Paris, Marseille et Lyon en tête du Top 10 des villes françaises les plus recherchées par les investisseurs locatifs en 2020

Quelle sont les 10 villes les plus recherchées par les investisseurs locatifs en 2020 ? Malgré des prix largement supérieurs aux autres métropoles françaises, Paris domine le classement, suivie par Marseille, Lyon, Toulouse et Lille. Angers, Le Havre et Nancy qui pourraient séduire les investisseurs … Le point avec une étude réalisée par Pretto et Bevouac.

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L’année 2020 a été plus difficile pour le financement de l’investissement locatif : depuis les recommandations du HCSF, Pretto a constaté une forte chute de la finançabilité (nombre de projets, parmi toutes les simulations réalisées chez Pretto, qui sont jugés comme finançables) pour ce type de projet. Pretto, fintech du crédit immobilier, s’est associée à Bevouac, spécialiste de l’investissement locatif, afin de faire un point sur l’investissement en 2020. En analysant près de 60 000 projets d’investissement simulés sur le site de Pretto, cette dernière étude dévoile le top 10 des villes préférées des investisseurs, et une analyse complète de la stratégie de placement.

Même si l’investissement locatif attire toujours en 2020, le financement s’avère plus difficile. « Notre indice indique une baisse de 13 points sur les projets d’investissements locatifs, qui est passé de 59 à 46 points. La crise a aussi aggravé sa dégradation, les perturbations macro-économiques ayant un impact sur le traitement des dossiers jugés prioritaires par les banques. En effet, dans un contexte perturbé, elles favorisent plutôt le financement de résidences principales”, déclare Pierre Chapon, président de Pretto.

L’investissement locatif en 2020, pour quel profil ?

En 2020, le profil de l’investisseur locatif est un couple de 38 ans avec un enfant. Ils ont des revenus confortables, en moyenne 7 880 € par mois et par foyer. Avec un apport qui s’élève à 41 440€, pour un montant de crédit immobilier moyen de 228 200 €, leur budget d’achat total est d’environ 270 000€. 84 % d’entre eux choisissent d’investir dans l’ancien.

Paris – L’incontournable

Malgré des prix au m² incomparables (11 000€ en moyenne) aux autres métropoles de France, lui conférant un rendement moyen autour de 3 %, Paris reste Paris. La capitale est le poumon économique français : trouver un locataire se fait en quelques heures, et sa forte liquidité des biens lors de la revente rassure les investisseurs. Stratégie : Placement

Marseille – Excellente pour les connaisseurs

L’ensoleillement de Marseille, son attractivité touristique, et sa position géographique attirent les investisseurs, mais pas seulement. Le prix au m² fluctuant entre 1 900 € et 4 000 € rend le marché encore très abordable. Le rendement proposé est donc meilleur (6,21 %), combiné à une demande locative importante. Stratégie : Développement.

Lyon – une ville de dimension européenne

Lyon présente une démographie croissante (+4 % par an) et est un des plus gros pôles étudiants en France. Grande ville à taille humaine, elle présente ainsi tous les critères favorables à l’investissement locatif (demande locative forte et chance de plus-value élevée). Investir à Lyon permet d’avoir un meilleur rendement (3.7 %) qu’à Paris tout en bénéficiant d’un investissement sûr et patrimonial. Stratégie : Placement.

Toulouse – Parfaite pour jouer la sécurité

Ville connue pour son dynamisme économique et étudiant, la ville rose charme de nombreux investisseurs en quête de sécurité. Les prix au m² sont encore abordables pour une grande métropole en quête d’aménagements offrant une bonne qualité de vie urbaine. Les investisseurs peuvent espérer un rendement de 5,33 %. Stratégie : Équilibrée.

Lille – Le coup de coeur des investisseurs

Grâce à de nombreux projets d’urbanisation qui ont attiré les investisseurs ces dernières années, Lille attire les investisseurs. Les biens s’y louent en quelques jours grâce à une demande locative soutenue (70 % de la population est locataire). L’évolution des prix est fulgurante (+22 % en 5 ans) et la croissance démographique forte. Les investisseurs peuvent espérer un rendement de 6,1 %. Stratégie : Équilibrée

Des opportunités intéressantes restent oubliées des investisseurs

Les investisseurs, souvent influencés par des critères subjectifs tels que leur connaissance de la ville, oublient parfois que d’autres villes, parfois plus petites, se révèlent en fait plus intéressantes, pour réaliser un investissement locatif en France.  On pense notamment à Angers, Le Havre et Nancy qui pourraient séduire les investisseurs en quête de bonnes perspectives de rendement financier, et cela avec un risque limité de vacances locatives.

Angers est idéalement située entre Paris et Nantes. Elle regroupe une population jeune et étudiante propice à la location. Ces 10 dernières années, elle a connu une croissance des prix de 32 %. Les investisseurs peuvent espérer un rendement de 6 % en moyenne.

Le Havre, elle, pourrait être un bon pari. En effet, la ville d’Edouard Phillipe pourrait parfaitement correspondre à un investisseur avec un budget limité (1800€ le m²) espérant de hauts rendements (7,6 %). Cerise sur le gâteau : la confirmation de la construction de la ligne à grande vitesse et la possible inclusion de la ville au projet du Grand Paris pour en faire la porte maritime de Paris permettent d’espérer une prise de valeur de la ville.

Enfin, Nancy est une ville où la demande locative se situe bien au-dessus de la moyenne. 70 % de sa population est locataire notamment car 25 % de la population est étudiante. Les perspectives de rendement y sont un peu plus élevées (6,7 % en moyenne) que dans les grandes métropoles citées précédemment mais l’évolution des prix reste stable (8 % en 10 ans).

Par MySweet Newsroom
Notre indice indique une baisse de 13 points sur les projets d’investissements locatifs, qui est passé de 59 à 46 points. La crise a aussi aggravé sa dégradation, les perturbations macro-économiques ayant un impact sur le traitement des dossiers jugés prioritaires par les banques. En effet, dans un contexte perturbé, elles favorisent plutôt le financement de résidences principales.
Pierre Chapon, président de Pretto