Vendez avant que les taux ne remontent recommandent les notaires d’Immonot
Alors que l’activité de négociation immobilière a été au top en 2016 dans la majorité des études, les prévisions des notaires sont plus prudentes pour cette année.

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Alors que l’activité de négociation immobilière a été au top en 2016 dans la majorité des études, les prévisions des notaires sont plus prudentes pour cette année selon la dernière tendance du marché immobilier livrée par Immonot.com. Cette étude publiée tous les deux mois est issue d’une enquête nationale réalisée en décembre 2016 auprès d’études notariales réparties sur toute la France, décryptée par le Professeur Bernard Thion.
Pas d’emballement sur l’activité immobilière en 2017
Ces derniers mois ont été très prolifiques sur le marché du logement. Les études notariales qui ont investi dans la négociation immobilière s’en réjouissent. Depuis la crise de 2008, c’est la première fois qu’il y a un tel consensus parmi le panel étudié par Immonot, la moitié des négociateurs ayant constaté une nette amélioration de leur activité en cette fin d’année 2016.
Année électorale + hausse des taux + Macron candidat = incertitude !
Cependant, pour le début 2017, les prévisions sont un peu moins optimistes. Les négociateurs ne croient pas que cet engouement sur le marché immobilier puisse se maintenir longtemps. Comme l’exprime succinctement un notaire du département de la Marne : « Année électorale + hausse des taux + Macron candidat = incertitude ! ».
85% des notaires négociateurs misent sur une stabilité des prix
Cette amélioration de l’activité s’est aussi traduite par une meilleure orientation des prix, mais sans véritable percée. En décembre, ils n’étaient plus que 9 % à prévoir une baisse des prix (contre 20 % en octobre) et 85 % à miser sur leur stabilité (contre 70 % deux mois plus tôt). Seules quelques grandes villes (comme Bordeaux, Paris, Lyon et Nantes) connaissent des augmentations très sensibles. Une négociatrice basée à Bordeaux, ville bénéficiant d’un environnement très favorable (l’augmentation annuelle y atteint les 5 %), observe : « un marché tendu avec peu d’offres de vente, plus d’acquéreurs que de vendeurs grâce à des taux bancaires particulièrement bas ». Au niveau des terrains, les appréciations sont à peu près les mêmes que précédemment, les partisans des hausses ne dépassant pas 5 %.