Prix de l’immobilier : Les 3 grandes villes les plus chères de France ? Paris, Boulogne-Billancourt et Montreuil !

En dépit de la crise sanitaire, les prix de l’immobilier ont grimpé de 6,5 % en 2020 selon le baromètre LPI-SeLoger. Sans surprise, le classement des agglomérations de plus de 100 000 habitants les plus chères est trusté par l’Ile-de-France. Zoom.

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Paris, en haut du podium à 10 683 euros/m² à Paris (+5,7% en 1 an)

Sans grande surprise, au classement des villes de plus de 100 000 habitants où il coûte le plus cher de devenir propriétaire, c’est – bien sûr – Paris qui décroche la première place ! Jugez plutôt, le prix au m² à Paris culmine à 10 683 € au terme d’une hausse de 5,7 % sur 1 an. Dans les quartiers les plus prisés de la capitale, on dépasse même parfois allègrement les 16 000 € du m² ! Selon les données qu’a recueillies le baromètre LPI-SeLoger, le prix des logements dans la capitale, loin de ralentir voire de reculer (comme d’aucuns l’ont pourtant prédit…) continuent d’accélérer ! Et force est de constater que ce qui ressemble à un sprint conclut une course entamée il y a un peu plus de deux décennies et pour cause, à Paris, le prix de l’immobilier a été multiplié par 5 en 25 ans.

Le saviez-vous ? En France, à fin 2020, le prix moyen du m² est de 3 553 € (Source : Baromètre LPI-SeLoger).

Boulogne-Billancourt sur la 2ème marche du podium à 9 063 euros/m² (+4,3% en 1 an)

À la lecture du baromètre LPI-SeLoger, on constate que l’Île-de-France truste le podium des villes de plus de 100 000 habitants où les logements sont les plus coûteux de l’hexagone. C’est Boulogne-Billancourt, la ville francilienne la plus peuplée (juste derrière la capitale) qui se hisse en deuxième position. Selon le baromètre, le prix au m² à Boulogne-Billancourt, dans les Hauts-de-Seine, augmente de 4,3 % pour se porter à 9 063 €.

Montreuil grimpe sur le podium à 6 876 euros/m² à Montreuil (+10,4% en 1 an)

Montreuil complètent le podium ! Après l’Ouest, cap est mis sur l’Est parisien ! En effet, la troisième marche du podium est occupée par celle que l’on surnomme le nouveau Brooklym. En effet, le prix au m²  à Montreuil est de 6 876 € du m² et accuse une hausse annuelle de 10,4 %. Eh oui, contre toute attente, en termes d’immobilier, une ville de Seine-Saint-Denis coûte 36,9 % plus cher que Bordeaux et 53,3 % plus cher qu’à Nice !

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Lyon, Annecy et Bordeaux à plus de 5 000 €/m²

Les 4e, 5e et 6e places de notre palmarès des métropoles les plus chères à l’achat – immobilier – sont respectivement occupées par la capitale des Gaules, la capitale des Alpes et la capitale du vin € avec des prix  qui oscillent entre 5 000 et 6 000 € au m². Alors que le prix au m² à Lyon atteint 5 652 €, le prix immobilier à Annecy se monte à 5 243 € du m², quant au prix au mètre carré à Bordeaux, il est de 5 023 €.

 Nice, Nantes, Aix-en-Provence et Saint-Denis

Viennent conclure votre classement des villes de plus de 100 000 habitants où le prix de l’immobilier est le plus élevé Nice (4 485 €/m²), Nantes (4 151 €/m²), Aix-en-Provence (4 123 €/m²) et Saint-Denis (3 973 €/m²). À titre de comparaison, le prix au m² à Saint-Denis, la moins chère des métropoles les plus chères en 2020 est 43,8 % plus élevé que le prix au m² au Havre, la plus chère des dix métropoles où les prix immobiliers sont les plus bas.

 » Les 3 villes les plus chères de l’hexagone sont situées en Ile-de-France. Or – probablement lassés par des prix parfois prohibitifs – les franciliens porteurs d’un projet d’achat sont plus nombreux à anticiper une baisse des prix dans les 6 prochains mois que le reste des acheteurs français selon l’étude SeLoger réalisée avec Opinion Way. En effet, 42% des futurs acquéreurs franciliens pensent que les prix vont baisser contre 38% des acheteurs au niveau national. Une baisse qu’ils imaginent progressive mais bel et bien envisagée. Inversement, 31% des franciliens misent davantage sur la stabilité des prix et 27% sur leur hausse dans les prochains mois. Entre perception et réalité du marché, crise Covid ou pas, c’est toujours la loi de l’offre et de la demande qui dicte les règles du marché immobilier. La FNAIM dans une analyse récente se hasarde à envisager 850 000 ventes en 2021 contre 980 000 en 2020 avec des prix stables ou en légère baisse, l’avenir le dira « ,  commente Séverine Amate, porte parole chez SeLoger

Par MySweet Newsroom