CAFPI scanne le désir d’achat immobilier des Français

40% des Français estiment qu’il est actuellement facile de devenir propriétaire selon une étude IFOP, commandée par le courtier CAFPI.

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4 Français sur 10 sont optimistes sur l’achat immobilier

La proportion des optimistes est donc minoritaire, mais elle progresse rapidement, car en juin 2016, elle n’était que de 35%, et un an plus tôt, de 34%. De même, les intentions de devenir propriétaire dans les cinq ans à venir apparaissent plus confirmées que lors des sondages précédents (32% contre 30% un an plus tôt). Cependant, s’agissant d’un bien locatif (13%) ou d’une résidence secondaire (6%), les intentions stagnent.

Ce qui motive les acquéreurs ? La perspective de ne plus payer de loyer

Parmi les motivations de passer à l’achat, le quarté de tête est toujours occupé par la perspective de ne plus avoir de loyer à payer (48%), le sentiment d’être libre de faire ce l’on veut chez soi (46%), l’idée d’avoir un bien à transmettre à ses enfants (34%), le désir de préparer sa retraite (28%). Symétriquement, les freins à l’achat restent également les mêmes : prix trop élevés (54% contre 55% l’an dernier), difficultés à trouver un financement auprès d’une banque (40% comme en 2016), frais liés à l’acquisition -notaire, garanties, frais de dossier- (35%) et crainte de l’avenir (34%).

Près de 7 Français sur 10 ont un ressenti négatif des banques

Dans ce contexte, l’image des banques apparaît pour le moins perfectible, puisque 69% des sondés ont un ressenti négatif, contre 1% qui déclare avoir une très bonne impression. Plus gênant, une majorité de 54% estime même que l’image des établissements prêteurs s’est dégradée ces dernières années. De même, 46% déclarent rester assez attachés à leur enseigne, mais en même temps, se disent prêts à changer d’établissement dans les trois prochaines années. Les motifs qu’ils invoquent en priorité sont le coût des services (44%), l’absence de suivi des conseillers (17%), ou encore la perspective d’obtenir un prêt bancaire dans une autre banque (14%)

La fonction des courtiers se précise dans les esprits

Toujours dans le même contexte, la notoriété des courtiers progresse, mais elle doit être entretenue. En effet, si 53% des personnes interrogées connaissent la profession et son utilité, 29% ne connaissent que leur existence, sans trop savoir à quoi ils servent. La proportion est assez invariable d’une année sur l’autre. A noter cependant, la parfaite connaissance du sujet pour 90% des primo accédants et des cadres et professions intellectuelles. D’un point de vue qualitatif, les trois premiers critères évoqués sont le gain de temps (86%), l’accompagnement d’un expert (84%) et la source d’économies (67%).

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Par MySweet Newsroom