Epargne et placements : Comment préparer l’avenir de ses enfants ?

Il est possible de préparer l’avenir de ses enfants en démarrant dès leur plus jeune âge… Stefan de Quelen, directeur général de Meilleurtaux Placement, vous donne quelques pistes.

Stefan de Quelen

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Stefan de Quelen, directeur général de Meilleurtaux Placement

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Chaque année au moment des fêtes, les enfants reçoivent des cadeaux au pied du sapin mais aussi de l’argent via un chèque, des billets ou encore un virement. Nombreux sont les parents qui se demandent où placer l’argent reçu pour leurs enfants et qui cherchent des solutions pour constituer une épargne en vue de certains frais tels que le financement des études, de certains projets, du permis de conduire ou encore d’une première installation.

Ainsi, comment préparer au mieux l’avenir de ses enfants en choisissant les meilleurs placements ? Pour répondre à cette question, Meilleurtaux Placement, le spécialiste des solutions d’épargne et de placement, donne quelques conseils.

« Il existe plusieurs placements disponibles pour préparer l’avenir de ses enfants et c’est une bonne nouvelle pour les parents ! Quasiment tous les placements sont disponibles aux mineurs excepté le livret d’épargne populaire (LEP), le livret de développement durable et solidaire (LDDS) et le plan d’épargne en actions (PEA). Pour le reste, tout est disponible pour les plus jeunes », déclare Stefan de Quelen, directeur général de Meilleurtaux Placement.

Livret A : Le placement préféré des Français

En choisissant d’ouvrir un livret A pour son enfant, les parents s’assurent un placement simple et disponible à tout moment. Il est plafonné à 22 950 € mais il offre une garantie en capital et un rendement de 2% (depuis le 1er août 2022). Les intérêts sont exonérés de tout impôt et de cotisations sociales. A partir de ses 12 ans, le mineur pourra retirer les fonds quand il le souhaite – avec l’autorisation du représentant légal – et à partir de ses 18 ans, le mineur pourra retirer seul les fonds. Le livret A est réputé pour être l’un des placements préférés des Français et a l’avantage d’être très accessible grâce à un dépôt très faible à l’ouverture.

L’assurance-vie : Une fiscalité avantageuse après 8 ans

Tout comme le livret A, l’assurance-vie est un support d’épargne qui peut être ouvert au nom d’un enfant mineur. En versant régulièrement de l’argent, les parents peuvent capitaliser tout au long de la scolarité de leur enfant et ainsi, l’enfant pourra récupérer l’argent pour ses projets d’avenir. L’assurance-vie a plusieurs avantages : elle permet d’alimenter le contrat à son rythme et sans aucun plafond et de bénéficier d’une fiscalité avantageuse après 8 ans de détention.  

« Il est possible de choisir entre deux supports d’assurance-vie : un fond en euros, sur lequel le capital est garanti avec un rendement intéressant ou un fond d’investissement (actions et immobilier), ou unité de compte, sur lesquels le capital n’est pas garanti mais qui sont susceptibles d’apporter des rendements plus élevés à long terme », précise Stefan de Quelen.

Le Plan d’épargne retraite (PER) : Plusieurs options à la majorité de l’enfant

Les parents peuvent souscrire un plan d’épargne retraite individuel au nom de leur enfant. Une opération originale qui présente plusieurs atouts. Jusqu’à la majorité de l’enfant, ce sont les parents qui gèrent le PER et qui pourront, s’ils le souhaitent, continuer à l’alimenter. 

Une fois majeur, l’enfant prendra directement la main sur la gestion du PER. Il aura alors deux options pour profiter de cette épargne : conserver le plan et l’utiliser comme un classique produit dédié à la retraite ou retirer à tout moment l’épargne constituée sur le PER pour l’acquisition d’une résidence principale. L’enfant bénéficiera alors d’un réel coup de pouce pour s’installer, notamment au début de sa vie active.

Par MySweetImmo