Immobilier et DPE : 4 idées reçues sur les passoires thermiques

En se basant sur les données recueillies par l’Observatoire National de la Rénovation Énergétique (ONRE), Effy dresse un portrait-robot des passoires thermiques et tord le cou aux préjugés.

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© adobestock

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À compter de 2025, la mise en location des passoires énergétiques sera progressivement interdite. Si leur traque a déjà commencé, certaines idées reçues perdurent autour de ces logements énergivores.

Idée reçue n°1 : les passoires énergétiques sont majoritairement occupées par des foyers modestes

L’une des idées reçues les plus répandues concernant les passoires thermiques est qu’elles seraient occupées en majorité par des ménages modestes.

Selon Effy, si 42 % d’entre elles sont habitées par des foyers aux revenus modestes ou très modestes, une majorité d’entre elles (58 %) est occupée par des ménages aux revenus intermédiaires ou hauts revenus.

Idée reçue n°2 : les occupants de passoires thermiques sont locataires de leur logement

On a souvent tendance à penser que les occupants des passoires sont locataires de leur logement. 

En réalité, ces logements énergivores sont en majorité occupés par leurs propriétaires (58 %). Cette part baisse à 35 % pour les locataires du parc privé et à 7 % pour les locataires du parc social.

Idée reçue n°3 : les passoires thermiques sont souvent des petites surfaces

40 % des passoires thermiques sont des appartements et 60 % des maisons. Les petites surfaces ne sont donc pas les seules concernées par les déperditions thermiques, au contraire.

La superficie moyenne des passoires thermiques françaises se situe entre 60 et 100 m².

Idée reçue n°4 : vendre son bien est une fatalité quand on possède une passoire thermique

L’entrée en vigueur de l’interdiction progressive de mise en location des passoires thermiques laisse présager un boom de ventes de ces logements. Bon nombre de propriétaires pourraient se laisser effrayer par le coût et l’ampleur des travaux à réaliser pour rénover leur bien et préférer s’en “débarrasser”. 

Or, s’il existe de nombreuses aides financières à la rénovation énergétique, 72 % des propriétaires de logement déclarent ne pas s’être renseignés sur ces aides et 60 % d’entre eux disent n’avoir aucune idée du coût des travaux. 

Par MySweet Newsroom