Immobilier : Les astuces pour bien respirer à l’extérieur et à l’intérieur de chez soi
En ville, en forêt et même chez soi est devenu bien compliqué. La saison des pollens est là et nos intérieurs, malheureusement, sont de plus en plus pollués. Suivez nos conseils pour respirer à plein poumon.

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Depuis février, les pollens sont de retour. De nombreux départements sont actuellement en alerte rouge, notamment dans le sud de la France. La raison ? En raison du changement climatique, les pollens sévissent de plus en plus tôt, entraînant avec eux des risques élevés d’allergies, et, désormais, de plus en plus de Français (près d’un tiers des adultes) sont allergiques.
Les bons gestes à adopter pour ne pas souffrir des pollens
Pour éviter le nez qui coule, le rhume des foins ou les yeux qui piquent, vous pouvez suivre les conseils du Réseau National de Surveillance Aérobiologique qui publie régulièrement un bulletin sur la dissémination des pollens.
- Consultez régulièrement la carte de vigilance des pollens sur le site internet du Réseau National de Surveillance Aérobiologique.
- Portez un masque et des lunettes de soleil en extérieur.
- Rincez vos cheveux avant de vous coucher.
- Aérez votre logement, au minimum10 minutes par jour, avant le lever et après le coucher du soleil.
- Ne faites pas sécher votre linge à l’air libre sur une terrasse ou dans votre jardin.
- Roulez les vitres fermées.
- Limitez les activités sportives en extérieur, surtout en cas de pic de pollens.
Les gestes simples pour limiter la pollution intérieure
Se protéger dehors ne suffit pas toujours pour bien respirer. Saviez-vous que l’air intérieur est jusqu’à 5 fois plus pollué que l’air extérieur, selon l’ANSES ?
Entre les allergènes, l’humidité, les composés organiques volatils (COV) et autres polluants domestiques, préserver une qualité d’air irréprochable est devenu un enjeu de santé publique. Un constat d’autant plus préoccupant que nous passons en moyenne 80 % de notre temps à l’intérieur.
Alors comment améliorer durablement l’air que nous respirons chez nous ? Avant même de recourir à des solutions techniques, certaines bonnes pratiques permettent de limiter l’exposition aux polluants :
- Aérez chaque jour : 10 à 15 minutes par jour permet d’évacuer les polluants accumulés.
- Contrôlez l’humidité : Maintenez une humidité relative entre 40 % et 60 % pour éviter la prolifération des moisissures et acariens.
- Limitez les sources de pollution : Préférez des produits ménagers naturels, bannissez le tabac et réduisez l’usage des bougies parfumées et des encens.
- Entretenez votre logement : Aspirez fréquemment (avec un filtre HEPA si possible), dépoussiérez les surfaces et lavez les textiles qui retiennent les allergènes.
Le climatiseur réversible : un allié pour un air plus sain
Cependant, ces actions ne suffisent pas toujours, notamment dans les logements peu ventilés ou en zones urbaines. Les équipements de filtration et de régulation de l’air deviennent alors des alliés précieux.
Contrairement aux idées reçues, un climatiseur réversible ne se limite pas à la gestion de la température. Une étude menée par l’Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur a démontré que les systèmes équipés de filtres HEPA ou électrostatiques réduisent jusqu’à 90 % des particules en suspension.
Les climatiseurs réversibles sont conçus pour optimiser la qualité de l’air intérieur grâce à plusieurs fonctionnalités : équipés de filtres microbiologiques performants, ces climatiseurs capturent poussières, pollens et autres particules en suspension, contribuant ainsi à un air plus pur. En mode refroidissement ou déshumidification, ils aident à maintenir une hygrométrie idéale, limitant le développement des moisissures et des acariens. En renouvelant constamment l’air ambiant, ils évitent les stagnations responsables d’une sensation d’air vicié. En maintenant une température stable, ils réduisent les variations brusques qui peuvent affecter le système respiratoire.