« Les jeunes ont une vision complètement différente de l’immobilier ! », Fabrice Abraham, Guy Hoquet

L’institut Harris a mesuré pour le réseau Guy Hoquet la perception de l’immobilier par les jeunes de moins de 35 ans et les moins jeunes de plus de 50 ans. Fabrice Abraham, directeur général de Guy Hoquet, nous livre les principaux résultats.

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Mardi 12 juin, le réseau Guy Hoquet a rendu publics les résultats d’une étude commandée à l’institut Harris sur la perception de l’immobilier par plusieurs catégories de population. Il en ressort deux grands enseignements : d’une part, certaines positions demeurent vraies, quelle que soit la classe d’âge que l’on observe. Mais d’autre part, les différences d’âge induisent de grandes divergence.

La pierre est, et reste une valeur refuge

Cette phrase est peut être devenue un cliché, mais elle n’en conserve pas moins toute sa vérité : jeunes et moins jeunes s’accordent tous à dire qu’un investissement immobilier est un placement sécurisé et pérenne. 73 % des personnes interrogées affirment ainsi qu’un achat dans la pierre a une vocation patrimoniale.

Autre point de convergence : la propriété immobilière est un signe majeur d’indépendance. Avoir un « chez-soi » est même le deuxième marqueur d’indépendance, juste après le fait de percevoir son premier salaire.

Chez les jeunes, le domicile devient lieu de travail

L’étude révèle en revanche de profondes divergences en ce qui concerne la fonction que l’on attribue à son logement. Ainsi, plus de la moitié des jeunes interrogés considère que le domicile peut aussi servir comme lieu de travail. Ils sont à l’inverse 35 % chez les plus de 50 ans. De la même manière, les jeunes sont beaucoup plus favorables à l’idée de louer temporairement leur logement pour accroître leurs revenus. Seuls 27 % des plus de 50 ans se rangent derrière cette idée.

L’investissement locatif attire également les moins de 35 ans : plus de la moitié d’entre eux est prête à tenter l’expérience, tandis que cette proportion est divisée par deux chez les plus de 50 ans.

Enfin, l’étude Harris montre que l’accès au logement est de plus en plus difficile chez les jeunes. L’une des grande contrainte reste l’éloignement du bien qu’ils trouvent par rapport au quartier qu’ils recherchaient initialement. Plus de 40 % ont vécu cette contrainte, tandis que cette proportion tombe à 17 % chez les personnes plus âgées.

Par Ariane Artinian