Laurent Demeure (Coldwell Banker Europa Realty) : « Les américains reviennent dans le Paris d’Emily »

Laurent Demeure, président de Coldwell Banker Europa Realty analyse les grandes tendances du marché de l’immobilier de Luxe au micro Mon Podcast Immo d’Ariane Artinian.

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Record de ventes sur la côte atlantique et dans le sud ouest de la France, appel de la touraine, effet Emily in Paris sur la capitale… Laurent Demeure, président de Coldwell Banker Europa Realty dresse le bilan de l’année 2021 et dessine les perspectives 2022  du marché du marché du luxe au micro Mon Podcast immo d’Ariane Artinian. Extraits choisis.

Sur l’immobilier de luxe en 2021

 » 2021 est une très belle année. L’immobilier été poussé par le besoin de nos clients de prendre des positions pour sécuriser leurs avoirs, la peur du retour de l’inflation, les taux d’intérêts extrêmement bas. »

« Un des gros marqueurs de l’année a été l’attrait pour la côte atlantique qui devient un peu la nouvelle Californie. »

Sur le profil des clients

« Nos acquéreurs sont essentiellement des français et des européens aujourd’hui puisque la crise sanitaire a restreint les voyages entre les pays. On a beaucoup de chefs d’entreprises, de gens issus des professions libérales, des artistes… qui viennent acheter de l’immobilier de luxe. Il y a une très forte appétence des artistes pour le luxe pour sécuriser leurs avoirs, profiter des taux d’intérêts extrêmement bas et pour profiter aussi de ce grand mouvement de réassurance.

Sur l’immobilier à Paris

« Paris est confronté à un double mouvement. D’un coté, les américains très fortunés reviennent, c’est « Emily in Paris »; de l’autre on a l’exode des Parisiens qui fuient Paris d’Anne Hidalgo »

« Longtemps, les américains nous parlé du Paris d’Amélie Poulain, aujourd’hui, ils veulent le Paris d’Emily »

Sur l’immobilier en 2022

« Je suis optimiste sur l’année 2022, nos drivers sont toujours au vert, les taux d’intérêts sont toujours très bas. La principale inquiétude, c’est la faiblesse du nombre de biens à vendre. »

Par Ariane Artinian