« Un travail très important est mené pour le tourisme en Grèce », George Tziallas, secrétaire d’Etat grec au tourisme
George Tziallas, secrétaire d’état grec au Tourisme et au développement, est passé par le micro d’Edouard du Penhoat après le colloque consacré aux opportunités immobilières en Grèce organisé par l’ambassade de Grèce en France et la Chambre de Commerce et d’Industrie France Grèce en partenariat avec MySweet’immo.
Est-ce que la question aujourd’hui c’est : faut-il aller visiter la Grèce, ou bien faut-il aller vivre en Grèce ?
George Tziallas : Je représente le secrétariat d’Etat au Tourisme, et le gouvernement grec dans son ensemble. Un évènement comme celui où nous sommes va être utile pour les deux questions. Il est essentiel de promouvoir les investissements touristiques en Grèce, son développement et le lourd travail qui est fait à ce niveau, mais aussi le potentiel du développement touristique de la Grèce, son côté optimal… L’idée est de faire venir de plus en plus touristes et d’investissements dans les années qui viennent, comme cela a été le cas pour les 3 ou 4 dernières années. C’est vraiment exceptionnel pour l’économie grecque, pour les jeunes qui vivent dans notre pays et pour les entrepreneurs locaux car les redistributions des bénéfices tirés du développement touristique profitent à tout le pays.
Le cliché le plus connu qui accompagne la Grèce c’est : un magnifique paysage avec mer bleue turquoise, maisons blanches à toit bleu azur, et grand soleil. Quels autres atouts pouvez-vous mettre en avant ?
George Tziallas :Le côté Sea and Sun c’est ce qui a toujours attiré le tourisme chez nous. Mais ces dernières années, nous voyons émerger de plus en plus d’autres aspects, les touristes s’intéressent de plus en plus à la nature, l’histoire, la culture… Tout cela, nous l’ajoutons à notre stratégie de développement touristique, appuyant sur le bien-être, la thalasso thérapie, la jeunesse, le yachting et tous ses avantages, mais aussi la gastronomie qui fait partie intégrante de notre développement touristique car elle représente avant tout les habitudes locales, les traditions et la richesse de nos terres. Voilà ce que les grecs peuvent offrir aux touristes et ce sont des choses que les visiteurs aimeront et transmettront après. Ils deviendront ensuite les meilleurs ambassadeurs de Grèce lorsqu’ils reviendront chez eux. L’idée que nous portons est donc de faire vivre un maximum d’expériences authentiques, dans un cadre d’hospitalité grecque traditionnelle. La gastronomie fait partie intégrante de notre développement touristique car elle représente avant tout les habitudes locales, les traditions et la richesse de nos terres
Promouvoir de nouveaux aspects de la Grèce n’est pas aussi une manière d’éviter le tourisme de masse, qui on le sait peut causer beaucoup de problèmes sur place ?
George Tziallas : Deux facteurs peuvent permettre d’encadrer ce phénomène de tourisme de masse dont vous parlez. Déjà nous avons étendu la saison touristique, de mi-mars à la fin novembre. Nous avons réussi à promouvoir le tourisme d’hiver, qui est lui aussi très intéressant en Grèce. Vous pouvez notamment skier dans nos montagnes. L’autre facteur est de développer et de promouvoir différentes destinations aux visiteurs. Par exemple, quand on parle des îles à visiter, on ne parle pas seulement de Santorin, mais des autres aux alentours dans lesquelles ont peut voir la même choses, avec plus de capacités et plus d’avantages. Ainsi, les touristes vont plus apprécier, et vont plus vouloir s’y rendre. Et la conséquence c’est que la saison touristique est élargie et la zone couverte par les touristes également.