« Bien vieillir chez soi doit être un droit accessible à tous », Marc de Saint Roman

Marc de Saint Roman, Président de Sérénya, plaide pour le développement des villages séniors comme solution sécurisante pour les 3 et 4ème âges aussi bien pour eux que pour leurs proches. Une solution accessible à tous les budgets qui se prévoit en matière de gestion de patrimoine.

Marc de Saint Roman

© adobestock

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Un sénior sur deux a déjà chuté à son domicile. C’est ce que révèle l’enquête IFOP du 1er décembre dernier conduite en partenariat avec Assurance Prévention. 60 % des chutes surviennent à l’intérieur du domicile (escaliers, salon / salle à manger) et 48 % aux abords du foyer (cour, jardin, garage…).

Première cause de mortalité des plus de 65 ans, cette typologie d’accident est aussi à l’origine de nombreux handicaps qui accélèrent la perte d’autonomie. Le maintien à domicile, actuellement favorisé pour un vieillissement serein devient alors complexe, pour ne pas dire impossible. 

En effet, malgré l’importance du risque qu’ils peuvent encourir, seuls 16 % des seniors ont aménagé leur logement pour le prévenir. Les principaux aménagements effectués se focalisent souvent dans les sanitaires et la salle de bain pour faciliter l’appui ou le mouvement. Ils peuvent porter aussi sur l’adaptation des différentes pièces de l’habitation mais s’avèrent vite coûteux. De même, l’amélioration de l’éclairage, la facilitation de la circulation dans la maison sont moins fréquentes, alors qu’elles sont pourtant simples et peu onéreuses.

Le bien-vieillir est une question de société qui doit concerner les acteurs privés comme publics

A ce titre, le 25 novembre dernier, la Cour des comptes a publié son rapport sur la dépendance des personnes âgées montrant l’urgence de renforcer la prévention des chutes pour un allongement de leur espérance de vie en bonne santé au domicile. 

Pour parvenir à cet objectif, il est indispensable d’inculquer une culture de l’autonomie aux Français de sorte à ce qu’ils ne se retrouvent pas, lorsque des problèmes surviennent, face à une impasse en termes de solutions. De même, que leurs proches puissent les savoir en sécurité, sans supporter le poids de la dépendance telle qu’ils doivent la vivre actuellement. Enfin, que l’on mette un terme à l’isolement qui entoure bien souvent nos aînés alors que les 3ème et 4ème âges devraient être des périodes de sérénité. En France, nous avons plusieurs modèles pour répondre au bien-vieillir chez soi. Il existe en effet les résidences séniors classiques qui proposent des appartements allant de 25 à 50 m², avec des services de confort onéreux et inadaptés, sans aide à la dépendance. Les habitants ne se côtoient finalement pas et repartent vers les structures classiques type EPHAD, dès les premières pertes d’autonomie. Que dire également de la  maison de retraite ? Tout le monde s’accorde à dire qu’elle modifie les relations sociales familiales, limite les sorties et de ce fait, impacte la vie sociale. De même,  que dire du reste à charge que l’entourage doit supporter pour permettre une vie digne à leurs aînés ? 

Notre Groupe Sérénya, spécialiste des Villages Résidentiels pour seniors autonomes et dépendants a pris sa part de responsabilité dans ce domaine. Certes, on nous arguera que nous sommes des promoteurs animés par la vente de notre solution résidentielle séniors.  Cependant, nos villages ne coûtent rien à l’Etat et aux collectivités locales. Ils permettent également aux Français intéressés par le régime de loueur meublé non professionnel  d’investir dans un marché porteur et sécurisé, sans sinistralité, tout en optimisant leur fiscalité pour une cause humaine. 

Concept unique en France

Unique en France, notre concept de maisons au sein d’un village résidentiel est accessible dès 60 ans. Ces villages répondent aux besoins spécifiques des 3ème et 4ème âges qu’ils soient autonomes ou dépendants. C’est-à-dire, un cadre de vie à taille humaine, avec des maisons modernes, confortables, sécurisées permettant le maintien à domicile en cas de dépendance. Nous avons misé sur les services d’aide à la personne à la carte, optimisés en fonction des besoins spécifiques des résidents, contrairement aux résidences classiques qui proposent d’emblée des forfaits basiques compris ou obligatoires, dont l’utilité demeure discutable ou mal adaptée.  Au centre de chaque village senior se trouve un clubhouse, cœur des échanges,  pour exercer des activités, faire du sport ou organiser des festivités. Un concierge présent 6 jours sur 7, un animateur et un jardinier sont à leur disposition pour échanger et faciliter leur vie. Enfin, un studio réservé au logement des familles en visite a également été aménagé. De quoi rendre la vie agréable à tous les résidents autonomes, certes, mais que faire lorsqu’ils ne le sont plus ? C’est sur ce point que nous nous distinguons : une équipe  d’auxiliaires de vie et de santé est à la disposition des résidents dépendants de jour comme de nuit pour les assister dans tous les actes de la vie quotidienne et intervenir en cas d’incident. Une aide accessible à tous les budgets, respectueux des rythmes et habitudes des résidents et encourageant le maintien de l’autonomie. 

Villages de riches ?

Absolument pas ! Nos maisons sont accessibles au plus grand nombre. Le budget pour un locataire autonome va de 700 à 1100 euros mensuels selon le type de maison. Mais il est également possible de les acquérir à partir de 145.000 €.  De ce fait, la grande majorité des séniors peut avoir accès à un logement dans un Village Résidentiel SERENYA. Ce qui n’est pas le cas des EHPAD ou des résidences services classiques où les coûts mensuels sont estimés entre 1 400 et 3 000 euros d’une personne seule à un couple. En tenant compte du revenu moyen des personnes en âge de la retraite, à peine 10 % d’entre eux peuvent se permettre d’habiter dans une résidence senior classique. Cela explique le taux d’occupation de 100% de nos villages dont plusieurs sont actuellement en exploitation situés en région Centre-Val de Loire et la forte demande qui explique notre déploiement sur toute la France. 

Par MySweet Newsroom