La vente à prix ajusté, plus intéressante que le viager selon 83% des seniors
Pour tirer des revenus de son logement, il y a le viager et il y a aussi la vente à prix ajusté, un concept développé par Monetivia une start-up spécialisée en immobilier et en ingénierie patrimoniale. Pour faire à leurs difficultés financières, un tiers des seniors serait prêt à l’envisager.
La monétisation du logement remédie aux difficultés financières des seniors
La moitié des seniors fait face à des difficultés financières au quotidien selon une étude OpinionWay* pour Monetivia, réalisée en août dernier.En effet, depuis plusieurs années, le niveau de vie des seniors se dégrade : 49% d’entre eux – âgés de 70 ans et plus – indiquent avoir des difficultés financières. Dans le détail, 31% déclarent ainsi que leur patrimoine et leurs revenus sont insuffisants pour leur permettre de se faire plaisir, 34% pour appréhender l’avenir sereinement et 35% pour léguer un héritage à leurs enfants. Enfin, plus d’un sénior sur 10 (12%) estime que son patrimoine et ses revenus ne sont pas suffisants pour vivre décemment.
Pour gagner en aisance financière, 34% des séniors seraient donc prêts à adopter une solution visant à tirer des revenus de leur logement. Parmi eux, 18% envisageraient de monétiser leur logement, c’est-à-dire le vendre tout en conservant le droit de continuer à y vivre. On observe donc que la monétisation du logement est aujourd’hui perçue par les seniors comme une solution permettant d’améliorer leur confort financier et de gagner en tranquillité d’esprit. Pour ceux qui envisagent cette solution, 35% le feraient pour améliorer leur quotidien, 33% pour se faire plaisir et 31% pour constituer une épargne pour l’avenir. Par ailleurs, pour 32%, cette monétisation offrirait la possibilité de faire des donations à leurs enfants de leur vivant, un coup de pouce qui apparait indispensable pour nombre d’entre eux.
Le viager n’est pas envisageable pour les seniors qui ont des enfants
Malgré cette volonté de tirer profit de son logement, 82% des seniors propriétaires n’envisagent pas la vente en viager, avec une différence notable entre les seniors ayant des enfants (soit 90% de la population) et ceux qui n’en ont pas (les 10% restant). En effet, 52% des seniors propriétaires sans enfants n’envisagent pas cette solution, alors que ce chiffre s’élève à 85% pour les propriétaires avec enfants. Autrement dit, les seniors ayant des enfants, sont trois fois moins enclins à la vente en viager que les autres, signe que des alternatives doivent être pensées.
La vente à prix ajusté mieux adaptée aux besoins des familles
Une autre solution de monétisation du logement existe, la vente à prix ajusté. Développée avec des notaires et l’assureur Allianz, elle vise à corriger les défauts du viager aux yeux des seniors ayant des enfants. 83% des seniors interrogés estiment que la vente à prix ajusté s’avère aussi (35%) voire plus intéressante (48%) que la vente en viager et près d’un sénior sur cinq (propriétaire de son logement) se déclare intéressé par cette solution. Dans le détail, les seniors retiennent comme avantages de cette solution le fait d’avoir l’assurance de ne pas brader leur logement (38%) et l’assurance d’un prix de vente final toujours proche de la valeur de leur logement (34%). Enfin, 21% d’entre eux sont sensibles au fait que l’acheteur ne parie pas sur le décès prochain du vendeur, contrairement à ce qui se produit dans une vente en viager.
*Cette étude pour Monetivia a été adressée à un échantillon de 1020 personnes, représentatif de la population française, âgée de 70 ans et plus, entre le 19 et le 24 août 2020.