Immobilier : Entre la hausse des prix et la baisse des délais de vente, difficile d’acheter au 2e trimestre …

Chaque trimestre, le baromètre des ventes Proprietes-privees.com – Paradissimmo dresse un état des tendances du marché immobilier. A retenir au 2e trimestre : la hausse des prix et la baisse des délais de vente s’accentuent !

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Après un an de confinements successifs, les Français confirment la priorité accordée au « mieux et bien vivre » en investissant dans l’immobilier, et avant tout dans les maisons, ainsi qu’en favorisant les régions connues pour leur douceur de vivre. C’est ce que révèle le baromètre des ventes immobilières Proprietes-privees.com – Paradissimmo du 2ème trimestre 2021.

Seulement 12% des biens vendus au-dessus de 180 jours : le plus bas historique

Si le marché de l’immobilier semble avoir résisté à la crise sanitaire, cette dernière aura donné aux Français des envies de changement. Au cours du 2ème trimestre 2021, près de 70% des transactions ont été signées en moins de 90 jours, un record historique. Maisons et appartements restent aujourd’hui moins longtemps sur le marché. En un an, on constate, une baisse du délai de vente qui atteint – 30%.

« La loi de l’offre et de la demande applique ses règles du jeu. Le nombre de biens mis en vente reste stable sur la période (1 040 000) mais ceux-ci sont vendus dans un laps de temps beaucoup plus court. Inévitablement, le marché est tendu. Il n’y a pas moins de biens à vendre, seulement plus d’acquéreurs », explique Michel Le Bras, Président de Proprietes-privees.com.

Prix moyens net vendeur : le dynamisme déjà constaté sur le marché des maisons se confirme

Côté prix et budgets, là aussi, la tendance est largement à la hausse. Sur un an, le prix net vendeur moyen a progressé de 15,2 % par rapport au trimestre 2 de l’année 2020 (+ 6,4% par rapport au premier trimestre 2021). En progression de 7,8% (237 261 euros en moyenne) pour les maisons par rapport au 1er trimestre 2021, contre 1,3% (181 762 euros) pour les appartements, l’augmentation des prix tous types de biens confondus, est largement tirée par les maisons sur le deuxième trimestre. L’attrait général pour des espaces plus grands et un environnement plus vert viennent appuyer ce constat. Cette hausse des prix devrait se poursuivre au moins jusqu’à la rentrée, soutenue notamment par de faibles taux d’intérêts des prêts immobiliers et les assouplissements annoncés par le Haut Conseil de Stabilité Financière, confirmant le taux d’effort à 35% (contre 33% jusqu’alors).

« Force est de constater que la covid-19 a provoqué une recherche plus importante d’accession à la propriété sur les 12 derniers mois. L’augmentation significative de l’épargne des Français sur la même temporalité et l’accès au crédit, un peu détendu depuis fin 2020, rendent possible l’aboutissement de nombre de projets, y compris pour des foyers plus modestes qui redeviennent candidats à l’acquisition. Si les primo accédants étaient écartés du marché, ce n’est plus le cas depuis le début d’année 2021 », ajoute Michel Le Bras.

Focus Régions : les métropoles ont la Côte

Côté régions, les Pays de la Loire (+ 20,4%), l’Occitanie (+ 14,9 %) et la Provence-Alpes Côte d’Azur (+ 14,6%) observent les plus forts taux d’augmentation du prix net vendeur par rapport au premier trimestre 2021. ‘Dopées’ par la crise sanitaire, ces régions dont les métropoles offrent des conditions de vie agréables tirent l’Ile-de-France (+6,8%) vers le bas.

« La ruée vers l’Ouest et le Sud se confirme ; une tendance qui se généralise pour la Province avec la quasi-totalité des départements affichant des prix moyens en hausse », conclut Michel Le Bras.

Par MySweet Newsroom
La loi de l’offre et de la demande applique ses règles du jeu. Le nombre de biens mis en vente reste stable sur la période (1 040 000) mais ceux-ci sont vendus dans un laps de temps beaucoup plus court. Inévitablement, le marché est tendu. Il n’y a pas moins de biens à vendre, seulement plus d’acquéreurs.
Michel Le Bras, Président de Proprietes-privees.com