Pour payer ses frais de justice, Harvey Weinstein vend ses propriétés immobilières

L’ancien producteur de cinéma a été formellement inculpé, mercredi 30 mai, pour viol et agression sexuelle. Depuis que l’affaire a éclaté, il se sépare régulièrement de plusieurs propriétés luxueuses.

© mysweetimmo/adobestock

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S’il fallait mesurer l’influence d’Harvey Weinstein, son empire immobilier serait un bon indicateur. L’ancien producteur hollywoodien possédait plusieurs propriétés de grand luxe, dont il se sépare à mesure que se précisent ses ennuis judiciaires. Retour en quelques dates sur les ventes qu’il a opérées

Automne 2017 : l’affaire éclate

Dès le 5 octobre, le New-York Times publie les premières informations, d’après lesquelles Harvey Weinstein aurait conclu des accords à l’amiable avec plusieurs femmes pour qu’elles gardent secret le harcèlement qu’il leur a imposé. Quelques semaines après ces premières révélations, le producteur (déjà licencié de son entreprise par son conseil d’administration) mettait en vente une première maison dans le Connecticut. Montant : 1,4 million d’euros.

Rapidement après cette première vente, Harvey Weinstein met en vente une propriété autrement plus luxueuse : sa maison des Hamptons (photo) atterrit sur le marché. Avec environ 9 000 mètres carré de surface, elle est vendue 8,5 millions d’euros

Février 2018 : le procureur de Los Angeles se saisit de trois affaires

La marche de la justice se précise le 8 février, lorsque le procureur de Los Angeles annonce l’ouverture d’enquêtes pour trois suspicions d’agressions sexuelles. En moins d’un mois, l’ancien producteur met en vente deux autres propriétés, toujours plus onéreuses. Sa maison en bord de mer à Westport s’envole pour 13,7 millions d’euros, tandis qu’un autre hôtel particulier dans le quartier new-yorkais de West Village atteint 21,4 millions d’euros.

Dernière vente en date, enfin, son cottage de West Hollywood construit dans les années 20. Il l’avait d’abord mis en location lorsqu’étaient apparues les premières accusations. Cette fois-ci, la vente est conclue. Il a trouvé preneur pour 1,5 million d’euros.

Par Édouard du Penhoat