Immobilier : « Mon quinquennat à la tête de la FNAIM », Jean-Marc Torrollion

Jean-Marc Torrollion, président de la FNAIM est l’invité d’Ariane Artinian . Au cours de cette interview réalisée en live du Congrés 2022, il évoque ses succès et ses échecs pendant les 5 années passées à la présidence du syndicat immobilier.

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Jean-Marc Torrollion, président de la FNAIM jusqu’à la fin de l’année est l’invité de Mon Podcast Immo. Au micro d’Ariane Artinian, il dresse le bilan de son quinquennat à la tête de la Fédération nationale de l’immobilier, revient sur ses succès et parle aussi de ses échecs. Cette interview a été réalisée en live du Congrès 2022 de la FNAIM. Extraits choisis.

Mon Podcast Immo : Quel bilan dressez-vous de ces cinq années à la tête de la Fnaim ?

Jean-Marc Torrollion : En cinq ans nous avons conquis 1 500 adhérents supplémentaires, nous avons construit notre puissance financière, nous imprimons un rayonnement qui est reconnu, la Fnaim est identifiée en tant que syndicat professionnel, nous avons eu Vesta — avec ses hauts et ses bas –, les ordonnances de la copropriété que nous avons dû négocier, bien sûr la gestion de la période covid, la négociation de la loi Climat et Résilience, nous avons connu quatre ministres… Enfin, nous nous sommes beaucoup professionnalisés avec une vrai direction politique, une direction générale des services, un cabinet de relations d’affaires pour appuyer nos démarches vis-à-vis de l’ensemble des parlementaires, des élus et des administrations qui comptent.

Mon Podcast Immo : Quelles sont les trois actions emblématiques à retenir de votre quinquennat ?

Jean-Marc Torrollion : D’abord, la conquête de notre identité professionnelle protégée par la loi (avec la protection de notre dénomination et Vesta), ensuite une réforme majeure de la copropriété qui a concerné 10 millions de logements et, en interne, une fédération plus puissante que jamais.

Mon Podcast Immo : A contrario, quelles sont vos déceptions ?

Jean-Marc Torrollion : Je parlerais même d’échecs comme le rapprochement avec l’Unis que je n’ai pas réussi à mener à son terme ou encore la modernisation de la fédération avec la création d’une chambre nationale des agents commerciaux de la Fnaim, pour laquelle je n’ai pas obtenu la majorité. Tout est en place pour que mon successeur puisse reprendre ce dossier positivement.

Mon Podcast Immo : Et sortir de la scission réseaux de mandataires et agents immobiliers ?

Jean-Marc Torrollion : Aujourd’hui, il y a 15 réseaux de mandataires au sein de la Fnaim. Les adhérents sont prêts à entendre cette réalité. Ce qu’ils ne veulent pas c’est que le métier soit tiré vers le bas. Notre enjeu, c’est de partager nos valeurs de professionnalisme et ce dans le cadre de la loi Hoguet.

Mon Podcast Immo : Qu’avez-vous appris sur vous-même au cours de ces cinq années ?

Jean-Marc Torrollion : Je suis heureux de ne pas avoir atteint mon seuil de compétences dans cette fonction, c’est toujours un challenge, c’est du travail et il faut savoir très bien s’entourer. J’ai aussi appris à fédérer et à embarquer toute une équipe. Pour moi, ce fut une expérience exceptionnelle.

Mon Podcast Immo : Vous concluez cette expérience par un livre « Cinq ans à agir pour le logement »…

Jean-Marc Torrollion : C’est le récit, qui se veut modeste, de ce mandat. On y apprend quelques anecdotes, la façon dont nous travaillons, les enjeux que nous avons dû affronter avec trois séquences : une séquence très forte, 2018-2019 ; une séquence rude, 2020-2021 et une séquence de sortie avec des frustrations. Beaucoup de monde s’y reconnaîtra…

Par MySweetImmo