Environs de Nancy: Les prix de l’immobilier à Dommartemont, Laxou, Saint-Max…
Zoom sur les prix de l’immobilier en périphérie de Nancy avec Gregory Laurent, de l’agence immobilière RE/MAX Immo’sens .
Compter 850 000 euros minimum pour une maison à Dommartemont
Aux environs de Nancy, la typologie du relief peut faire grimper les prix de l’immobilier. Dès que l’on sort de l’ancienne capitale du Duché de Lorraine, on peut arpenter des collines souvent boisées. Nombre de localités des vingt communes du Grand Nancy sont particulièrement prisées. Le nec plus ultra revient à s’installer dans le micro-village de Dommartemont qui compte moins de 600 habitants. A 290 mètres d’altitude, cette commune implantée au nord de l’agglomération, en lisière du Plateau de Malzéville est classé site Natura 2000. Très rares, les maisons ne négocient souvent à partir de 850.000 euros. Leur prix peut grimper jusqu’à 3.500 euros le mètre carré. A comparer au prix plafond de 3.700 euros le mètre carré pour des superbes maisons dans Nancy intra-muros. « Dans la première couronne de Nancy, les villes de Laxou, Saint-Max et de Vandœuvre-lès-Nancy sont particulièrement recherchées pour leur qualité de vie » commente Grégory Laurent à la tête de RE/MAX Immo’sens à Maxeville.
Autour de 2 300 euros le mètre carré à Saint-Max
Située entre Dommartemont et Nancy, Saint-Max s’étendant en bordure des Rives de Meurthe est plus abordable. Les acquéreurs prêts à quitter le centre ville de Nancy, souhaitent de l’espace et de la verdure. Une maison de ville de 95 mètres carrés, avec une terrasse sans garage s’est négociée 225.000 euros. Une autre de 155 mètres carrés sur 800 mètres carrés de terrain, indépendante et en bon état est partie à 370.000 euros. D’où un prix de l’ordre de 2.300 euros du mètre carré pour une bâtisse.
Les premiers prix à Laxou ? à partir de 137 000 euros
Bâtie sur les flancs des coteaux descendant de la Forêt de la Haye, poumon de l’agglomération nancéenne, la ville verte de Laxou attire près de 15.000 habitants. Siège de nombreuses organisations professionnelles régionales et départementales, elle bénéficie d’une zone d’activités dynamique. Au niveau de l’habitat, elle présente une mosaïque de secteurs urbains, avec le quartier des Provinces appelé à devenir un éco-quartier dans le cadre de la transformation du Plateau de Haye. Dans ce contexte, le marché immobilier reste tonique. Une maison contemporaine de 124 mètres carrés est partie à 367.000 euros. Dans le neuf, le promoteur Stradim signe le programme Le Domaine du Parc, du studio au 4 pièces. Les logements en résidence principale ou en investissement locatif démarrent à partir de 137.000 euros.
Forte d’un peu plus de 30.000 habitants, Vandœuvre-lès-Nancy – seconde ville de Meurthe-et-Moselle et du Grand Nancy- fait elle aussi l’objet d’un important programme de rénovation urbaine. Les logements collectifs y sont nombreux. Avenue Jean Jaurés, un appartement de 56 mètres carrés situé au rez-de-chaussée d’une résidence BBC bâtie en 2011 BBC et disposant d’une place de parking, est partie à 130.000 euros. Un beau score compte tenu d’un prix moyen au mètre carré de l’ordre de 2.000 euros. Il est vrai que cette adresse bénéficie du Tram 1 desservant le centre hospitalier universitaire (CHU) de Brabois.
Des prix sages à Maxéville
Toujours aux environs de Nancy, à l’ouest, Maxéville frôle les 10.000 habitants. Cette commune bénéficie du projet de rénovation urbaine dans les quartiers du Champ-le-Bœuf, des Aulnes et des anciennes carrières Solvay. La démolition de la Tour Panoramique de Maxéville devrait débuter au troisième trimestre 2024. Comme Laxou, elle est donc englobée dans la transformation du Plateau de Haye. Lancée en 2004, avec le concours de l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU), cette vaste opération reposant sur le concept de « La ville dans la forêt » mise sur les transports pour faciliter les déplacements. Autres objectifs : mieux relier le Plateau de Haye à l’agglomération, favoriser la mixité sociale avec des logements pour toutes les familles et tous les revenus, multiplier les commerces. « Longtemps boudée, cette ville couloir qui est en voie de redynamisation, affiche des prix sages » poursuit Grégory Laurent. Mitoyenne d’un coté d’une surface de 100 mètres carrés sur trois niveaux et implantée sur un terrain de 190 mètres carrés, la « maison de mineur » se négocie autour de 200.000 euros. Avant la pandémie de Covid, ce type de bien se signait environ 170.000 euros. Sur un terrain de 190 mètres carrés, une maison de 100 mètres carrés a trouvé un acquéreur pour 205.000 euros. Quoiqu’il en soit, aux environs de Nancy, le marché a tendance à patiner.