À 30 ans à peine, ils achètent un château et le retapent eux-mêmes

Le château de Bourneau, en Vendée, a trouvé preneur : les acheteurs sont un jeune couple de 30 ans à peine ! Ils espèrent rentabiliser leur achat en louant le corps principal et les dépendances sous forme de chambres d’hôtes.

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Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt. Un jeune couple de 31 ans semble avoir bien intériorisé cette devise : Jean-Baptiste Fois et sa compagne, Erin, sont les heureux propriétaires du château de Bourneau (Vendée) et de son domaine de 16 hectares. Il ne s’agit pourtant pas d’un héritage ni d’une lubie de gagnants du Loto : le couple s’est engagé dans un pari risqué : rentabiliser la propriété pour l’ouvrir à la location.

Le corps principal à rénover entièrement

Le défi d’Erin et Jean-Baptiste a été repéré par le journal Ouest France (éditions abonnés), qui relate l’histoire du couple. Lui, Bourguignon d’origine et ingénieur, et elle, médecin d’origine britannique, se sont rencontrés lors d’un échange Erasmus en 2010. Après plusieurs années passées en Écosse, le couple souhaite s’installer en France, mais le niveau en Français d’Erin est insuffisant pour qu’elle puisse y exercer la médecine.

Qu’à cela ne tienne : le couple a plusieurs cordes à son arc, et Erin troque son amour de la science par la passion des vieilles pierres. Fine connaisseuse de l’histoire de France et de son patrimoine, elle tombe sous le charme du château lorsqu’elle en voit l’annonce.

Problème : seule une partie du domaine est habitable. Les dépendances du château sont dans un état suffisant pour accueillir des hôtes, mais le couple doit retaper le corps principal de la résidence, qu’il souhaite louer pour des réceptions ou des mariages. La priorité est de refaire à neuf les six chambres du premier étage. N’écoutant que leurs connaissances, ils s’attèlent à la tâche, se levant avec les poules mais se couchant bien après elles. Lorsque les travaux deviennent trop pointus, ils font appel à des connaissances à qui ils promettent en échange un séjour gratuit dans l’une des dépendance !

Le prix du domaine reste inconnu

Les deux propriétaires n’ont pas souhaité communiquer au journal le prix auquel ils ont acquis la résidence, concédant seulement un « investissement risqué« .

On peut cependant se risquer à une estimation, au vu de l’état de la propriété et des prix moyens de l’immobilier dans le département de la Vendée. Le pari vaudrait autour de 500 000 euros… il ne reste plus qu’à leur souhaiter de nombreux locataires !

 

Par Édouard du Penhoat