Immobilier et reconfinement : « Les Français ne veulent ni acheter ni louer en se contentant d’une visite virtuelle », Bertrand Gstalder, président Groupe SeLoger

Bertrand Gstalder, président du groupe SeLoger évoque l’actualité immobilière au micro de Mon Podcast Immo.

MySweet'Immo · Mon Podcast Immo reçoit Bertrand Gstalder, Président du groupe SeLoger
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Depuis l’annonce du reconfinement, les visites immobilières sont interdites. Les Français sont-ils prêts à acheter ou louer un bien en se basant uniquement sur la visite virtuelle ? Pas évident du tout

Bertrand Gstalder, président de Seloger évoque les résultats de étude réalisée par Opinion Way  auprès de plus de 1000 Français sur les visites virtuelles selon laquelle 14 %  seulement des personnes interrogées se disent prêts à acheter ou à louer un bien qu’ils n’auraient visité qu’en distanciel, c’est-à-dire par écrans interposés alors que 84 % des personnes interrogées ont besoin de se rendre – physiquement – sur place avant de prendre une décision.

Si l’impression qui se dégage d’une visite virtuelle permet d’avancer sur son projet immobilier, elle doit le plus souvent être validée par une autre visite, bien réelle, cette fois. En revanche, parce qu’ils sont des « digital natives  biberonné au numérique, les Milléniaux (les moins de 35 ans, Ndlr) sont 28 % à se dire prêts à signer l’acte de vente ou le contrat de location d’un logement qu’ils n’auraient visité qu’en visio.

En ce qui concerne les compromis de vente, 8 % des Français signeraient un compromis à la suite d’une visite virtuelle et 7 % des Français apposeraient leur signature sur le contrat de bail d’un bien qu’ils se seraient contentés de visiter virtuellement.

D’après l’étude réalisée par SeLoger depuis le reconfinement, plus de la moitié (56 %) des Français seraient disposés à se rendre dans un logement – pendant le reconfinement – afin de le visiter si on les y autorisait. Plus précisément, ce sont 44 % des futurs acquéreurs et 28 % des candidats à la location qui s’empresseraient de visiter (physiquement !) le bien. Bien sûr, si les visites venaient à être autorisées, les gestes barrières et le protocole sanitaire (maintien de la distanciation sociale, application régulière de gel hydroalcoolique, port du masque, etc.) devraient être plus que jamais respectés et tout écart sanctionné.

Par Ariane Artinian