Immobilier Paris : le marché locatif revient à la vie

Retour des étudiants étrangers, relance du tourisme grâce aux bons résultats de la vaccination, rapatriement des exilés du Brexit… La vie reprend sur le marché locatif parisien !

© adobestock

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Après des mois de pandémie et d’atonie du marché immobilier locatif, le business reprend (presque !) « as usual » : retour des étudiants étrangers, relance du tourisme grâce aux bons résultats de la vaccination, rapatriement des exilés du Brexit… Aujourd’hui, le taux de remplissage se rapproche de ses niveaux d’avant-crise, et les loyers repartent également. Autant d’indicateurs qui viennent redonner confiance aux propriétaires-investisseurs !

Le retour de la clientèle étrangère et étudiante, signe de reprise

La période des « bonnes affaires » sur le marché immobilier locatif premium parisien est passée… Le retour de la clientèle étrangère sur le marché (54% au T3 2021 contre 35% au T2 2021), notamment européenne et nord- américaine, en expatriation ou en échange universitaire, conjuguée au retour des financiers de Londres et de leurs familles, a remis le marché locatif parisien en tension.

« Un bon logement, au bon loyer, se loue rapidement. Les stocks se sont vidés et nous manquons aujourd’hui de biens pour répondre à la forte demande. Pour rappel, il y a moins d’un an, c’était l’inverse et beaucoup de biens sur le marché trouvaient difficilement preneur, même avec des loyers baissés », explique Stanislas Coûteaux, fondateur de Book A Flat.

Dans la dernière livraison de son baromètre, Book A Flat pointe une hausse de 4 points du taux de remplissage, pour atteindre 97,5%. Les loyers parisiens ont quant à eux augmenté de 1,3% entre le 2e et le 3e trimestre 2021, passant de 40,80 €/m2 à 41,30 €/m2.

« Le mètre carré coûte plus cher pour les petits appartements que pour les grands, et si le loyer moyen d’un appartement de 3 chambres et plus, est de 38,60 €/m2, il atteint 46,30 €/m2 pour un studio », poursuit Stanislas Coûteaux.

Les impacts de la Covid-19 sur la demande

Si ces différences de tarification ont toujours été connues, les demandes et attentes des locataires ont fortement changé, après plusieurs périodes de confinement et le développement du télétravail : « Pour les propriétaires de petites surfaces, il est devenu primordial d’avoir un produit de qualité adaptable pouvant correspondre à plusieurs typologies de locataires (étudiants, jeunes actifs, étrangers qui souhaitent avoir un petit pied-à-terre…) », observe Stanislas Coûteaux.

Dans la lignée de ces évolutions de la demande, Book A Flat observe une transition du studio vers le 2 pièces, qui permettent d’avoir un espace dédié au travail et un espace nuit séparé. Par ailleurs, il y a plus d’étudiants en colocations, qui n’ont pas supporté de vivre seul pendant la dernière année scolaire.

L’Est parisien et les Hauts-de-Seine, les valeurs montantes

Comme auparavant, les loyers pour les appartements haut de gamme les plus élevés se trouvent encore dans les arrondissements de l’hypercentre, avec en tête le 6e arrondissement (50 €/m2), suivi du 8e (44 €/m2) et des 1er et 7e arrondissements (43 €/m2). Le 16e arrondissement est également intéressants pour les investisseurs, avec 13% des contrats signés chez Book A Flat sur le dernier trimestre.

Mais une nouvelle tendance se fait jour …

« Avec les envies d’agrandissement du lieu de vie, nous avons observé un doublement de notre volume de locations dans les Hauts-de-Seine, où les loyers sont les moins chers (31 €/m2)», expose Stanislas Coûteaux. Les arrondissements de l’Est parisien, avec leurs loyers plus accessibles, enregistrent également, dans une moindre mesure, une hausse de la demande. Autant de tendances qui permettront d’offrir de nouvelles opportunités aux propriétaires-investisseurs et à leurs locataires !

Par MySweet Newsroom
Un bon logement, au bon loyer, se loue rapidement. Les stocks se sont vidés et nous manquons aujourd’hui de biens pour répondre à la forte demande. Pour rappel, il y a moins d’un an, c’était l’inverse et beaucoup de biens sur le marché trouvaient difficilement preneur, même avec des loyers baissés.
Stanislas Coûteaux, fondateur de Book A Flat