Paris : Le prix moyen atteint 9 300 € le mètre carré, les acquéreurs commencent à mettre la pédale douce !

Si l’activité a ralenti, elle reste encore proche des plus hauts historiques de 2017 constatent les notaires parisiens dans leur note de conjoncture du 2ème trimestre 2018.

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La hausse des prix continuent de ralentir

La pression de la demande s’est un peu relâchée depuis le début de l’année 2018 et les tensions sur les prix se sont modérées. «Ce mouvement est appelé à se prolonger cet automne », précisent les notaires parisiens. La hausse des prix des appartements en Ile-de-France qui atteignait 5,6% par an aux 3e et 4e trimestres 2017, a été ramenée à 5,1% au 1er trimestre 2018, puis à 4,8% au 2e trimestre et chuterait à 2,9% par an en octobre 2018 d’après les indicateurs avancés sur les avant-contrats des notaires franciliens.

4 appartements sur 10 vendus à plus de 10 000 € le mètre carré

Ce ralentissement de la hausse des prix francilien doit beaucoup à la moindre progression dans Paris. Le prix au m² a atteint 9 300 € dans la Capitale au 2e trimestre 2018 laissant encore une augmentation de 7,1% par rapport au 2e trimestre 2017. 40% des appartements dans Paris ont été vendus à plus de 10 000 € le m² au 2e trimestre 2018, contre 28% à la même période il y a un an et 19% il y a deux ans. Le 6ème arrondissement  reste le plus cher de Paris avec un prix moyen de 12 530 € le mètre carré et le 19ème le moins cher à 7 630 €.

Mais selon indicateurs avancés sur les avant-contrats, les prix n’évolueraient que modestement cet été et devraient s’établir autour de 9 400 € le m² dans la Capitale en octobre 2018 , en hausse annuelle d’environ 4%.

Perspectives : vers un atterrissage en douceur ?

L’activité bénéficie toujours de solides moteurs : les taux d’intérêt des crédits à l’habitat sont toujours très attractifs et la pierre garde la confiance des ménages, dans une conjoncture économique un peu mieux orientée. Si l’activité a ralenti (-6% de ventes de logements anciens au 2ème trimestre 2017 par rapport à la même période en 2017, en Ile-de-France par rapport à l’an passé, -7% à Paris), elle reste encore proche des plus hauts historiques de 2017. Le volume de ventes de logements anciens du 2e trimestre 2018 est encore supérieur de 23% à celui d’un 2 trimestre moyen des dix dernières années et de 4% par rapport à la moyenne de la phase de très bonne conjoncture de 1999 à 2007. Sur les douze derniers mois, de juillet 2017 à juin 2018, les ventes sont stables par rapport à la même période un an auparavant (juillet 2016 à juin 2017). Le repli est un peu plus sévère dans Paris où, par rapport à l’année précédente, les ventes reculent de 7%. C’est le seul secteur géographique francilien qui ne réussit pas à se maintenir au-dessus des niveaux de la période de haute activité 1999-2007 (-11%).

Par MySweet Newsroom