Location saisonnière Airbnb, Booking.com… 5 erreurs à ne pas commettre dans votre annonce de location

Une petite erreur dans une annonce de location saisonnière en ligne peut vite dissuader les voyageurs. La conciergerie BnB Welkeys fait le point sur les erreurs à éviter lors de la présentation de votre annonce en ligne.

© adobestock

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Si aucune attention particulière n’est portée à l’aspect visuel de l’annonce, cela se fera ressentir tout de suite. Eh oui, le texte descriptif peut être rédigé à la perfection, une belle première photo est ce qui va, en premier lieu, attirer les voyageurs pendant leur recherche et les inciter à cliquer pour découvrir l’intégralité de l’annonce.

Erreur n°1 : Négliger la qualité des photos

Photos floues, clichés de mauvaise qualité et manque de lumière sont à bannir. Et le mode portrait est également proscrit ! La concurrence est telle qu’il n’est pas possible de se permettre de négliger ce point. La règle est simple : il faut donner envie à quiconque voit l’annonce de venir loger dans le bien proposé. Pour ce faire, ce bien doit donc être parfaitement rangé et aménagé avant de prendre ces photos. Choisir un jour de beau temps, faire les lits comme si des vacanciers arrivaient le jour-même, réduire au maximum la présence d’objets personnels dans le logement et ne pas hésiter surtout à varier les angles dans une même pièce.

Mettre également chaque aspect unique de la location en avant. Une salle de jeux pour les enfants ? Une photo. Un salon de jardin ? il s’agit également de le montrer. Le petit-déjeuner est proposé aux hôtes ? La photo d’une table bien garnie sera un plus. Il est bienvenu de s’adapter au public présent et aux prestations proposées. Autre conseil : Ne pas hésiter à prendre la façade du logement en photo, ainsi que la vue. Cela aidera les futurs voyageurs à se projeter mais aussi à se repérer une fois arrivés sur les lieux.

Erreur n°2 : Bâcler la rédaction de la description

Tout comme pour les photos, il convient de bien soigner le contenu textuel de l’annonce. Un titre accrocheur qui se démarque par rapport aux locations environnantes, une absence totale de fautes d’orthographe et c’est déjà très bien parti !

Le but consiste en fait à être le plus exhaustif possible tout en restant concis. Pour y parvenir sans trop de difficultés, il s’agit de se mettre à la portée et à la place des voyageurs et appréhender toutes les questions qu’ils pourraient se poser au sujet de la location. Il convient de rester précis sur le nombre de couchages, la superficie du logement et bien indiquer ce qui est mis à la disposition des hôtes (serviettes de toilette, place de parking, café, gel douche…). Moins il y aura d’interrogations et plus il y aura de réservations !

Outre la présentation du logement et de ses équipements, les locataires sont aussi très friands de suggestions (restaurants, musées, marchés, parcs, lacs, points de vue…). Encore une fois, il s’agit de s’adapter au type de public ciblé.

Erreur n°3 : Camoufler la vérité

L’appartement à louer est situé au 5ème étage dans un immeuble sans ascenseur ? L’unique couchage de la location est un canapé convertible ? Il n’est pas judicieux d’attendre pas l’arrivée des voyageurs pour le mentionner. De même, ne pas minimisez les distances et ne pas surestimez le calme du quartier. Si ce dernier est plutôt animé, dîtes le tout simplement.
Eh oui, si le bien mis en location comporte des points plus négatifs que d’autres, il convient tout de même de les faire apparaître dans l’annonce. Tenter de les omettre peut parfois s’avérer pire que de les souligner car cela peut engendrer de mauvais commentaires suite à un séjour. Et ceux-ci peuvent avoir des répercussions négatives sur le positionnement et référencement dans les résultats de recherche ! En effet, lorsqu’ils sont trop nombreux, les mauvais avis entraînent – sur Airbnb – la mise en pause de l’annonce, ce qui a un impact direct sur les réservations.

Erreur n°4 : Ignorer les mauvais commentaires

Une fois postés par les voyageurs ayant séjourné dans la location saisonnière, les commentaires font, que nous le voulions ou non, partie intégrante de l’annonce. Ils définissent une note globale et peuvent alors constituer un critère crucial pour beaucoup de voyageurs. Par ailleurs, une plateforme comme Airbnb accorde une grande importance à la réactivité et au taux de réponse des hôtes. Il est donc dans l’intérêt de tous de répondre à chacun des commentaires et aborder les remarques négatives avec une attention particulière.
Tout en restant diplomate et empathique, il est bienvenu de remercier les voyageurs d’avoir pris le temps de faire un retour et de s’excuser lorsqu’un problème est survenu lors de leur séjour. Ces réponses n’ont pas pour seul but d’éclaircir la situation avec les auteurs de ces mauvais avis, elles sont aussi souvent consultées par les futurs locataires avant de réserver ou non un logement. Il faut donc également penser à eux lors de la rédaction des réponses.

Erreur n°5 : Ne pas mettre à jour votre annonce

Pour finir, une annonce se doit d’être toujours à jour. En effet, il est nécessaire de la faire évoluer au fil du temps, que ce soit en fonction des avis reçus, des disponibilités ou encore des éléments modifiés dans le logement.

En fonction des commentaires des précédents locataires et des interrogations qu’ils ont pu avoir avant et pendant leur séjour, compléter la description de la location s’avère pertinent. Ainsi, les futurs voyageurs seront moins susceptibles de manquer d’informations. Par ailleurs, mettre à jour les suggestions de lieux à visiter en s’adaptant à la saison est aussi un point positif. Citer un parc aquatique n’aura par exemple pas grand intérêt une fois l’été fini.
Outre la description du logement, il s’agit de rester très attentif à la mise à jour du calendrier afin d’éviter des annulations, très peu appréciées des guests. Les annulations et refus de réservations récurrents peuvent, tout comme les mauvais retours, causer une désactivation de l’annonce.

Enfin, la mise à jour concerne aussi le prix ! Un tarif ayant été établi pour la haute saison ne peut rester inchangé durant la basse saison. Il convient donc de le modifier notamment en fonction de la demande, de la concurrence ou encore de l’évolution du marché.

Par MySweet Newsroom