«L’immobilier reste le placement le plus intéressant», Christine Fumagalli, Présidente d’Orpi

Christine Fumagalli, Présidente du réseau Orpi réagit à l’étude de l’UNPI sur les taxes foncières. Inutile, selon elle, d’être trop alarmiste et de décourager les propriétaires !

Christine Fumagalli
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La taxe foncière a augmenté de 34,7% en moyenne. C’est ce que révèle une étude de l’Observatoire national des taxes foncières de 2019, publiée lundi 14 octobre par l’Union Nationale des Propriétaires (UNPI). Cette augmentation va-t-elle impacter le marché immobilier ? « Rien n’est moins sûr », d’après Christine Fumagalli, Présidente du réseau Orpi.

« Lorsque qu’un futur acquéreur lance son projet immobilier, il étudie la charge financière globale de son achat, explique-t-elle. Les taxes foncières et d’habitation font partie intégrante du plan de financement et sont étudiées par l’acheteur peu importe son projet. D’une manière générale, la sélection d’un bien immobilier s’effectue sur 3 critères financiers : le prix du bien, les charges (de copropriété pour un appartement, d’entretien pour une maison), puis enfin la taxe foncière.

Des attitudes différentes en fonction des secteurs

Sur le terrain on observe une vraie différence entre les acheteurs selon que leur projet se situe en zones tendues ou en zones moins tendues et rurales.

  • Dans les zones ultra tendues : les acheteurs demandent systématiquement la coût de la taxe foncière mais l’offre étant très rare, le montant de la taxe ne remettra pas en cause la décision d’achat. Dans ces zones, le prix au m² est tel que la taxe foncière est toute relative par rapport au montant global de l’achat. C’est l’un des effets de la raréfaction de l’offre.
  • Dans les zones moins tendues ou rurales : la taxe foncière peut avoir un impact déterminant sur le choix de l’acquéreur, sauf si ce dernier a un impératif sur la localisation de son logement. Si l’acquéreur a le choix, le montant de la taxe d’habitation peut jouer sur la décision finale du choix de s’installer dans une commune plutôt qu’une autre.

En fonction du type de projet immobilier, l’importance accordée à la taxe foncière diffère

  • pour l’achat d’une résidence principale, le futur propriétaire sera moins regardant sur cette dépense,
  • pour l’achat d’une résidence secondaire ou pour un investissement locatif, l’acheteur cherche un plan de financement le plus allégé possible. Dans le cas d’un investissement locatif, la taxe foncière est un élément déterminant car elle touche à la rentabilité même du projet. »

Avec 1250 points de vente répartis sur toute la France, la coopérative immobilière Orpi, ne constate pas à ce jour de phénomène qui freinerait le marché immobilier. « Il ne faut pas négliger l’impact financier pour les Français mais, selon nos observations du marché, cela n’influencera pas sur la vente ou l’achat d’un bien immobilier. Il ne faut pas être trop alarmiste et décourager les propriétaires actuels et futurs. Malgré les taxes, l’immobilier reste toujours le placement le plus intéressant (vs les placements en bourse),  conclut la Présidente.

 

Par MySweet Newsroom
Lorsque qu'un futur acquéreur lance son projet immobilier, il étudie la charge financière globale de son achat. Les taxes foncières et d'habitation font partie intégrante du plan de financement et sont étudiées par l'acheteur peu importe son projet.
Christine Fumagalli, Présidente du réseau Orpi