Immobilier : Icade envisage de céder son parc de bureaux obsolètes ou mal situés

Icade, engagé dans la cession de son volumineux portefeuille d’hôpitaux et cliniques, a entamé une revue de ses actifs dans l’immobilier de bureaux afin de céder ou transformer ceux devenus obsolètes.

Un immeuble de bureau moderne

© adobestock

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« On a fait un travail de fond sur la revue de nos actifs bureaux« , a indiqué Nicolas Joly, nouveau directeur général de la filiale immobilière de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), qui a publié lundi ses résultats semestriels.

« A peu près les trois-quarts de nos actifs bureaux sont adaptés pour répondre aux questions de centralité, de flexibilité et environnementales« , dit-il, le reste étant divisé entre bureaux situés dans des territoires « en sur-offre » et bureaux obsolètes que le groupe songe à céder ou reconvertir.

Icade compte sur son activité dans la promotion immobilière pour faciliter ces transformations.

L’annonce du prochain plan stratégique du groupe interviendra « entre fin 2023 et début 2024, en fonction de l’évolution du contexte macroéconomique« , a promis Nicolas Joly.

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Vente de la foncière de santé

Icade est en train de vendre sa foncière de santé, qui possédait des établissements en France, Allemagne, Italie, Espagne et Portugal, à la société de gestion immobilière Primonial REIM.

Elle en a déjà cédé près des deux tiers, ce qui lui a rapporté 1,4 milliard d’euros et lui permet de réduire drastiquement sa dette, passée de 6,6 milliards à 2,9 milliards d’euros.

« Icade n’était plus en mesure de nourrir durablement la croissance de cette activité« , a justifié Nicolas Joly.

Le produit de cette vente doit être partagé en deux temps avec les actionnaires, auxquels sera proposé un dividende exceptionnel de 2,54 euros en 2024 puis à nouveau en 2025.

Le dividende courant sera lui fixé au « minimum légal« , selon Nicolas Joly, et supérieur à celui versé en 2022 qui était de 4,33 euros.

Au premier semestre, son chiffre d’affaires retraité de la foncière santé s’est élevé à 697 millions d’euros, en hausse de 1% sur un an à périmètre constant, et en baisse de 20% en valeur absolue.

Le cash-flow net courant, indicateur de rentabilité qu’il utilise pour établir ses objectifs, s’élève à 111 millions, en hausse de 0,4% à périmètre constant et en baisse de 46% en valeur absolue.

Pour 2023, le groupe se fixe un objectif d’un cash-flow net courant entre 2,96 et 3,05 euros par action.

Par MySweetImmo avec AFP