Immobilier : Les 3 finalistes de la 4ème édition de du Livre Cogedim Club

Créé en 2020, le Prix du Livre Cogedim Club, doté de 5 000 euros, récompense, chaque année, un roman ou un récit en langue française sur le thème de la famille et de la transmission. Le gagnant sera révélé en octobre prochain.

Les finalistes de la 4e édition du Prix Cogedim Club

© Cogedim Club

Les 3 finalistes de la 4ème édition de du Livre Cogedim Club

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Le Prix du Livre Cogedim Club s’appuie sur un premier vote réalisé en juin, au sein des 29 résidences services senior Cogedim Club.

Chaque année, ils sont en moyenne 300 résidents à participer activement – parmi d’autres animations qui leur sont proposées -, au club de lecture mis en place dans leur résidence. Après discussion entre eux, à chacun de voter parmi les six titres illustrant le thème de la famille et de la transmission, qui leur ont été soumis, dans l’année. À la tête de chaque club de lecture, un résident bénévole se fait porte-parole en acceptant de devenir ambassadeur.

À l’issue de la délibération du jury diffusée sur la chaîne YouTube de Cogedim Club, sa présidente Brigitte Fossey annoncera le lauréat en octobre prochain.

Les Mangeurs de nuit de Marie Charrel (Éditions de l’Observatoire, janvier 2023)

Hannah est une Nisei, une fille d’immigrés japonais. Si son père l’a bercée de contes nippons, elle se sent avant tout canadienne ; alors pourquoi les autres enfants la traitent-ils de « sale jaune » ? Jack, lui, est un creekwalker, il veille sur la forêt et se réfugie dans les légendes autochtones depuis le départ de son frère à la guerre. Le jour où l’ermite tombe nez à nez avec un ours blanc au cœur de la Colombie-Britannique, il croit rêver – la créature n’existe que dans les mythes anciens. Pourtant, la jeune femme inconsciente qu’il recueille semble prouver le contraire : marquée des griffes de la bête, Hannah développe d’étranges dons à son réveil. Des années 1920 à l’après-guerre, Marie Charrel brosse le portrait d’une Amérique du Nord où la magie sylvestre s’enchevêtre à la fresque historique. Contes japonais et légendes indigènes se lient dans une fabuleuse ode à la nature et à la fraternité

Marie Charrel est journaliste au Monde où elle suit la macroéconomie internationale. Avant Les Mangeurs de nuit (Éditions de l’Observatoire) elle a publié sept autres ouvrages. Elle a également participé à plusieurs projets collectifs et recueils de nouvelles (L’Institut, PUG ; On tue la Une, Druide).

Les exportés de Sonia Devillers (Editions Flammarion, août 2022)

C’est un récit bouleversant que raconte Sonia Devillers après avoir mené une véritable enquête, qu’elle résume ainsi : « Ma famille maternelle a quitté la Roumanie communiste en 1961. On pourrait la dire « immigrée » ou « réfugiée ». Mais ce serait ignorer la vérité sur son départ d’un pays dont nul n’était censé pouvoir s’échapper. Ma mère, ma tante, mes grands-parents et mon arrière-grand-mère ont été « exportés ». Telles des marchandises, ils ont été évalués, monnayés, vendus à l’étranger. Comment, en plein cœur de l’Europe, des êtres humains ont-ils pu faire l’objet d’un tel trafic ? Les archives des services secrets roumains révèlent l’innommable : la situation de ceux que le régime communiste ne nommait pas et que, dans ma famille, on ne nommait plus, les juifs. Moi qui suis née en France, j’ai voulu retourner de l’autre côté du rideau de fer. Comprendre qui nous étions, reconstituer les souvenirs d’une dynastie prestigieuse, la féroce déchéance de membres influents du Parti, le rôle d’un obscur passeur, les brûlures d’un exil forcé. Combler les blancs laissés par mes grands-parents et par un pays tout entier face à son passé. »

Sonia Devillers est journaliste. Elle présente une émission quotidienne sur France Inter. Ce récit littéraire est son premier livre.

Le Roi-Nu-Pieds de François d’Épenoux (Éditions Anne Carrière, janvier 2023)

Niels, 25 ans, habite dans une cabane sans eau ni électricité sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Il vit de dons et des produits de son potager. Un été, il débarque à l’improviste dans la maison de vacances familiale, avec sa copine et son chien. Il y a là son père, Éric, sa belle-mère, leur fils et la grand-mère complice. La cohabitation devient vite explosive. Excédé, son père finit par le chasser de la villa à grands coups de « dégage ! ». Mais la roue tourne. Deux ans plus tard, Éric se retrouve sans emploi. À bout de forces et endetté jusqu’au cou, il décide de rejoindre le seul être qui ne le jugera pas : son fils, Niels. Père et fils vont peu à peu se réapprivoiser, travailler ensemble sur la ZAD jusqu’au moment où, rattrapé par son passé de publicitaire, Éric propose à Niels de faire de la ZAD une nouvelle marque à destination d’une cible « bobo urbaine CSP+ ». Niels, horrifié, demande à son père de reprendre la route. Il ne pourra revenir que le jour où il sera, enfin, « désintoxiqué ». Alors, il sera vraiment le bienvenu.

François d’Épenoux, 51 ans, a publié quatorze ouvrages dont neuf aux éditions Anne Carrière ; deux ont été adaptés au cinéma : Deux jours à tuer (par Jean Becker en 2008) et Les Papas du dimanche (par Louis Becker en 2012). Le Réveil du cœur, son neuvième livre, a obtenu le Prix Maison de la presse 2014. Il est par ailleurs le père de trois grands enfants, et d’un petit garçon de 3 ans né d’un deuxième mariage.

Par MySweetImmo