Crédit immobilier : comment bénéficier des meilleures offres en 2018 ?

La saisonnalité dans l’immobilier n’est plus une vérité. L’analyse de de Karl Sivignon, Président Fondateur, Arturo-credit.com.

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La saisonnalité dans l’immobilier a longtemps été une vérité. Beaucoup conseillent d’acheter en hiver, où le nombre d’acquéreurs était traditionnellement moins important et faisait ainsi baisser la demande et les prix. Pour les vendeurs, quant à eux, il a été recommandé de sauter le pas au printemps où nombreux étaient ceux qui cherchaient des biens potentiels. Mais avec des taux historiquement bas, la situation a diamétralement changé depuis quelques années.

Aujourd’hui, chaque client compte

En 2017, les taux se sont enfin stabilisés à environ 1,5% sur 20 ans et ne sont pas susceptibles de remonter de façon significative dans les années à venir. Cette situation inédite a ainsi obligé les banques traditionnelles à s’adapter. Leur stratégie consistait à augmenter le nombre de clients pour ainsi essayer de maintenir la rentabilité. Aujourd’hui, chaque client compte. Et c’est d’autant plus vrai dans le contexte des derniers changements législatifs, comme l’amendement Bourquin, qui encouragent la concurrence sur le marché.

Forcées à diminuer leurs coûts de fonctionnement, les banques cherchent désespérément des économies. C’est ainsi que sont nées dans les dernières années des filiales 100% digitales, telle une version low-cost connue du marché des compagnies aériennes, qui permettent de diminuer les charges salariales et automatiser certains processus. Chez son conseiller ou via la plateforme, les taux pour les bons profils restent bas. Aujourd’hui, les négociations de crédit immobilier peuvent donc être avantageuses à tout moment, les saisonnalités traditionnelles disparaissent

La révolution arrive

Sur le marché bancaire actuel les emprunteurs seraient-ils enfin en position de force ? Non, nous n’en sommes pas (encore) là. Les consommateurs n’ont pas forcément plus de pouvoir qu’avant, car le marché compte aujourd’hui peu de nouveaux acteurs et les Fintechs n’en sont qu’à leurs débuts. Une arrivée d’acteurs tiers qui feront de l’accompagnement du client leur priorité pourra seule changer la donne, d’ici la fin de l’année pour les premiers, le temps d’obtenir des autorisations de marché nécessaires.

La libéralisation du marché, la mise en place des parcours digitaux performants et une nouvelle base réglementaire permettront à tout consommateur de bénéficier d’offres plus avantageuses venant des Fintech qui naissent aujourd’hui. Si le consommateur veut vraiment être entendu et bénéficier d’un service adéquat à ses nouveaux besoins (accompagnement personnalisé, protection des données personnelles, droit à l’oubli, délégation d’assurance), il devrait peut-être reporter son projet de quelques mois.

Quand acheter ?

La réponse à cette question ne se résume plus aujourd’hui à une saison météorologique ou à la rentrée des classes. Et il ne faut plus réfléchir à cette question uniquement en regardant les taux d’usure, qui sont et resteront de toute façon bas. Le parcours client de qualité apportera à chaque consommateur la garantie d’être accompagné en adéquation avec ses besoins réels, via de nouveaux outils sécurisés qui voient actuellement le jour. Pour être gagnant au moment de la réalisation de son projet, il faut briser ses habitudes et combattre sa méfiance, en misant sur les solutions d’avenir qu’on voit éclore timidement en ce début de 2018. Cette année charnière sera le printemps des fintechs.

Par MySweet Newsroom