Conjoncture : A Paris, les prix de l’immobilier amorcent une baisse, la première depuis 2014 !

Selon PriceHubble, les prix des annonces sont en hausse dans toutes les métropoles depuis le début de l’année… sauf dans la capitale.

Prix Paris

© adobestock

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PriceHubble, startup spécialisée dans le big data et l’intelligence artificielle pour les marchés immobiliers vient de publier  les résultats de sa dernière analyse sur les prix de l’immobilier résidentiel dans les plus grandes villes de France : Paris, Bordeaux, Nantes, Lille, Lyon, Marseille, Nice, Rennes, Strasbourg et Toulouse. Et pour la première fois depuis 2014, la baisse des prix de l’immobilier semble bel et bien amorcée à Paris. A noter : L’étude s’appuie sur les prix indiqués dans les  nouvelles annonces postées en ligne mois par mois. Les prix médians calculés par la startup spécialisée dans le big data et l’intelligence artificielle pour les marchés immobiliers ne sont pas nécessairement ceux qui seront effectivement signés chez le notaire. Ils  permettent de sentir le pouls du marché en temps réel, 2 à 3 mois en amont de ce que peuvent constater les notaires lors de la signature des compromis de vente.

Paris : une courbe en cloche, et une amorce de baisse des prix

Les données étudiées pour Paris entre Janvier et Juillet 2020 mettent en évidence une “courbe en cloche”, avec un prix médian annoncé à 12 000 €/m2 en janvier, un pic à 12 600 €/m2 en avril, puis une baisse à 11 950 €/m2 fin juillet. Au final, une très légère baisse de 0,4% entre janvier et juillet est constatée.

Ce début de baisse des prix immobiliers est pour le moment peu significatif, mais il conviendra de suivre ces indicateurs de très près fin août, et surtout fin septembre, pour confirmer ou infirmer cette tendance. Il conviendra également de la mettre en perspective avec les chiffres remontés par les Notaires sur les prochains mois. Cette tendance détectée dans les annonces vient en effet renforcer, voire amplifier le point de vue des Notaires du Grand Paris dans leur note de conjoncture du 29 juillet, qui explique qu’« une stagnation des prix semble se dessiner ».

Paris semble en avance d’un temps sur les autres métropoles, avec une nette courbe en cloche sur les 7 premiers mois de l’année, et une amorce de baisse constatée fin juillet par rapport aux niveaux de janvier, Loeiz Bourdic, directeur PriceHubble France

Prix Immobilier

Cette courbe en cloche est également visible, dans une moindre mesure, à Marseille et à Rennes.

Lille, Lyon et Strasbourg : une croissance à deux chiffres

Dans toutes les autres villes, une hausse plus que sensible est observée, parfois à plus de 10%, comme à Lille (+11,1%), Lyon (+12%) ou Strasbourg (+11,4%). Attention cependant encore une fois : ces chiffres ne sont pas les montant signés, mais uniquement la tendance visible en temps réel dans les annonces publiées en ligne, qui donnent une idée des montants attendus par les vendeurs.

Consultez ici les courbes de prix détaillées pour Bordeaux, Lyon, Strasbourg, Marseille et Rennes.

Prix Immobiliers

 

Par MySweet Newsroom
Afin de réaliser cette étude, PriceHubble a analysé 46 099 annonces à la ventes publiées sur les principaux portails d’annonces immobilières (pour les particuliers comme pour les professionnels) entre le 1er janvier et le 31 juillet 2020, à Paris, Bordeaux, Nantes, Lille, Lyon, Marseille, Nice, Rennes, Strasbourg et Toulouse.
Paris semble en avance d'un temps sur les autres métropoles, avec une nette courbe en cloche sur les 7 premiers mois de l'année, et une amorce de baisse constatée fin juillet par rapport aux niveaux de janvier. Cette tendance sera à suivre de près sur les prochains mois.