  mais également 250% à Shangai, ou 279% à Shenzen. Cette fois-ci, c’est Guanghzou qui attire notre attention. Dans cette ville de 14 millions d’habitants située au sud de la Chine, les prix immobiliers se sont envolés de 36,3% en un an. En deuxième position des villes dans lesquelles les prix immobiliers ont le plus augmenté, on trouve Shanghaï, la plus peuplée de Chine située dans le sud-est, avec 14,9% d’augmentation des prix. 

Interdiction d’acheter un 2ème bien immobilier à Shanghaï où les prix ont augmenté de 250% en 5 ans

Parfois les promoteurs immobiliers chinois sont dépassés, forcés de procéder à des tirages au sort pour attribuer les logements, les chantiers sont visibles à perte de vue, et la spéculation règne. Xi Jinping, le président chinois a déclaré la guerre à cette flambée des prix et notamment à la spéculation. Le dirigeant chinois a expressément demandé à toutes les villes de taille moyenne de prendre les mesures nécessaires pour enrayer cette hausse démesurée des prix de l’immobilier. Dans certaines villes comme Shanghaï ou Shenzen, il est interdit d’acheter un deuxième ou un troisième bien immobilier. Notamment pour les célibataires ou bien encore les divorcés.

A Guangzhou, même les locataires peuvent désormais envoyer leurs enfants dans de bonne écoles

Dans la ville de Guangzhou, les logements à proximité des bonnes écoles, dont l’accès était jusqu’à présent réservé aux enfants de propriétaires immobiliers sont désormais accessibles aussi aux enfants de locataires. Une décision qui a été prise pour favoriser le marché locatif. Cependant, ces dispositions n’ont pour le moment pas essuyé un immense succès.

Paris, 6ème position plus forte hausse des prix

L’envolée des prix dans Paris ne nous avait pas échappé, mais ce classement du réseau Knight Franck nous en donne la confirmation. La capitale française arrive en 6e position avec 11,3% d’augmentation des prix, après Cap Town en Afrique du Sud, Madrid en Espagne et Toronto au Canada. D’ailleurs, d’après une étude UBS publiée en octobre, c’est dans la ville canadienne que « la bulle immobilière » a le plus de risque d’éclater. Cette bulle est caractérisée par l’augmentation radicale des prix de l’immobilier, mais sans que les autres apports comme les salaires ou le rendement locatif n’augmentent pour autant. A noter : aucune ville des USA ne figure dans le top 10. La première, San Francisco qui arrive 13e, avec une augmentation de 5,5% de ses prix immobiliers. Si l’on prend le classement par le bas, c’est Moscou qui arrive en dernière, puisque les prix immobiliers ont baissé de 9,8% dans la capitale russe, puis Saint-Pétersbourg, et Taïwan, en Chine, où les prix ont baissé de 5,9%.

 

Par MySweet Newsroom