Rémy Babinet : « La marque a besoin d’un territoire, le territoire a besoin d’une marque ! »

Conversation de Salon entre Remi Babinet, président et fondateur de l’agence de publicité BETC et Ariane Artinian à l’occasion de la 2ème édition du forum Global Cities Makers organisé par Paris Ile-de-France Capitale Economique.

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La marque, le territoire, le Xème arrondissement de Paris, Pantin, le coronavirus… tels sont les sujets abordés avec Rémy Babinet, président et fondateur de BETC  lors de notre conversation de salon à la 2ème édition du Global Cities Makers Forum  organisé par Paris Ile-de-France Capitale économique à la CCI Paris Ile-de-France. Extraits choisis.

Branding Cities

« Il y a des rapports entre la marque et le territoire. Il n’y a pas de marque sans territoires de marque La marque a besoin d’un territoire, et le territoire a besoin d’une marque.

L’agence BETC est née il y a une vingtaine d’année à Levallois, haut lieu d’agences de publicités. »

Paris 10ème

« Quand on a commencé à être indépendant et à voler de nos propres ailes, en 2000 nous avons migré dans le Xème arrondissement de Paris, territoire plus vivant, plus mélangé.

Le 10ème arrondissement a contribué à nous transformer. Et on a contribué à transformer le Xème. »

Pantin

« Et puis on a commencé à s’embourgeoiser dans le 10ème, alors fin 2016 on est parti à Pantin.

La communauté créative aujourd’hui elle à majoritairement à l’est. Le business est à l’ouest, la création est à l’est. »

La smart City

« C’est une vision technicienne et limitée de la ville. Les villes qui se construisent de manière artificielle ont peu de chances de survivre dans l’esprit et dans le cœur des gens. »

Le Grand Paris

« Quand on est arrivé à Pantin, on n’était ni à Paris, ni en Banlieue. On était dans un lieu emblématique de ce qui allait devenir le Grand Paris. »

Le coronavirus

« Le coronavirus, c’est très sérieux, c’est géré de manière très sérieuse, mais c’est sidérant à quel point on en fait trop. La couche d’information qu’il y a sur cette réalité la transforme complètement.

On mesure notre fragilité. On a l’impression d’être dans la modernité, dans la haute technologie, mais le moindre virus arrête la planète. »

Par Ariane Artinian