« L’ordonnance de prorogation des délais du 25 mars est un danger mortel pour les agences immobilières ! », Jean-Marc Torrollion, FNAIM

Jean-Marc Torrollion, président de la FNAIM évoque les conséquences de l’ordonnance de prorogation des délais prise par le gouvernement le 25 mars au micro d’Ariane Artinian.

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Jean-Marc Torrollion, président de la FNAIM, tire la sonnette d’alarme auprès des pouvoirs publics sur les conséquences de l’ordonnance prise en urgence le 25 mars . Extraits choisis.

« La trésorerie des agents immobiliers n’excède pas 30 jours. Cela est peu pour résister au confinement et prévoir la reprise.  »

« Les choses peuvent s’améliorer. L’Etat peut demander le rétablissement de la chaine publique du logement : la réouverture des services de publicité fonciére, des services d’urbanisme des collectivités territoriales, et que les études notariales pour dématérialiser leurs actes. »

« 36% de mes adhérents FNAIM ne peuvent encaisser que ce qu’ils sont produits 3 mois auparavant. Nous avons 400 millions d’honoraires pour les adhérents fnaim à mobiliser pour sortir de cette situation. Je demande le rétablissement de la chaine économique du logement.

« L’ordonnance de prorogation des délais du 25 mars est un danger mortel pour les agences immobilières ! Cela revient à déporter la crise bien au delà de l’urgence sanitaire. »

« Je demande la révision de l’ordonnance de prorogation des délais pour le secteur de l’immobilier »

« Banquiers,  services publics, pouvoirs publics, notariat… Il faut que tous les acteurs se mobilisent, pour donner un peu d’oxygène à notre secteur. »

« Il y a  20 000 à 22 000 agences immobilières actives aujourd’hui. »

« Mes adhérents ont encaissé 2,4 milliards d’euros d’honoraires en transaction en 2019. »

« Il faut profiter  du dispositif de soutien du gouvernement, des mesures de chômage partiel que l’Etat a mis à disposition des entrepreneurs et savoir que l’aide de 1500 euros leur est ouverte et accessible aux agents commerciaux. »

53% de nos salariés toute activité confondues sont en chômage partiel. C’est indispensable pour préserver nos entreprise.

« Il faut préserver la trésorerie et la compétence des équipes »

« Oui, pour prêt garanti par l’Etat mais  seulement pour les professionnels qui seront capacité à terme de le rembourser ».

Par Ariane Artinian