Place aux antiquités, au mobilier et aux objets vintage !

L’ancien dicte la tendance. Avec ses 32 % de ventes de meubles anciens listées en plus, Barnebys, écosystème dédié au marché de l’art, confirme cette évolution.

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Dans le cadre d’une étude récente, Barnebys a observé que l’intérêt des moins de 45 ans pour le mobilier ancien, les objets vintage et les antiquités s’accroît.  La qualité, la pérennité, et les prix accessibles de ces pièces seraient les principaux facteurs de cette tendance. En 2018, Barnebys a vu, sur son moteur de recherche, le nombre de ventes de meubles anciens listées augmenter de 32 %, par rapport aux années précédentes. L’intérêt s’est intensifié chez les moins de 45 ans, et en particulier chez les plus jeunes : ces derniers en âge d’acheter ou de louer une première habitation se voient amenés à l’aménager.

L’ancien offre des prix abordables

Alors que les prix du design du XXe siècle et du mobilier contemporain continuent d’augmenter, les antiquités et les meubles classiques restent abordables. «Il est aujourd’hui possible d’acheter un objet de qualité supérieure, fabriqué à la main au XIXe siècle, à un prix inférieur à celui d’un meuble IKEA», poursuit Pontus Silfverstolpe, co-fondateur de Barnebys.

Pérennité des antiquités et meubles classiques

La quête de qualité et de durabilité s’avère tant bien que mal de plus en plus présente dans notre société. Si le secteur de la mode s’adapte d’ores et déjà à cette tendance, celui des antiquités, et plus précisément du mobilier ancien, subit ses premières transformations. Selon l’Agence suédoise pour la protection de l’environnement, les foyers représentent 20% de l’impact environnemental, et près de la moitié de ce pourcentage concerne les meubles et les biens matériels. L’Agence suédoise pour la protection de l’environnement et le Fonds mondial pour la nature (WWF) encouragent le traitement durable des déchets, financent la recherche, et œuvrent pour limiter la pollution environnementale.

«Acheter des objets d’occasion ne représente pas une simple tendance, c’est une attitude fondamentale à adopter si l’on veut voir un vrai changement environnemental », déclare Pontus Silfverstolpe.

Cette prise de conscience encourage à des modes de consommation qui s’inscrivent davantage dans la durée. Si les générations Y et Z se désintéressent du prêt-à-porter et se tournent vers des vêtements vintage d’occasion pour plus de qualité et d’originalité, la même tendance semble se confirmer dans le monde de la décoration d’intérieur et de l’ameublement. Le mobilier neuf, de qualité moindre, et dont la production s’avère coûteuse pour l’environnement ne séduit plus.

Démocratisation du marché de seconde main

Au cours de ces dernières années, le marché de seconde main est devenu plus accessible et transparent et s’est ainsi démocratisé, grâce notamment à Internet, mais aussi aux dispositifs mis en place pour assurer la sécurité des vendeurs et des acheteurs en ligne. Il est ainsi plus courant et satisfaisant de vendre ou d’échanger ses objets plutôt que de s’en débarrasser. Pour éviter le phénomène d’«usure», observé en particulier dans le prêt-à-porter, les jeunes acheteurs choisissent des articles d’occasion, à condition qu’ils soient de qualité.

« La qualité paie, ce qui se mesure à la fois dans le porte-monnaie mais aussi sur l’impact environnemental, conclut Pontus Silfverstolpe. Cela explique l’intérêt croissant pour ces pièces de mobilier uniques qui racontent une histoire, dont la qualité et la durabilité définiront le choix final de l’acheteur.»

Par MySweet Newsroom
Il est aujourd'hui possible d'acheter un objet de qualité supérieure, fabriqué à la main au XIXe siècle, à un prix inférieur à celui d'un meuble IKEA.