Étude immobilier / Intensité sonore : Le 8e, le 3e et le 4e arrondissement de Paris sont les plus bruyants

Dans quels arrondissements de Paris a-t-on les oreilles qui chauffent ? Spécialiste de la gestion locative en ligne, Flatlooker a mené une étude pour connaître les arrondissements les plus paisibles et les plus bruyants de la capitale. Vous voulez du calme? optez pour le 6e et le 7e !

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L’intensité sonore faisant partie des critères déterminants dans la recherche d’un bien, la plateforme s’est attelée à comparer l’intensité sonore par étage et par emplacement de fenêtres … Alors que le confinement a permis de diminuer drastiquement les nuisances sonores subies par les parisiens durant deux mois, la vie a vite repris son cours dès le 11 mai, date du déconfinement. Spécialiste de la gestion locative en ligne, Flatlooker a mené une étude pour connaître les arrondissements les plus paisibles et les plus bruyants de la capitale. Voici les principales conclusions de cette enquête.

Le 8e, le 3e et le 4e arrondissement de Paris : les mauvais élèves

D’après l’étude menée par Flatlooker, le 8e, le 3e et le 4e arrondissement de Paris sont les plus bruyants, avec une intensité sonore de 48,6 décibels pour le 8e, 47,9 dB pour le 3e et 47,5 pour le 4e arrondissement.

« Cette année le 8e arrive en tête des arrondissements les plus bruyants de Paris, tout particulièrement dans le secteur des Champs Élysées avec sa circulation toujours très dense. Les 3e et 4e arrondissements de Paris sont quant à eux marqués par une forte concentration de bars / restaurants, dont l’extension des terrasses n’a fait qu’intensifier les nuisances sonores ces derniers mois », explique Nicolas Goyet, co-fondateur de Flatlooker.

Le 7e et le 6: les bons élèves

A l’inverse, les deux arrondissements les plus calmes sont le 7e arrondissement avec seulement 43,7 dB et le 6e arrondissement avec 44,9 dB.

« Contrairement à l’année dernière, le 7e arrondissement est devenu le plus calme de Paris depuis le COVID. Peu de circulation suite à la fermeture de la Tour Eiffel, monument emblématique de la ville, beaucoup de logements et peu de restaurants en sont les trois raisons principales », précise Nicolas Goyet.

Plus de calme avec un logement donnant sur cour ou jardin

L’intensité sonore dépend d’autres critères évidents tels que l’emplacement du logement dans la copropriété. S’il donne sur une cour ou un jardin, l’intensité sonore moyenne mesurée par les équipes de Flatlooker dans Paris est de 43,4 décibels fenêtres ouvertes, 37,7 fenêtres fermées. Si le logement se situe au niveau d’une rue piétonne, l’intensité sonore moyenne grimpe à 47,1 dB fenêtres ouvertes et 38,3 fenêtres fermées. Plus bruyant encore, un logement donnant sur une route ouverte à la circulation a une intensité sonore moyenne de 47,3 dB fenêtres ouvertes et 39,2 fenêtres fermées !

« Il est donc primordial, pour les amateurs de calme, de s’orienter vers des locations donnant sur cour ou jardin. En effet, mêmes fenêtres fermées, ces logements sont nettement plus calmes que les biens donnant sur rue», poursuit Nicolas Goyet.

L’étage : quelle incidence sur le bruit ?

Flatlooker a en outre voulu savoir si l’étage avait une incidence sur le bruit. Fenêtres fermées, les résultats ne font rien ressortir de particulier. En revanche, lorsque l’intensité sonore a été mesurée fenêtres ouvertes, on s’aperçoit qu’elle augmente avec les étages, pour progressivement descendre à partir du 5e étage.

« Cela peut sembler contre-intuitif mais, du fait de la réverbération du bruit sur les façades, les étages élevés ne sont pas les plus calmes alors que le rez-de-chaussée l’est. A partir du 7e étage, le logement est suffisamment haut pour que le bruit de la rue se fasse moins entendre», conclut Nicolas Goyet.

*Étude menée sur les derniers 1 067 logements référencés sur Flatlooker.com via sonomètre.

Par MySweet Newsroom
Cette année le 8e arrive en tête des arrondissements les plus bruyants de Paris, tout particulièrement dans le secteur des Champs Élysées avec sa circulation toujours très dense. Les 3e et 4e arrondissements de Paris sont quant à eux marqués par une forte concentration de bars / restaurants, dont l’extension des terrasses n’a fait qu’intensifier les nuisances sonores ces derniers mois.
Nicolas Goyet, co-fondateur de Flatlooker