Immobilier à la montagne : Choisir du neuf ou de l’ancien ?

Dans les grandes stations des Alpes françaises, le marché immobilier est, comme ailleurs, divisé entre neuf et ancien. Avant l’achat, faut-il ainsi se poser la question d’investir plutôt dans l’un ou dans l’autre ? L’avis de Benjamin Berger, directeur général de Cimalpes.

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En montagne, est-il préférable d’acheter dans du neuf ou dans de l’ancien ?
En fait, il y a des coups à faire dans l’ancien comme dans le neuf et je ne crois pas qu’il faille opposer les deux catégories en excluant a priori l’une ou l’autre de son champ de recherche. La quasi-totalité des investisseurs en montagne sont d’abord motivés par un achat-plaisir pour eux et leurs familles, et leurs critères principaux sont généralement indépendants de la question d’acheter dans le neuf ou dans l’ancien. De plus, l’offre de propriétés à la vente à Courchevel, Megève, Méribel, Val d’Isère ou Saint-Martin-de-Belleville, les cinq stations dans lesquelles Cimalpes est implantée, est limitée en nombre : pour trouver la belle opportunité, il faut donc étudier l’ensemble du marché, neuf et ancien réunis, d’autant que les acquéreurs sont très informés et bien conseillés.
Quels sont les atouts du neuf ?
J’en vois quatre principaux. Normalement, un programme neuf a été conçu en tenant compte des demandes du marché, il a donc de bonnes chances de répondre pleinement aux aspirations des acheteurs. Ensuite, la commercialisation précédant généralement la sortie de terre, il est souvent possible de procéder à une modification sur plan de façon à coller d’encore plus près aux attentes de l’acheteur. En outre, la TVA, soit 20 % du prix, peut être remboursée dans le cas d’un achat dans du neuf si trois conditions sont remplies : l’achat concerne une résidence secondaire, le bien est proposé à la location, celle-ci inclut des services hôteliers. Enfin, l’acheteur peut lui-même profiter des services hôteliers. Aujourd’hui, un groupe comme Cimalpes gère ainsi plusieurs dizaines de biens neufs, dont l’achat a permis aux propriétaires d’économiser la TVA, de disposer de revenus locatifs couvrant leurs charges et de bénéficier pour eux-mêmes de services hôteliers.
Et pour ce qui est de l’ancien ?
L’ancien a plusieurs atouts également. Premièrement, un cachet souvent rare, avec vieux bois et vieille pierre qui confèrent une authenticité hors pair. Deuxièmement, des emplacements, ski au pied et au centre de la station, qu’il est autrement difficile d’aller chercher. Troisièmement, des opportunités à saisir pour qui est apte à se projeter dans la transformation de deux ou trois petits logements en un grand logement car, en montagne, le prix au m2 décroit dès lors que la surface globale diminue. Quatrièmement, le potentiel de plus-value à la location ou à la revente est lié à la valorisation du bien, soit dans le cadre d’une rénovation, soit dans le cadre d’un agrandissement.
Par MySweet Newsroom
Pour trouver la belle opportunité, il faut donc étudier l’ensemble du marché, neuf et ancien réunis, d’autant que les acquéreurs sont très informés et bien conseillés.