Immobilier de prestige : Bilan étonnamment positif après la première semaine de reconfinement
Quelles conséquences aura ce nouveau confinement sur le marché ? Observe-t-on des similitudes avec le 1er ? Leader de l’immobilier de prestige avec 53 agences en France, Sotheby’s International Realty France – Monaco, dresse un état des lieux de la première semaine de reconfinement.
Comme le reste de la nation, les professionnels de l’immobilier de prestige se demandent quelles seront les conséquences du nouveau confinement sur leur marché. Il faut se rappeler que lors du premier confinement les transactions avaient cessé net mais une activité virtuelle avec les acheteurs s’était poursuivie. Aujourd’hui il y a des différences importantes entre le premier et le deuxième confinement. Leader de l’immobilier de prestige avec 53 agences en France, Sotheby’s International Realty France – Monaco, dresse un état des lieux de la première semaine de reconfinement.
Ce qu’il est encore permis de faire
- Première bonne nouvelle : les signatures sont maintenues. Le nouveau confinement n’empêche pas les signatures de compromis ou d’actes de vente qui doivent avoir lieu en novembre. Deux solutions sont possibles : la signature dans l’étude du notaire ou la signature dématérialisée qui a été inaugurée lors du premier confinement. Il n’y a donc, de ce côté-là, pas de raison de retarder des transactions en cours.
- Deuxième bonne nouvelle : les déménagements sont autorisés pour les acheteurs et pour les locataires.
- Troisième bonne nouvelle : les visites pour estimer un bien et celles pour la prise de photos, la production de vidéos et la réalisation de visites virtuelles sont aussi autorisées pendant cette période. Les diagnostics techniques immobiliers obligatoires pour louer ou vendre un logement (performance énergétique, plomb, amiante, électricité, etc.) peuvent toujours être réalisés pendant le confinement, que le logement soit occupé ou libre.
Ce qui est interdit …
Les visites sur place avec les clients, que ce soit pour vendre ou louer, sont interdites pendant le confinement. Mais les visites virtuelles en faisant un tour en FaceTime ou outil similaire effectuées par un agent immobilier sur place sans client sont autorisées, évidemment en respectant les gestes barrières. En complément de cette visite à distance en temps réel qui permet déjà à un acheteur potentiel de se projeter, d’autres outils prennent une importance encore plus élevée dans le contexte actuel tels que des vidéos et des visites virtuelles 3D préenregistrées.
Bien que les agences immobilières doivent rester fermées au public, il est possible pour elles d’assurer une permanence (en respectant les règles sanitaires) et de rester ainsi joignable pour leurs clients. Par ailleurs si l’agence est une vitrine importante en temps normal, les réseaux sociaux et les contacts directs par téléphone, emails et même SMS avec les clients restent des relais de visibilité et de prise de contacts pour faire avancer et mûrir des projets immobiliers.
Des options encore disponibles
Il faut savoir que les états des lieux d’entrée et de sortie restent aussi possibles, que les chantiers continuent (les clients peuvent maintenir et programmer leurs travaux, grâce au fait que les professionnels aient mis en place des protocoles sanitaires après la première vague de contamination), que les autorisations d’urbanisme sont encore étudiées par l’administration (possibilité de préparer et déposer des dossiers comme une demande pour un permis de construire, etc.), et enfin que les banques et établissements de crédit, même s’ils ont durci leurs conditions d’obtention de prêt, continuent de travailler et de traiter les demandes de crédit immobilier. Dans les grandes lignes, les agents immobiliers peuvent donc continuer à exercer, et ce de manière bien plus libre que lors du premier confinement.
Des indications positives après la première semaine du confinement
« Il semble que ce deuxième confinement ait même encore renforcé le désir de certains de changer de vie et ainsi accroître le phénomène déjà constaté lors du premier confinement. Pendant la première semaine du reconfinement le réseau Sotheby’s International Realty France – Monaco a enregistré non seulement la finalisation des transactions en cours (signature des actes authentiques), mais également la conclusion de nouvelles transactions motivées par la nouvelle situation. Par exemple, une propriété dans le sud-ouest pour plus de 8 millions d’euros et une propriété à Paris pour plus de 15 millions d’euros ont été vendues pendant la première semaine du reconfinement », rapporte Alexander Kraft, PDG de Sotheby’s International Realty France – Monaco.
L’envie de se mettre au vert toujours présente
« Les motivations aujourd’hui sont les mêmes que celles observée lors du premier confinement. La première : « surclasser » sa résidence principale avec un bien disposant d’un extérieur (jardin, terrasses, balcon), ou plus grand, ou encore mieux localisé (plus vert ou plus calme). Nous constatons aujourd’hui encore une vraie volonté de « se mettre au vert » : nous avons par exemple vendu récemment une villa remarquable de 300 m² avec 400 m² de jardin dans le Triangle d’or de Deauville, à proximité du casino, pour près de 3 M€. Ou encore une maison de moins de 200 m² dans Deauville, proche de l’hippodrome, pour 1,5 M €, avec un jardin de 300 m². Dans les Hauts-de-Seine notamment, nous avons beaucoup vu en octobre de Parisiens cherchant de la verdure en cas de nouveau confinement. Nous avons vendu par exemple une maison de 420 m² à 4,8 M€ à Vaucresson, avec plus de 2 500 m² de jardin, ou encore une maison de plus de 370 m² à Garches pour plus de 2,5 M€, avec un jardin d’environ 2 500 m². »
Changer de vie motive certains acheteurs
« La deuxième motivation c’est l’acquisition d’une résidence secondaire pour pouvoir s’y réfugier de temps en temps et sécuriser son patrimoine. La troisième c’est un véritable changement de vie : quitter la ville pour s’installer en périphérie afin de jouir d’une meilleure qualité de vie et de télétravailler tout en restant proche des commodités qu’offrent les villes. La volonté du gouvernement de pousser et d’accompagner plus encore les Français vers le télétravail, afin de lutter contre la propagation du Covid-19, justifie pleinement cette tendance. Les personnes qui hésitaient lors du premier confinement à changer d’habitation semblent maintenant décider à le faire », poursuit-il.
« En résumé, nous restons prudemment optimistes, conclut-il. Ce qu’il est encore possible de faire aujourd’hui nous permet de pouvoir exercer assez correctement notre métier vu la situation globale et de garder plus que jamais le lien avec nos clients, même si c’est de manière différente. Les premiers signes sont étonnamment encourageants. »
Il semble que ce deuxième confinement ait même encore renforcé le désir de certains de changer de vie et ainsi accroître le phénomène déjà constaté lors du premier confinement. Les motivations aujourd'hui sont les mêmes que celles observée lors du premier confinement. La première : « surclasser » sa résidence principale avec un bien disposant d'un extérieur ou plus grand ou encore mieux localisé.