Ile-de-France : 12 villes où les prix du neuf sont moins chers que ceux de l’ancien !

Devenir propriétaire d’un appartement neuf à un prix inférieur à celui de l’ancien, c’est possible dans certaines certaines villes d’Ile-de-France selon SeLoger Neuf.

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Asnières : 6 469 € dans le neuf, 6 567 € dans l’ancien

Si les logements neufs sont plus confortables et moins énergivores que les logements anciens, force est de reconnaître qu’ils coûtent généralement plus cher à l’achat, avec un surcoût de l’ordre de 25 % environ. Pour autant, il ne s’agit pas là d’une règle immuable, loin s’en faut. En effet, la forte hausse qu’a enregistrée le prix de l’immobilier ancien au cours des derniers mois fait que cet écart de prix tend à se réduire, voire, dans certains cas, à s’inverser !

Jugez plutôt, alors que dans l’ancien, le prix au mètre carré à Asnières-sur-Seine atteint 6 567 €, dans le neuf, il se limite à 6 469 €. L’origine de ce renversement de tendance est à chercher du côté des prix dans l’ancien, lesquels ont effectué une véritable remontée. Selon les chiffres, à Asnières-sur-Seine, acheter un logement neuf coûte 6 % plus cher qu’en 2019. Mais pour devenir propriétaire dans l’ancien, vous devrez débourser 9 % de plus que l’année dernière. Selon une étude de l’Observatoire du Moral Immobilier SeLoger, 21 % des futurs acheteurs et 18 % des vendeurs pensent d’ailleurs que le prix de l’immobilier va continuer d’augmenter dans les six prochains mois.

Bon à savoir : Dans le neuf, les prix des appartements parisiens (12 591 €/m²) enregistrent 4 % de hausse annuelle selon SeLoger.

Créteil :  4 505 € dans le neuf, 4 365 € dans l’ancien

Asnières-sur-Seine n’est pas la seule ville d’Ile-de-France où acheter dans le neuf coûte moins cher que dans l’ancien. D’après les données de SeLogerNeuf, dans l’ancien,  le prix au m² à Créteil culmine à 4 505 € alors que dans le neuf, il ne dépasse pas, en moyenne, 4 365 €… Par ailleurs, il est intéressant de noter qu’à Créteil comme à Asnières-sur-Seine, les mêmes causes (un rythme d’évolution inégal des prix du neuf et de l’ancien) produisent les mêmes effets. Dans la préfecture du Val-de-Marne, les prix pour un logement ancien enregistrent une très forte augmentation (+ 19 % sur 1 an) alors que, dans le même temps, les prix des logements neufs y sont en net recul (- 18 %). Ajoutez à cela des frais de notaire plus avantageux que dans l’ancien, et vous comprendrez aisément qu’acheter dans le neuf asniérois ou cristolien n’a jamais paru aussi avantageux !

Une fois n’est pas coutume, à Paris et dans la région Île-de-France, l’écart tend à se resserrer entre les prix des logements anciens et ceux des appartements neufs. À Créteil et à Asnières-sur-Seine, il coûte même moins cher d’acheter dans le neuf !

« En matière d’achat immobilier le bon réflexe demeure de se méfier des idées reçues. S’il est vrai que l’immobilier neuf est réputé plus cher que l’ancien, ce n’est pas le cas partout, et ce même en Ile-de-France où des villes comme Asnières ou Créteil voient des écarts de prix significatifs entre le prix du neuf et de l’ancien en faveur du neuf. Pour un appartement de 60 m² à Créteil, pour le même prix, un achat dans le neuf permet même de gagner presque 2 mètres carrés sans oublier tous les avantages de bénéficier d’une construction neuve », rappelle Séverine Amate, Porte Parole chez SeLogerNeuf.

Enfin, et alors que l’enquête de l’OMI SeLoger montre que la présence d’un espace extérieur (balcon, terrasse…) est désormais un critère essentiel aux yeux de 14 % des futurs acquéreurs, il peut être utile de souligner que les constructions neuves tendent à en être plus souvent dotées que les bâtiments anciens.

Bon à savoir :  21 % des futurs acheteurs interrogés souhaitent réaliser leur projet immobilier en Île-de-France. 22 % des futurs acquéreurs mais aussi des vendeurs veulent concrétiser leur projet dans une ville moyenne (de 20 000 à moins de 60 000 habitants). 63 % des futurs acheteurs ciblent un logement ancien et 13 % projettent de devenir propriétaires dans le neuf. (Source : OMI/SeLoger/mai 2020).

Prix immobilier

Bondy, Villiers sur Marne:  l’écart entre le neufs et l’ancien se réduit

L’étude montre que si, dans certaines villes de banlieue parisienne, acheter un logement neuf continue de coûter plus cher que de faire l’acquisition d’un bien immobilier ancien, l’écart se réduit comme peau de chagrin. C’est ce phénomène que l’on observe à Bondy où le prix de l’immobilier ancien explose littéralement (4 059 € du m² / + 21 % sur 1 an) et progresse deux fois plus vite que les tarifs du neuf (4 141 € / + 9 %). Dans cette ville de Seine-Saint-Denis, l’écart des prix entre l’ancien et le neuf ne dépasse pas 2 %…  Affiche également une hausse de prix – dans l’ancien – considérable, la ville de Villiers-sur-Marne, avec un gain annuel de 20 % contre 5 % dans le neuf.

À l’inverse, à l’Ouest de Paris, dans la commune de Saint-Cloud, plus précisément, le fossé qui sépare les prix dans le neuf 10 136 €/m²) et dans l’ancien (8 576 €) demeure considérable (18 %), tout comme à Meaux, en grande couronne parisienne, où acheter dans le neuf revient 28 % plus cher que dans l’ancien.

Par MySweet Newsroom
En matière d'achat immobilier le bon réflexe demeure de se méfier des idées reçues. S'il est vrai que l'immobilier neuf est réputé plus cher que l'ancien, ce n'est pas le cas partout, et ce même en Ile-de-France où des villes comme Asnières ou Créteil voient des écarts de prix significatifs entre le prix du neuf et de l'ancien en faveur du neuf. Pour un appartement de 60 m² à Créteil, pour le même prix, un achat dans le neuf permet même de gagner presque 2 mètres carrés sans oublier tous les avantages de bénéficier d'une construction neuve