La pierre, une aspiration pour toutes les générations

La propriété, les Français l’envisagent de façon positive. L’étude Elabe pour le Crédit foncier révèle qu’elle concerne toutes les générations, quelle que soit la situation et la tranche d’âge .

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La propriété immobilière est une aspiration qui rassemble toutes les générations, révèle l’étude Elabe pour le Crédit Foncier. A tous les âges, elle est privilégiée pour la constitution d’un patrimoine.

L’immobilier, premier investissement patrimonial

Pour neuf Français sur dix (92 %) devenir propriétaire de son logement est un objectif positif ! Ce désir transcende les générations puisque 76% des personnes interrogées accordent une place importante à la transmission du patrimoine. Pour ceux qui se lancent, la propriété est perçue comme un moyen de se constituer un patrimoine pour son avenir (49 % des citations), pour celui de ses enfants (54 %) ou encore un moyen de sécuriser sa situation à la retraite (50 %).
Elle est également un moyen d’indépendance (37%) et donne le sentiment d’être chez soi pour 67 % d’entre eux.  Chez les plus jeunes, la propriété est synonyme de fierté (29 % chez les 25-34 ans) et de réussite sociale (27 % chez les 18-24 ans).
Seuls 3% considèrent la propriété comme inutile.

L’immobilier est privilégié pour se constituer un patrimoine :
7 Français sur 10 affirment qu’ils feraient le choix de la pierre s’ils recevaient une importante somme d’argent.

Un objectif transgénérationnel… jugé de plus en plus difficile

Sept Français sur dix (71 %) considèrent qu’il est difficile ou très difficile de se constituer un patrimoine immobilier.
Une majorité partage le sentiment qu’il est plus difficile d’accéder à la propriété aujourd’hui qu’à l’époque de leurs parents (65% en moyenne). En cause : l’évolution des prix de l’immobilier, le pouvoir d’achat en baisse (respectivement 65% et 66%), l’instabilité et l’insécurité économique (54%). Seuls un tiers mentionne le niveau d’imposition.
Et pour l’avenir ? 61 % estiment que leurs enfants rencontreront plus de difficultés à devenir propriétaire qu’eux au même âge.

Transmettre un patrimoine, une ambition partagée par toutes les générations

Si l’importance de la transmission est consensuelle (3 personnes sur 4), elle divise néanmoins face à l’attitude à adopter de son vivant pour transmettre. Une courte majorité relative (39%) juge qu’il faut transmettre ce qu’il reste après avoir vécu le mieux possible. A l’inverse, 32% affirment qu’il faut transmettre le plus possible. Et 29% estiment qu’il faut transmettre juste ce qu’il faut pour aider, mais pas plus.

Aujourd’hui, un quart des Français (25 %) ont un projet de transmission de patrimoine et près de deux sur cinq (37 %) l’envisagent.

Par MySweet Newsroom