Pros de l’immo : 5 conseils pour bien travailler avec un chasseur immobilier

Vous êtes agent immobilier, négociateur, conseiller indépendant, mandataire… Ce qu’il faut savoir pour bien travailler avec un chasseur immobilier.

Chasseur immobilier derrière une paire de jumelle

© adobestock

 1

Le chasseur immobilier est un métier qui se démocratise… Si certains Pros de l’immo ont encore des doutes sur l’utilité d’avoir un chasseur dans leurs pattes, c’est de moins en moins le cas. Les agents immobiliers ont bien compris l’avantage qu’il y a à collaborer avec un chasseur. Mais il est encore possible d’améliorer l’efficacité de cette relation de travail.

Complémentaires, chasseur immobilier et agent immobilier poursuivent le même objectif : faire en sorte de la transaction aille au bout. Ils ont donc tout intérêt à se faire confiance et à établir une relation privilégiée. Alors, quels conseils pouvez-vous suivre pour bien travailler avec un chasseur ?

Considérez le chasseur immobilier comme votre alter égo

Un chasseur immobilier est soumis aux mêmes obligations et aux mêmes contraintes que vous. Juridiquement, c’est un agent immobilier. Il a simplement fait le choix d’être au service de l’acquéreur. Comme vous, il doit avoir une carte T et respecter la loi Hoguet. Et, côté autorisation,  il ne peut travailler sans mandat de recherche.

Considérer le chasseur immobilier comme votre alter égo, comme un professionnel de l’immobilier qui « parle la même langue » et qui obéit aux mêmes règles de déontologie et de devoir de conseil, permet donc de faire jouer à fond la complémentarité des deux activités. Et d’être efficace !

« Certes, les agents immobiliers sont au service du vendeur et de l’acquéreur puisque leur rôle est travailler pour un vendeur et de lui trouver le bon acquéreur mais il est vrai que, sur les marchés tendus, entre la prospection et les relations à gérer avec leurs clients, ils n’ont pas beaucoup de temps à consacrer aux recherches des acquéreurs, explique Delphine Herman, co-fondatrice d’Homelyoo, spécialisée dans la chasse immobilière à Paris, Bordeaux, dans les Hauts-de-Seine et dans les Yvelines. Et c’est là que nous intervenons ! Le chasseur lui passe du temps à comprendre les besoins de l’acheteur potentiel, à vérifier la pertinence de son projet et la faisabilité du financement. »

Etablissez une relation de confiance

Un chasseur immobilier n’est pas un concurrent. Bien au contraire … Il vous aide à sécuriser les transactions. Il faut lui accorder votre confiance. Et ne pas hésiter non plus à lui proposer des biens « off market » ou à lui adresser tous les biens que vous avez en portefeuille. Si le brief du client du chasseur a évolué, un autre logement correspondra peut-être … 

 «En période d’inflation, où les taux remontent et où les conditions d’octroi de crédits se sont resserrés, les clients des chasseurs sont « une bénédiction » pour les agents immobiliers », précise Delphine Herman.

« Mon Chasseur Immo®, réseau de 140 chasseurs à travers toute la France, développe une relation gagnant-gagnant avec les agents, explique précise Frédéric Bourelly, co-fondateur. Ces derniers peuvent travailler en confiance. Nos engagements sont précis. L’agent immobilier conserve bien entendu l’intégralité de ses honoraires lors de la transaction, le chasseur étant rémunéré exclusivement par l’acquéreur, au succès de sa mission. »

Profitez du gain de temps que vous apporte le chasseur immobilier

Le gain de temps c’est précisément ce que vous apporte un chasseur. Comment ? En vous servant un acquéreur « qualifié » sur un plateau. C’est-à-dire un acquéreur qui sait ce qu’il veut et qui a les moyens de ses ambitions ! Avec un chasseur, vous n’avez donc pas affaire à un touriste. Et pour cause : l’acquéreur potentiel a pris le temps de contacter un professionnel pour mener à bien son projet. Il n’agit pas sur un coup de tête.

D’autre part, le cahier des charges concernant le bien recherché est précis. Il a été défini minutieusement au moment de la signature du mandat de recherche. Ainsi, lorsqu’un chasseur vous contacte au sujet d’un bien, il sait déjà pertinemment que celui-ci correspond parfaitement aux exigences de son client.

« Un chasseur ne se déplace pas pour rien, reprend Delphine Herman. Avant toute visite, il challenge la description du bien pour être sure qu’elle colle bien aux attentes de son client. Il vérifie avec l’agent immobilier que les critères prioritaires sont bien là. Il reste très objectif. Il évite ainsi les visites inutiles et, lorsqu’il se déplace, c’est qu’il est persuadé de pouvoir réconcilier 90 % du cahier des charges avec ce que l’agent lui a dit du bien. » De fait, lorsqu’il s’engage, le client d’un chasseur se rétracte très rarement.

Autre point : en amont des visites, le chasseur a validé le plan de financement. Il n’y a donc pas de mauvaise surprise car il n’y a quasiment jamais de refus de prêt.

« Chez Mon Chasseur Immo®, le taux de compromis transformé est de 97 %, reprend Frédéric Bourelly. Le chasseur fait aussi gagner du temps à l’agent après la promesse signée puisqu’il gère tout le suivi administratif du dossier de l’acquéreur. »

Jouez la carte de la transparence sur les biens

Un chasseur n’a aucun intérêt à enchaîner des visites de biens qui ne correspondent pas au cahier des charges et aux attentes de leur client. Vous devez donc être complètement transparent avec lui sur le bien susceptible d’intéresser son client, sur ses caractéristiques et sur son environnement.

« Plus l’information communiquée sur le bien est précise, plus le chasseur peut organiser avec l’acquéreur des visites utiles et qualifiées», poursuit Frédéric Bourelly.

Et si le logement a des défauts, ou en tout cas, des points de blocage, comme un séjour avec beaucoup de vis-à-vis, ce qui ne se voit pas toujours sur les photos, des travaux à prévoir… ne cachez pas cette information. Parlez-en tout de suite au chasseur !

La raison ? Le chasseur connaît les éléments qui peuvent être bloquants pour son client. Si pour lui, un séjour avec du vis-à-vis est rédhibitoire, autant de ne pas visiter. Si, à l’inverse, le chasseur sait que son client est souple sur certains critères et que ce point de blocage peut en faire partie, il pourra le préparer. Il pourra lui faire comprendre que, compte tenu de la faisabilité de sa recherche ou de son budget qui n’est pas extensible, il doit « faire avec » !

 « S’il y a du bruit, si le train passe au bout du jardin, il faut le dire, reprend Delphine Herman. Pour certains clients du chasseur, ce point sera bloquant mais pour d’autres, non ! En fait, c’est toujours le même principe : quand vous avez l’information et que vous êtes préparé, vous réagissez mieux ! »

Confiez au chasseur vos prospects vendeurs en recherche

L’un de vos prospects vendeurs préfère acheter avant de commercialiser son bien ? Il n’a pas le temps de s’en occuper ? Il a du mal à trouver chaussure à son pied ? Adressez-le à un chasseur pour faire avancer le dossier !

Par Olivia Delage
Un chasseur ne se déplace pas pour rien, reprend Delphine Herman. Avant toute visite, il challenge la description du bien pour être sure qu’elle colle bien aux attentes de son client. Il vérifie avec l’agent immobilier que les critères prioritaires sont bien là. Il reste très objectif. Il évite ainsi les visites inutiles et, lorsqu’il se déplace, c’est qu’il est persuadé de pouvoir réconcilier 90 % du cahier des charges avec ce que l’agent lui a dit du bien.
Delphine Herman, co-fondatrice d’Homelyoo