Crédit immobilier : Où en sont les taux d’intérêts en août 2022 ?

Les taux de crédit ont peu évolué en août, selon les très rares grilles communiquées au courtier en crédit Emprunt Direct.

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Un léger biais haussier

Le mois d’août est une période traditionnellement synonyme de moindre activité en matière de crédit pour les établissements bancaires.

La plupart des banques partenaires d’Emprunt-direct.com n’ont d’ailleurs pas transmis de grilles au courtier. La raison ? Bon nombre d’entre elles sont réticentes à la prise en charge de dossiers, dans un contexte de volatilité en matière de taux. Autre frein, le niveau considéré comme peu élevé du taux d’usure, relevé que de 17 points de base pour les prêts supérieurs à 10 ans par rapport au trimestre précédent. Emprunt Direct note « toujours un léger biais haussier sur les prêts accordés« .

Une prise en charge des dossiers de crédit nettement ralentie

La prise en charge des dossiers est traditionnellement plus complexe en août. Elle s’avère encore plus compliquée en période estivale depuis quelques semaines, les banques souhaitant en outre profiter de cette période de moindre tension sur les marchés obligataires, pour temporiser.

Ainsi, les banques se montrent ainsi attentistes avant le second temps fort de l’année immobilière qui débutera courant septembre. Le reflux observé sur les marchés de taux – et notamment sur le rendement de l’OAT 10 ans – a permis de diminuer la pression haussière qui avait cours depuis le début de l’année sur les barèmes des banques en matière de crédit à l’habitat.

Les refus de prise en charge restent répandus

« Les refus de prise en charge demeurent massivement répandus chez bon nombre d’établissements financiers, très peu de banques restant disposées à prendre des dossiers. Les banques font toutefois quelques exceptions pour certains clients disposant d’un dossier de qualité supérieure », indique Alban Lacondemine, président fondateur d’Emprunt Direct.

La tentation des taux de crédit à taux révisables

«Par ailleurs, certaines banques commencent, suite à la nette augmentation des taux fixes, à réactiver des propositions à taux révisables dits « cappés », c’est-à-dire disposant d’un taux plafond. Cette solution permet en effet d’obtenir un taux de base inférieur à celui proposé à taux fixe, et parfois de se libérer des contraintes liées au taux d’usure, actuellement particulièrement bas. Des dossiers qui ne seraient pas finançables, du fait des contraintes réglementaires, peuvent ainsi, trouver avec les taux variables, un financement», conclut-il.

Par MySweet Newsroom