Quelles sont les perspectives pour le marché de l’immobilier résidentiel en 2019 ?
Véritable incubateur de l’innovation, Ikory place le logement au centre de son action et conseille et accompagne les institutionnels, les investisseurs et les promoteurs. Il nous livre son analyse sur le marché de l’immobilier résidentiel en 2019.
L’année 2018 s’est terminée sur un haut niveau d’activité pour le secteur du résidentiel ancien, atteignant pratiquement un million de transactions. Comme le montre la dernière note de conjoncture d’Ikory sur l’immobilier résidentiel, le volume total des transactions est important, mais ne progresse plus.
Un marché résidentiel ancien dynamique en 2019
En 2019, le marché résidentiel ancien résidentiel ancien ne devrait connaître ni emballement ni rupture, mais rester dynamique. Le désir d’accession à la propriété est toujours très fort chez les Français, le bas niveau des taux de crédit pousse à l’achat, la saturation du marché locatif également et l’immobilier est perçu comme une valeur refuge. Par ailleurs, la hausse des prix modérée sur l’année 2018, sauf dans certaines zones tendues, témoigne que le marché a su rester sain, sans emballement spéculatif. Si les volumes devraient se tasser légèrement en 2019, les prix, eux, devraient continuer à augmenter doucement du fait de l’arrêt par la BCE de son programme d’achats d’actifs et de la remontée des taux américains. La capacité des ménages va ainsi continuer à s’éroder et les acheteurs devenir un peu plus attentistes.
Une année 2019 en recul dans le neuf
En ce qui concerne le marché de l’immobilier neuf, si le nombre de ventes est resté élevé en 2018 et que les prix ont augmenté, plusieurs signaux laissent présager une année 2019 en recul, notamment au niveau du volume des transactions. Ce recul devrait logiquement être lié à une baisse des mises en vente et non à une contraction de la demande. C’est en tout cas ce que pensent les professionnels de l’immobilier neuf qui sont de plus en plus confrontés à un foncier rare et cher, à la hausse des coûts de construction et à des refus de permis de construire. La perspective des élections municipales 2020 n’est pas de nature à arranger les choses. C’est donc en amont de la chaîne de production de l’immobilier neuf que doivent se concentrer les efforts, car la demande, elle, reste soutenue.
Enfin, porté par le segment du résidentiel ancien, le marché du résidentiel bloc a connu une très belle année 2018. Le montant total des investissements sur ce secteur est en augmentation constante depuis deux ans. Sur l’ensemble de l’année 2018 celui-ci devrait, en toute logique, atteindre plus de 4 milliards d’euros