Assurance Habitation : Luko séduit les investisseurs de Spotify et Doctolib et part à l’assaut les foyers européens
La start-up lancée en mai 2018 assure 20 000 Français. Elle vient de lever 20 millions d’euros auprès d’investisseurs de rang international tels ceux de Spopour se développer sur le marché européen.
L’assurance 3.0 pour prévenir les sinistres
Depuis son lancement en mai 2018, l’insurtech montre qu’une autre voie est possible pour l’assurance. Au delà d’un simple contrat que l’on aurait mis dans une application, Luko transforme le modèle traditionnel de l’assurance pour le faire passer de la réaction à la prévention.
L’intelligence artificielle au secours de la relation client
Les fonds levés vont permettre de continuer de miser sur l’excellence du service client et l’automatisation de la gestion des sinistres via l’intelligence artificielle. A ce jour, l’indice de satisfaction (NPS) chez Luko est de 72, vs. 15 dans l’industrie en moyenne, et il est de 75 à la suite d’un sinistre. L’insurtech rembourse 5 fois plus vite que les acteurs du secteur et propose depuis peu des remboursements instantanés via Lydia.
Autre axe de développement : investir davantage dans les technologies de protection du foyer pour prévenir les accidents. Depuis ses débuts, Luko développe des technologies brevetées pour empêcher les dégâts des eaux, les incendies et les cambriolages. L’investissement permettra d’accélérer la R&D et de distribuer les technologies à l’ensemble des assurés qui le souhaitent.
Face à la réponse positive du marché de ces 12 derniers mois et avec le soutien d’Accel, Luko annonce également son extension dans 2 pays Européens d’ici fin 2020.
« Nous sommes fiers de voir les investisseurs de success stories telles que Spotify, Doctolib, N26 ou encore Oscar rejoindre l’aventure Luko, se félicite Raphaël Vullierme CEO et co-fondateur de Luko. Avec leur soutien et expertise, nous allons pouvoir accélérer notre vision d’une assurance qui va prévenir plutôt que guérir. Ce financement nous permettra également de nous développer rapidement sur le marché européen pour créer un leader du secteur. La France a loupé le virage des néo banques, elle ne loupera pas celui des néo assurances !
Allier performance économique et impact social
Luko s’attaque également au modèle de rémunération opaque de l’assurance traditionnelle pour le rendre plus transparent. 30% des cotisations sont prélevés pour la gestion des sinistres, le service client et le développement des technologies de protection (= les frais de services les plus légers du marché). Les 70% restants sont placés dans un fond commun servant à dédommager rapidement les assurés en cas de sinistre. En fin d’exercice, le solde de cette cagnotte est reversé à l’association choisie par l’assuré. Les revenus de Luko sont toujours fixes et transparents : l’insurtech n’a aucun intérêt à ralentir ou empêcher le paiement des indemnisations.
Cet engagement social fort a été, entre autres, distingué en juillet par l’obtention de la certification BCorp. Ce label vient récompenser les entreprises qui réconcilient performance économique et impact social, une première pour une assurance en Europe.
Fait notable, l’ensemble des investisseurs a accepté de signer la charte d’engagement social et environnemental de Luko, s’engageant à ce que l’entreprise ne délaisse pas sa vision et son engagement au profit de la croissance.
« L’assurance est un secteur qui est resté jusqu’alors trop traditionnel, avec seulement 8% de pénétration du secteur en ligne. Les assurés ont trop longtemps souffert d’un service client d’une autre époque et de contrats indéchiffrables, explique Luca Bocchio, qui dirige l’investissement chez Accel et rejoint le board de Luko. Luko construit une nouvelle démarche, centrée sur la prévention et la transparence. Avec une équipe ambitieuse, un produit moderne, une technologie de pointe et des assurés devenus ambassadeurs, nous sommes convaincus que Luko va bousculer le marché en Europe et replacer les clients au centre de l’équation. »