Crédit immobilier : Le Crédit Mutuel et le CIC suppriment le questionnaire de santé

Le crédit mutuel supprime le questionnaire de santé pour ses clients fidèles.

questionnaire medical

© adobestock

 0

Bonne nouvelle pour les clients du Crédit Mutuel ou du CIC sur le point de réaliser un projet d’acquisition de résidence principale, la banque en place un nouveau dispositif exclusif, solidaire et mutualiste, visant la suppression pure et simple des formalités médicales pour ses clients fidèles, dans le cadre de l’achat de la résidence principale.

« Au Crédit Mutuel, 3e réseau bancaire français, nous voulons que nos sociétaires et clients aient accès à la propriété sans discrimination liée à la santé, affirme la banque dans un communiqué. En effet, 9 français sur 10 veulent accéder à la propriété mais grand nombre sont ceux qui ne peuvent pas en raison de discrimination liées à la santé ». La Banque mutualiste se targue d’agir pour une société plus juste et plus solidaire. Et de « faire choix d’un modèle de banque et d’assurance universel qui mutualise les risques et qui offre une protection large face à la maladie, à l’invalidité et au décès ».

Bye bye les formalités médicales pour les emprunteurs du Crédit Mutuel

Désormais, les clients fidèles n’ont plus à remplir de questionnaire de santé pour l’acquisition de leur résidence principale. De fait, ils ne feront plus l’objet de surprimes ou exclusions liées à leur état de santé.

Pour bénéficier de l’accès au crédit immobilier sans questionnaire de santé, il faut être domicilié au Crédit Mutuel depuis plus de 7 ans et être âgé de moins de 62 ans au moment de la souscription. Le dispositif assure jusqu’à 500 000 euros maximum par emprunteur.

Vous avez déjà un crédit immobilier en cours pour votre résidence principale et une assurance emprunteur au Crédit Mutuel ? Si votre assurance fait l’objet d’une surprime ou d’une exclusion, ces dernières seront supprimées à compter du 1er décembre 2021.

L’idée de cette suppression vient d’un postulat de départ qui veut que les assurances santé ne demandent pas l’état de santé. Alors pourquoi ne pas faire la même chose dans le cadre d’un achat immobilier? Ne plus être bloqué pour la souscription d’un prêt par son état de santé est le coeur de la mise en place de cette mesure. Au delà de cette mesure prise en interne, le Crédit Mutuel fait une demande de généralisation de cette mesure à tous les autres organismes.

Bye bye la discrimination à outrance

L’initiative prise par le Crédit Mutuel s’inscrit dans le prolongement de la Loi Evin qui interdit la discrimination des malades dans les complémentaires santé et de la Gender Directive qui prohibe les écarts tarifaires entre les femmes et les hommes.

Le dispositif du Crédit Mutuel s’inscrit dans le prolongement de la Loi Evin qui interdit la discrimination des malades dans les complémentaires santé et de la Gender Directive qui prohibe les écarts tarifaires entre les femmes et les hommes.

« Sous prétexte de concurrence accrue, constate la banque, la demande de résiliation de l’assurance emprunteurs va en réalité aboutir à une sélection médicale et à un renforcement des inégalités face à l’accès au crédit et l’assurance. Les jeunes clients aisés bénéficieront d’offres d’assurance à prix cassés. À contrario, les moins favorisés, moins jeunes et en moins bonne santé verront leurs tarifs exploser et/ou seront exclus de l’accession à la propriété. C’est la double peine : la maladie et l’exclusion.« 

« Grâce à l’action menée par les Assurances du Crédit Mutuel, nous renforçons notre engagement mutualiste pour une société plus juste et inclusive, où la maladie, la profession ne sont pas des obstacles pour devenir propriétaire de son logement. À compter d’aujourd’hui, nous assurons donc le crédit immobilier de la résidence principale de nos clients fidèles sans aucune formalité médicale »

Daniel Baal, Directeur général de Crédit Mutuel Alliance Fédérale
Par MySweet Newsroom
N’oublions pas une des leçons de la crise sanitaire : l’égalité devant la santé et l’accès de toutes et tous à la propriété sont les reflets d’une société solidaire. Leçon trop vite oubliée quand on voit le retour d’initiatives qui, sous prétexte de concurrence, démutualisent les risques et excluent les moins jeunes, moins favorisés et en moins bonne santé.