Immobilier : De plus en plus de Français bricolent pour économiser en période de crise

Qu’est-ce qui pousse les Français à bricoler ? Pour 7 sur 10 d’entre eux , le souci d’économie est la première motivation. Et tout le monde s’y colle, hommes comme femmes !

Femme qui bricole

© adobestock

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Des petites réparations aux gros travaux, le bricolage est un loisir populaire qui permet aux novices comme aux plus expérimentés de construire, rénover ou décorer leur logement pour optimiser leur confort et façonner leur environnement à leur image.

Au-delà du plaisir à réaliser ses travaux soi-même, l’engouement croissant pour cette activité s’explique également par des motivations économiques, a fortiori en ces temps de crise, mais aussi par la difficulté à trouver des artisans disponibles dans de nombreuses régions qui s’apparentent à des déserts artisanaux.

Pour autant, au-delà des petits travaux, les artisans restent des interlocuteurs incontournables pour les projets importants, comme en témoigne l’étude réalisée par OpinionWay pour BigMat, acteur majeur de l’habitat.

Bricoler : l’affaire de tous !

4 Français sur 10 se déclarent passionnés par le bricolage (44%). Et contrairement à certaines idées reçues, manier le marteau et la perceuse n’est pas plus une affaire d’hommes ! L’irrésistible satisfaction de dire « C’est moi qui l’ai fait ! » est ainsi partagée par 49% des hommes et 39% des femmes.

Toutefois 68% des hommes constatent que c’est surtout un rôle qui leur revient au quotidien, contre 38% des femmes. Et le secteur a de beaux jours devant lui. En effet, les jeunes bricolent plus que la population générale : 55% des 25-34 ans et 53% des 18-24 ans.

Faire des économies : 1ère motivation

Si 56% des Français réalisent leurs travaux eux-mêmes par goût des activités manuelles, c’est le souci d’économies qui est la première motivation pour plus de 7 Français sur 10 (71%). D’ailleurs, la difficulté à maîtriser les coûts des travaux en période d’inflation et de pénurie de matériaux est leur plus grande source de préoccupation (75%).

Et alors qu’Internet a favorisé une démocratisation sans précédent de la tendance du « faire soi-même », grâce aux tutos photos ou vidéos, 2 Français sur 3 se sentent autonomes pour la plupart des petits travaux du quotidien (66%), dont 69% des hommes et 62% des femmes.

Les Français aiment bricoler, mais la majorité préfère confier ses gros travaux à des professionnels

L’appétence des Français pour le « Do it yourself » ne supplante pour autant pas le recours aux professionnels : 1 personne interrogée sur 2 préfère faire appel à des spécialistes, et cela quelle que soit la nature des travaux à entreprendre (52%).

Lorsqu’on y regarde de plus près, les travaux de peinture sont les seuls qu’une large majorité de Français se sentent capables de réaliser eux-mêmes ou avec l’aide d’un proche (74%). Pour tous les autres, les « bricoleurs du dimanche » ne prennent pas de risques inutiles et privilégient l’intervention des professionnels. C’est d’autant plus vrai pour le gros œuvre : au moins les trois quart des Français plébiscitent le recours à un artisan pour les travaux de charpente (90%), de couverture (88%), de chauffage (83%), de menuiserie (76%) ou de maçonnerie (74%).

Concernant le second œuvre, si un tiers des Français se sentent compétents pour les prendre en charge eux-mêmes, le recours aux professionnels reste l’alternative retenue par la plupart : plâtrerie/cloisons (68%), électricité (68%), carrelage (58%).

Même si leur manque de disponibilité est la troisième difficulté évoquée dans la réalisation de travaux (40%), après des devis trop élevés (52%) et l’envolée du coût des matériaux (42%), les artisans restent incontournables pour de nombreux Français : seuls 4% se déclarent prêts à tout faire seuls. Ainsi, à l’instar des médecins de famille qui nous suivent dans la durée, lorsqu’on trouve un bon artisan, on le garde pour 89% des Français et on n’hésite pas à partager son heureuse découverte : la recommandation d’un proche est le premier critère dans le choix d’un professionnel (53%).

Par MySweetImmo
Enquête réalisée auprès d’un échantillon de 1 019 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence.