Immobilier : « Le marché fait du yo-yo, mais les signaux sont encourageants », Cyril Janin (Bien’Ici)
Cyril Jeannin, président de Bien’ici, analyse le yo-yo du marché immobilier. Entre reprise des transactions, opportunités d’achat et pénurie locative, quelles sont les clés pour réussir son projet ?
Cyril Janin, président du portail immobilier Bien’ici, est l’invité de ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo. Au micro d’Ariane Artinian au Congrès Immo FNAIM, il partage son analyse du marché immobilier actuel et ses perspectives pour 2025. Alors, où en est vraiment l’immobilier ? Et surtout, est-ce le bon moment pour acheter, louer ou investir ?
Un marché en yo-yo, mais des opportunités à saisir
« Le marché fait du yo-yo, avec des variations de plus en plus marquées », constate Cyril JJnin Après une euphorie post-Covid en 2022, marquée par un pic des recherches immobilières, les requêtes Google liées à l’achat ou à la location ont été divisées par deux en 2024. Pourtant, depuis mai-juin, des signes de redémarrage apparaissent : baisse des taux d’intérêt, légères baisses des prix dans certaines grandes villes, et surtout, un regain de l’offre. « Aujourd’hui, les 34 % de Français porteurs d’un projet immobilier ont l’embarras du choix, avec un stock d’annonces en hausse de 45 à 70 % sur Bien’ici », précise-t-il.
Louer ou acheter : un dilemme amplifié par les tensions
Le marché locatif, en revanche, est sous pression : « Le volume de biens disponibles à la location a été divisé par 2,5 en deux ans, créant une pénurie massive », alerte Cyril Jeannin. Ce déséquilibre pousse certains grands réseaux à cesser de publier leurs annonces, faute de pouvoir répondre à une demande qui explose. Du côté de l’achat, des opportunités émergent dans des zones inattendues comme les Pyrénées-Orientales. À Argelès-sur-Mer, par exemple, les prix restent attractifs pour les investisseurs : « On peut y acheter à 1 300 €/m², des prix divisés par 7 ou 8 par rapport à Paris, avec un potentiel locatif intéressant », explique-t-il.
2025 : l’incertitude du facteur psychologique
Pour les mois à venir, Cyril Janin reste prudent. Si les agents immobiliers constatent une reprise des promesses de vente depuis trois mois, il souligne que « le mental des Français » reste décisif. Les turbulences politiques ou économiques pourraient freiner cet élan naissant.
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