Immobilier : Les 7 chiffres clés à retenir de l’année 2021

Pour comprendre me marché immobilier en 2021, penchons sur le 7 chiffres choc de l’année qui vient de s’écouler.

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« Le marché immobilier, comme beaucoup de secteurs de l’économie française, est chahuté par la crise sanitaire que nous connaissons depuis 2020. 2021 a été, en ce sens, à nouveau une année particulière marquée notamment par l’affaiblissement de la demande – qui ne parvient plus à suivre les hausses successives des prix », explique Séverine Amate, porte-parole de SeLoger. Voici un panorama des chiffres clés à retenir pour se repérer sur le marché et bien envisager 2022.

En 2021, un bien immobilier coûtait, en moyenne, 266 800 €

À la lecture des chiffres qu’a rassemblés le Baromètre LPI-SeLoger, on constate qu’en 2021, le prix moyen – dans l’ancien – d’un logement avoisinait 266 800 € et pour un logement neuf, il fallait compter aux alentours de 242 800 €. Si l’on établit un parallèle avec les millésimes précédents, il est intéressant de noter que ce prix est en constante progression. En effet, de 251 000 € en 2019, le prix de vente moyen d’un bien immobilier ancien est passé à 265 500 € en 2020.

3 339 €/m² pour devenir propriétaire dans l’ancien

En 2021, sur le marché de l’ancien, le m² coûtait, en moyenne, 3 339 €. Toutes choses étant égales par ailleurs, le prix au m² d’un logement neuf tournait autour de 4 276 €. Si l’on s’intéresse aux villes françaises de plus de 60 000 habitants, on constate que c’est à Neuilly-sur-Seine qu’il coûte le plus cher de se loger. Jugez plutôt, le prix au mètre carré à Neuilly-sur-Seine (dans le département des Hauts-de-Seine) culmine à 11 878 €. À l’autre extrémité du spectre, le prix du m² à Saint-Quentin (dans le département de l’Aisne) se limite à 1 319 €.

+ 0,8 % de hausse des prix immobiliers sur 1 an en 2021

D’après les données qu’a recueillies le Baromètre LPI-SeLoger, à fin 2021, les prix de vente des logements accusaient, en moyenne, 0,8 % de hausse sur 1 an. À titre de comparaison, l’année 2020 s’était achevée sur des prix en augmentation de 6,5 % (vs + 4,8 % en 2019). Dans un souci de précision, il est intéressant de souligner qu’en 2021, les prix des appartements ont progressé de 6,2 % sur 1 an (vs + 5,5 % en 2019). Sur le marché des maisons, en revanche, le prix de vente moyen aura reculé de 6,6 % alors qu’il avait augmenté de 3,3 % en 2019. En 2021, dans la capitale, les prix de vente – signés – auront enregistré 8,5 % de hausse sur 1 an.

De 3 à 4 % de hausse prévue pour 2022

Pas question ici de pratiquer la divination par boule de cristal pour prédire l’avenir mais plutôt d’anticiper celuici et de dessiner des perspectives en nous basant sur des éléments concrets. « Après le ralentissement constaté en 2021, le rythme de la hausse des prix des logements anciens devrait se redresser en 2022″, fait remarquer Michel Mouillart, porte-parole du Baromètre LPI-SeLoger, lequel ajoute que « l’évolution devrait se situer entre 3 et 4 % sur l’année ».

268 800 € = 179 m² dans l’ancien à Saint-Étienne

L’année dernière, en contrepartie du prix moyen constaté pour un logement dans l’ancien en France, soit 268 800 €, il était possible de s’offrir 179 mètres carrés dans le chef-lieu du département de la Loire. En effet, le prix au m² à Saint-Étienne se situe aux alentours de 1 493 €. À l’inverse, pour la même somme, un acheteur parisien devra se contenter d’une surface sept fois moindre, soit 23 m², en moyenne. Le volume des transactions immobilières a progressé de 6,2 % en 2021.

4,6 années de revenus pour accéder à la propriété en France

Selon les informations qu’a agrégées le Baromètre LPI-SeLoger tout au long de l’année dernière, ce sont 4,6 années de revenus qui devaient être consacrées à l’achat de sa résidence principale en 2021. À titre de comparaison, si ce sont 5,4 années de revenus qui doivent être investies dans l’acquisition d’un logement parisien, seules 2,8 années de revenus suffisent pour un projet immobilier ayant pour cadre le Limousin.

Des prix en hausse de 17,5 % à Tours en 2021

Au terme de l’année passée, c’est sur les rives de la Loire et du Cher que la plus forte hausse des prix immobiliers a été relevée. Jugez plutôt, en 2021, le prix du m² à Tours (3 197 €) a augmenté de 17,5 % (*) sur 1 an. Sur la deuxième marche du podium, le prix immobilier à Angers (3 351 €/m²) a progressé de 17,4 %. Enfin, vient compléter notre tiercé des villes de plus de 100 000 habitants où les plus fortes hausses de prix ont été constatées la Cité du Ponant. En 2021, le prix au mètre carré à Brest (2 263 €) a ainsi accusé 14 % de hausse annuelle. Les prix de vente – signés – ralentissent à Bordeaux (+ 2,1 % sur 1 an), à Lyon (+ 2,4 %) et à Montreuil (+ 1,4 %).

Source : Baromètre LPI-SeLoger – décembre 2021 / (*) Sauf mention contraire, sont évoquées ici les évolutions des prix de vente affichés, Ndlr.

Par MySweet Newsroom
Le marché immobilier, comme beaucoup de secteurs de l'économie française, est chahuté par la crise sanitaire que nous connaissons depuis 2020. 2021 a été, en ce sens, à nouveau une année particulière marquée notamment par l'affaiblissement de la demande - qui ne parvient plus à suivre les hausses successives des prix.
Séverine Amate, porte-parole de SeLoger