2016 : un très grand millésime immobilier !

2015 avait déjà été une belle année en termes d’immobilier, 2016 a dépassé toutes les espérances au point de rappeler un autre grand cru : 2007 ! Le réseau d’agences immobilières Laforêt dresse le bilan.

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2015 avait déjà été une belle année en termes d’immobilier, 2016 a dépassé toutes les espérances au point de rappeler un autre grand cru : 2007 ! Et les pronostics vont bon train : selon de nombreux économistes, 840 000 transactions ont été réalisées dans l’immobilier ancien cette année.

Vous en avez sûrement conscience : boosté par les taux d’intérêts et les aides de l’Etat, l’immobilier, dans la continuité de 2015, s’est très bien porté en 2016. Et vous n’y avez pas perdu au change. Depuis 4 ans, vous avez continuellement gagné du pouvoir d’achat immobilier, 26 % selon le réseau Laforêt ! En moyenne, vous avez gagné 14 m², ce qui représente tout de même une chambre de plus par habitation, excepté à Paris où le gain n’est que de 5 m². Yann Jehanno, le directeur exécutif du réseau Laforêt, s’en félicite et précise que « l’année 2016 bénéficie de conditions très favorables. Au sein du réseau, on parle déjà d’un très grand cru qui n’est pas sans rappeler l’année 2007. Ainsi, en 2016, le volume de transactions progresse de 12,8 %, tandis que la demande ne faiblit pas, notamment sur les petites surfaces, où le marché se retrouve même en forte tension. Les acheteurs continuent de profiter des taux d’intérêt historiquement bas et les vendeurs, de leur côté, se montrent réalistes. Enfin, l’échéance présidentielle qui se profile ne devrait pas contrarier cette dynamique. » Alors, que s’est passé en 2016 ?

Les projets d’acquisition ont fleuri partout en France

Confiants et désireux de profiter de l’excellente conjoncture immobilière, les Français ont donc décidé de passer à l’acte en 2016. La demande a bondi de 14% par rapport à l’an dernier, avec +16% à Paris, +12% en Ile-de-France et +13% dans les régions. L’explication ? Elle tient sans doute dans la confiance retrouvée des Français, avec des indicateurs économiques en progression depuis maintenant deux ans, notamment celui de la croissance. Résultat, les ventes ont progressé tout au long de l’année pour clôturer en hausse à +12,8% au plan national, soit +13% à Paris, +11% en Ile-de-France et +13% dans les régions. Les grands gagnants de l’année 2016 ? Les primo-accédants, très actifs, qui ont représenté 40% du volume des transactions réalisées en 2016 contre 36% l’année précédente. Un chiffre en progression constante depuis 2012 (24% des acquéreurs à l’époque).

La pression augmente sur les prix

Conséquence de l’augmentation de la demande, les prix ont forcément suivi une courbe ascendante depuis le début de l’année (+0,6% en juin) pour terminer à +1,9 % au niveau national. Et, si Paris concentre la plus forte progression (+3,8%), l’Ile-de-France et les régions, avec respectivement +1,8% et +1,9%, affichent également une hausse incontestable. Ainsi, à l’échelle nationale, le prix moyen s’élève à 2 821 €/m², avec toutefois des disparités toujours importantes entre Paris (8 295 €/m²), l’Ile-de-France (3 672 €/m²) et les régions (1 984 €/m²).

Il a été plus facile de négocier en 2016

L’autre bonne nouvelle ? En 2016, les Français ont pu négocier. En un an, le marché, plus tendu, a gagné 1 point sur la marge de négociation, et ce, sur l’ensemble du territoire. L’écart entre le prix affiché et le prix acté est désormais de – 4,8%, situation due à une grande fluidité du marché. C’est à Paris que cette marge de négociation est la plus réduite (- 2,9%), tandis qu’en Ile-de-France, on se rapproche de la tendance nationale (- 4,5%), tout comme dans les régions (- 5,2%). Il semblerait donc  que les vendeurs soient devenus raisonnables, faisant coïncider leurs ambitions avec la demande. La dynamique engagée ne devrait donc pas s’enrayer en 2017. Ainsi, au sein du réseau Laforêt, on ne note aucun signe d’attentisme. L’échéance du scrutin présidentiel ne devrait ni précipiter, ni ralentir la concrétisation des projets immobiliers. Les acquéreurs restent motivés par l’attractivité du marché : des prix largement corrigés et des taux d’intérêt extrêmement alléchants.

Par MySweet Newsroom