Immobilier & Emploi : Besançon, en tête des villes les plus attractives !

Pour la 3ème année consécutive, Jobijoba et Meilleurtaux.com publient leur Baromètre de l’attractivité des grandes villes françaises. Découvrez le palmarès des villes les plus favorables pour trouver job et logement.

Besançon
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Concilier emploi stable et logement accessible

Besançon, Orléans et Saint-Etienne constituent en 2019 le trio de tête des villes les plus favorables à la fois en termes d’emploi et de pouvoir d’achat immobilier en tenant compte des salaires nets proposés au niveau local. Cette année, l’indicateur Work & Live inclut 30 villes françaises – contre 20 villes lors des précédentes éditions. Partant du principe qu’un emploi stable et un salaire conditionnent généralement l’accès au logement, Jobijoba et Meilleurtaux.com ont élaboré une méthodologie qui prend en compte ces trois données – emploi, salaire, logement – afin d’établir un palmarès des 30 plus grandes villes françaises offrant le plus d’opportunités. L’étude mesure ainsi le nombre d’offres d’emploi en CDI rapporté au nombre d’habitants et le pouvoir d’achat immobilier. Le pouvoir d’achat immobilier a été calculé à partir du salaire médian dans chaque ville, des taux d’intérêt pratiqués localement et du prix de l’immobilier1. En croisant ces données, Jobijoba et Meilleurtaux.com vous disent où vous avez le plus de chance de concilier l’accès à un emploi stable et à un logement.

Des prix de l’immobilier contenus et un boom de l’emploi

« L’année 2019 a été excellente pour les acheteurs d’un bien immobilier qui ont bénéficié de taux d’intérêt extraordinairement bas, alors que la hausse des prix a été finalement globalement contenue », observe Maël Bernier, Directrice de la communication et porte-parole de MeilleurTaux.com. Pour les 30 villes étudiées, le prix moyen de l’immobilier est de 2 934 euros le mètre carré, ce qui permet d’accéder en moyenne à un bien immobilier de 63 m². Dans le même temps, « le nombre d’offres d’emploi apparaît en hausse sensible dans de nombreuses villes », note Thomas Allaire, DG de Jobijoba. L’étude recense au total plus de 2 millions d’offres d’emploi en 2019 dans les trente villes avec, en moyenne, un taux d’offres en CDI pour 100 habitants de 8,8.

Besançon, Orléans et Saint-Etienne en tête du classement

Pour sa première apparition dans le baromètre « Work & Live », Besançon s’installe à la première place du classement. Sa performance s’explique à la fois par le dynamisme du marché de l’emploi local – au 7ème rang en France avec 13,1 offres de CDI pour 100 habitants, et son pouvoir d’achat immobilier : la préfecture du Doubs affiche 74 m² accessibles, figurant ainsi à la 8ème place du classement immobilier. « Cette première place, quelque peu étonnante, s’explique par un marché de l’emploi très dynamique, porté un tissu industriel qui résiste bien et par le secteur tertiaire », souligne Thomas Allaire.

Orléans obtient la deuxième place grâce un marché de l’emploi très dynamique : 14,4 offres de CDI pour 100 habitants, ce qui en fait la 4ème ville en termes d’emplois. La cité johannique fait également bonne figure en immobilier : elle ferme ainsi le top 10 du pouvoir d’achat immobilier, avec 67 m² accessibles. Enfin, Saint-Etienne complète le trio de tête : il est plus aisé d’y trouver un emploi que l’année dernière (8,2 offres de CDI pour 100 habitants contre 3,4 offres en 2018), et surtout la ville se distingue par une surface immobilière accessible de 114 m², un chiffre en hausse également par rapport à 2018 (108 m²).

Dix villes championnes de l’emploi, Lyon en première position

6ème au classement général, Lyon se distingue par un fort taux d’emploi : 24 offres de CDI pour 100 habitants, de loin la meilleure performance des 30 villes du baromètre. En revanche, la capitale des Gaules est pénalisée par son pouvoir d’achat immobilier, avec 34 m² accessibles, contre 38 m² l’année dernière, ce qui la place au 28ème rang immobilier. « Lyon prend clairement le chemin de Bordeaux et dans une moindre mesure de Paris en termes de pouvoir d’achat immobilier », observe Maël Bernier.

Grenoble conserve sa place de deuxième ville de l’emploi en France, avec 14,6 offres de CDI pour 100 habitants. En 4ème position du classement global, la ville affiche un pouvoir d’achat immobilier stable avec 60 m² accessibles (59 m² en 2018). Enfin, Rouen occupe la 3ème position en termes d’emploi, avec 14,4 offres de CDI pour 100 habitants. La préfecture de la Seine-Maritime a réussi à se glisser à la 5ème place générale grâce à son pouvoir d’achat immobilier qui permet d’accéder en moyenne à 58 m² – ce qui place la ville à la 17ème position de ce classement spécifique.

Vient ensuite Strasbourg, avec 14,3 offres de CDI pour 100 habitants. 7ème au classement général, la capitale de l’Europe affiche des prix de l’immobilier élevés : 44 m² accessibles contre 46 m² en 2018. Bordeaux présente un profil similaire : 6ème ville de France pour l’emploi (13,8 offres de CDI), la métropole est très chère sur le plan immobilier avec seulement 32 m² accessibles, ce qui la place en 29ème position, juste avant Paris. Cet aspect pénalise l’ex-belle endormie qui figure à la 20ème position du classement général.

Avec 10,8 offres en CDI, Caen arrive en 8ème position de l’emploi et en 9ème place du classement général grâce à un pouvoir d’achat immobilier qui permet d’accéder en moyenne à 57 m². Parmi les villes du sud de la France, Toulouse fait bonne figure, avec 10,6 offres en CDI. Cependant, avec 45 m² accessibles, la ville rose ressort 16ème du baromètre global. Une situation sensiblement différente de Metz qui affiche un taux d’offres en CDI semblable (10,2 %), mais profite de son pouvoir d’achat immobilier (61 m²) pour se hisser à la 8ème place du classement. A l’Ouest, Rennes se distingue par sa situation équilibrée : 15ème au classement général, la capitale de la Bretagne bénéficie d’un marché de l’emploi dynamique avec 10 offres en CDI pour 100 habitants et 48 m² accessibles en immobilier. Dijon vient compléter le palmarès des bons élèves de l’emploi et se hisse à la 12ème place nationale, avec 9 offres en CDI pour 100 habitants et une position de milieu de classement en immobilier avec 57 m² accessibles.

Lille, la glissade du champion

Première du baromètre Work & Live en 2017 et deuxième en 2018, Lille chute cette année à 14ème place. Si les prix de l’immobilier ont stagné – 51 m² accessibles contre 49 m² l’année dernière, la plaçant à la 22ème place – Lille est surtout victime d’une baisse des offres d’emploi : « Lille affiche cette année 9,5 offres en CDI pour 100 habitants, contre 10,7 en 2018 », explique Thomas Allaire.

Mulhouse, Perpignan et Limoges, à l’extrême opposé de Paris

Placées aux 17ème, 23ème et 27ème rang du baromètre, Mulhouse, Perpignan et Limoges souffrent toutes trois d’un manque d’offres d’emploi : respectivement 3,9 offres de CDI pour 100 habitants, 2,3 et 2,1. A l’inverse, elles sont très bien classées en termes de pouvoir d’achat immobilier avec 119 m² accessibles en moyenne à Mulhouse, 106 m² à Perpignan et 97 m² à Limoges. A l’autre extrême, Paris arrive à la 10ème place du classement de l’emploi avec 10,4 offres de CDI pour 100 habitants, un chiffre en hausse par rapport à 2018 où la capitale offrait 6,8 % d’offres en CDI. Mais Paris a aussi vu les prix de l’immobilier s’envoler, et tout comme en 2018, la surface accessible est de 22 m² pour un salaire moyen. 26ème du baromètre Work & Live, Paris est toujours attractif économiquement mais il est très difficile de s’y loger.

Clermont-Ferrand, la bonne surprise

10ème au classement général, Clermont-Ferrand peut compter sur un marché de l’emploi plutôt dynamique (7,8 offres en CDI), ce qui la place à la 18ème place pour le critère emploi. Et la ville figure à la 9ème place en termes de pouvoir d’achat immobilier, avec 71 m² accessibles.

Le Centre et le Pays de la Loire, des résultats contrastées

Parmi les villes du Centre et de l’Ouest figurant au classement, Tours occupe la meilleure place. Le jardin de la France figure au 11ème rang du classement général, avec un taux d’offres en CDI de 8,3 pour 100 habitants ce qui la place à la 13ème position. La ville occupe en même temps le 11ème rang immobilier avec 65 m² accessibles. Angers et Le Mans présentent des taux d’offres en CDI proches, avec 7,8 et 5,6 offres de CDI pour 100 habitants, figurant ainsi à la 13ème et 19ème place du baromètre mais tout comme en 2018, Le Mans affiche un pouvoir d’achat immobilier élevé avec 80 m² disponibles. Nantes ne ressort qu’à la 21ème place du classement : les offres d’emploi sont en hausse (9,2 contre 8,3 offres en CDI en 2018), mais la ville est pénalisée par les prix de l’immobilier (45 m² accessibles).

L’arc méditerranéen, toujours en queue de peloton

Enfin, les 4 grandes villes du pourtour méditerranéen figurent toujours en fin de classement, avec Montpellier 24ème, Toulon 25ème, Nice 28ème, Marseille 29ème et Nîmes dernière. Elles affichent toutes cinq moins de 5 offres en CDI pour 100 habitants (2,7 pour la Cité Phocéenne et 1,8 pour Nîmes). Si le pouvoir d’achat immobilier a augmenté, notamment à Toulon et Marseille, Nice figure parmi les villes les plus chères, avec 39 m² accessibles, la plaçant au 27ème rang, juste avant Lyon et Bordeaux.

 

« Cette 3ème édition du baromètre Work & Live est pleine de surprises et démontre une fois de plus que les villes « tendance » du moment n’offrent pas toujours le meilleur compromis en termes d’emploi et de logement – soit l’immobilier est cher comme à Bordeaux et à Lyon, soit l’emploi n’est pas au rendez-vous comme sur le pourtour méditerranéen. Les villes moyennes, à l’instar de Besançon et Orléans, confirment qu’elles savent tirer leur épingle du jeu », observent Maël Bernier et Thomas Allaire.

 

Par MySweet Newsroom