Immobilier : Toulouse, Rennes, Dijon et Bayonne, les villes où il fait bon vivre, travailler et étudier
Le 8è Baromètre Arthur Loyd des grandes métropoles ou petites agglomérations dresse le classement des villes les plus accueillantes pour vivre, travailler et étudier. Cette année, c’est Toulouse, Rennes, Dijon et Bayonne qui s’imposent comme les leaders de leurs catégories respectives.

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Toulouse
Dans un contexte où les transitions environnementales, démographiques et économiques redéfinissent les priorités des Français, le Baromètre annuel Arthur Loyd classe les métropoles et agglomérations les plus attractives et résilientes. À travers 75 indicateurs issus de sources officielles, cette 8ème édition compare les villes en fonction de leur taille et met en lumière les choix stratégiques des territoires pour s’adapter aux enjeux contemporains.
Toulouse, Rennes, Dijon et Bayonne : les grandes gagnantes de l’attractivité
Cette année, Toulouse, Rennes, Dijon et Bayonne s’imposent comme les leaders de leurs catégories respectives, illustrant des trajectoires exemplaires dans le paysage urbain français.
- Après avoir volé la vedette à Lyon l’année dernière, Toulouse, conserve fermement sa place de leader des Très Grandes Métropoles, grâce à un dynamisme économique inégalé et une trajectoire résolument tournée vers l’innovation.
- Rennes, en tête des Grandes Métropoles, se distingue par sa dynamique démographique et son modèle en matière de mobilité douce.
- La progression de Dijon est impressionnante : après être passée de la 6ᵉ place en 2022 à la 2ᵉ en 2023, elle décroche cette année la première place des Métropoles Intermédiaires. Elle brille par sa qualité de vie exceptionnelle, son dynamisme démographique et son offre universitaire dense.
- Bayonne, leader des Agglomérations de Taille Moyenne, se distingue par son cadre de vie idyllique entre océan et montagne, son haut niveau d’aménités et sa faible pollution atmosphérique, qui lui permettent de rafler la première place de la thématique « Qualité de vie ».
La capacité des territoires à relever les défis économiques, sociaux et environnementaux est façonnée par des décisions stratégiques locales sur le temps long. Si certaines villes marquent leur progression dans cette 8ème édition du Baromètre Arthur Loyd à l’instar de Bordeaux et Strasbourg, d’autres, telles que Brest, Grenoble ou Angers, accusent un recul. Ces fluctuations illustrent la forte concurrence entre territoires pour attirer résidents, entreprises et investisseurs, mais également, des divergences sur les dynamiques locales.
Mobilité locale, dynamisme démographique et enseignement supérieur, les grands leviers de l’attractivité
Les résultats de cette année révèlent une tendance forte : l’attractivité des territoires repose sur des politiques volontaristes capables de répondre aux attentes contemporaines des habitants et des entreprises. Trois piliers se dessinent :
Mobilité locale décarbonée
La performance en matière de mobilité décarbonée est un critère déterminant pour les villes les plus attractives et résilientes. Bordeaux et Strasbourg, par exemple, investissent massivement dans les transports collectifs en site propre et dans les réseaux de pistes cyclables, facilitant ainsi les déplacements quotidiens tout en offrant une réelle alternative à la voiture. Quant à Lyon, l’agglomération continue d’élargir et de renforcer son offre déjà bien étoffée. Ces infrastructures jouent un rôle clé non seulement dans la qualité de vie des résidents mais également dans l’attractivité des territoires pour les entreprises. Rennes, avec son réseau cyclable étendu et ses projets de transport collectif, illustre parfaitement ce cercle vertueux : la décarbonation des transports, tout en favorisant la requalification des espaces publics, permet à la ville de changer peu à peu de visage et de gagner en qualité de vie pour ses habitants et attirer de nouvelles entreprises.
Dynamisme démographique et présence de talents
Les villes qui réussissent à attirer et retenir une population jeune et qualifiée s’assurent un tissu économique local robuste. Toulouse, Rennes et Montpellier, grâce à leur taux de diplômés de l’enseignement supérieur élevé et leurs opportunités d’emplois, créent un environnement propice à la prospérité économique. Ce dynamisme démographique renforce également leur position en tant que pôles d’innovation et de développement économique.
Enseignement supérieur, moteur d’attractivité
L’éducation reste un pilier central dans la réussite des territoires. Toulouse, Rennes et Angers se distinguent par la richesse de leur réseau d’écoles d’ingénieurs et de commerce, tandis que Caen, par exemple, est reconnue pour la qualité de ses formations. Cette capacité à attirer étudiants et chercheurs enrichit non seulement le tissu économique local, mais attire également les entreprises en quête de talents qualifiés.
« Les territoires en tête de nos classements démontrent que l’attractivité et la résilience reposent sur une combinaison de forces. Parmi elles, nous pouvons notamment citer la mobilité douce, le dynamisme démographique et la densité de l’offre d’enseignement supérieur qui se révèlent différenciantes. Le logement abordable reste un défi, mais des prix relativement élevés témoignent, souvent, d’une qualité de vie optimale. Ces succès ne relèvent pas du hasard, mais sont bien les fruits d’investissements stratégiques et de politiques volontaristes engagées depuis des années. Les métropoles qui savent anticiper et répondre aux grands enjeux actuels s’imposent cette année comme des modèles de résilience et d’attractivité. », analyse Cevan Torossian, Directeur du département Études & Recherche d’Arthur Loyd.
Le coût du logement, un enjeu clef pour rester attractif
Le logement est un enjeu prioritaire à l’échelle du pays, qui devient un facteur de tension pour plusieurs villes sur les podiums, notamment Lyon, Bordeaux, Rennes, Montpellier et Bayonne. Revers de la médaille de l’attractivité et d’une excellente qualité de vie locale, l’augmentation des prix de l’immobilier résidentiel sur le long terme complexifie l’accès à la propriété et à la location pour une partie de la population.
Innovation et transition verte : un défi majeur
L’item est désormais un critère central pour évaluer l’attractivité des territoires. Si des préfectures comme Nantes, Lille ou Grenoble se révèlent motrices et concentrent des investissements ambitieux à l’échelle départementale, d’autres départements se saisissent du sujet. Ainsi, Strasbourg, Caen ou Poitiers présentent une marge de progression et pourraient monter en puissance au cours des prochaines années.
L’accueil des entreprises, un axe à renforcer
Si Toulouse se distingue par son dynamisme économique et son leadership dans l’aéronautique, le manque d’espaces tertiaires neufs, qui correspondent aux derniers standards sur les modes de travail des collaborateurs, pourrait limiter sa capacité à attirer de nouveaux acteurs économiques. Angers, quant à elle, pâtit de loyers de bureaux neufs relativement élevés pour sa catégorie, rendant l’installation des entreprises plus coûteuse face à une concurrence plus abordable. Par conséquent, les villes ont tout intérêt à renforcer leur attractivité en favorisant un élargissement de leur offre d’espaces tertiaires, facilitant ainsi l’implantation de nouvelles entreprises.
« Le succès des territoires repose sur leur capacité à anticiper et à répondre aux attentes des habitants, mais aussi à celles des entreprises. Arthur Loyd accompagne chaque année plus de 3 000 entreprises à travers ses 80 bureaux en France, et ses consultants sont témoins des difficultés qu’elles peuvent rencontrer dans le cadre de leurs implantations ou besoins d’agrandissement. Le durcissement des critères d’implantation d’entreprises dans certains territoires démontre un interventionnisme croissant de la sphère publique qui peut, dans certains cas, aller à l’encontre des besoins des entreprises et des réalités économiques du terrain. N’oublions pas que le développement territorial repose sur un équilibre entre durabilité et ambition économique : pour financer les investissements massifs nécessaires à la transition environnementale, il faut bien créer des richesses supplémentaires. À terme, ces pratiques qui peuvent parfois décourager les porteurs de projets économiques pourraient freiner la création de valeur ajoutée et d’emplois au plan national, et fragiliser plus localement la compétitivité des territoires», commente Cevan Torossian, Directeur du département Études & Recherche d’Arthur Loyd.
Le palmarès 2024 des métropoles les plus attractives et résilientes


Toulouse
Pour la deuxième année consécutive, Toulouse s’impose face aux très grandes métropoles concurrentes et rafle la médaille olympique.
Toulouse confirme son leadership parmi les Très Grandes Métropoles, portée par son dynamisme économique et son rôle de pionnière dans l’aéronautique et le spatial. Son offre universitaire et son coût du logement relativement attractif par rapport aux métropoles concurrentes renforcent son attractivité. En valorisant son capital humain, Toulouse crée un cercle vertueux entre éducation, innovation et croissance démographique.
La métropole mise sur des projets ambitieux comme la troisième ligne de métro « Toulouse Aerospace Express » (2028) et la LGV vers Paris (2032) pour améliorer son accessibilité. Son engagement environnemental se traduit notamment par la transformation de l’Ile du Ramier en « poumon vert » et par la signature de la Charte du rafraîchissement urbain. Le pari est donc plus que réussi pour la capitale Occitane qui l’emporte sur les thématiques « Vitalité économique », « Qualité de vie » et « Connectivité, capital humain et potentiel de croissance ».
Lyon
Lyon, à nouveau détrônée cette année, est fermement décidée à ne pas céder sa médaille d’argent
Lyon, 2ᵉ cette année, reste une puissance économique régionale de premier ordre. Avec un tissu d’entreprises dense, une excellente connectivité européenne et un marché de l’emploi dynamique, la métropole continue d’attirer étudiants et talents grâce à ses infrastructures de transport et son réseau cyclable performant. Des projets ambitieux, comme l’extension des tramways (lignes T8, T9, T10), renforcent son engagement en faveur de la mobilité décarbonée. Cependant, des défis persistent : le coût élevé du logement, des problèmes d’accès aux soins et un taux d’insécurité départemental relativement élevé affectent sa qualité de vie. Malgré cela, Lyon conserve une réputation internationale solide et une offre d’enseignement supérieur reconnue.
Bordeaux
Bordeaux récupère la 3ème place du podium cette année, actant un retour en force après avoir chuté à la 5ème place l’an passé
Bordeaux fait un retour sur le podium, grâce à son dynamisme immobilier et ses infrastructures modernes, notamment à Euratlantique et Bassins à Flot. Son cadre de vie exceptionnel, soutenu par des équipements culturels de qualité et un fort dynamisme démographique, en font une destination prisée des étudiants et nouveaux habitants. Sur le plan économique, Bordeaux se classe 4ème de sa catégorie. Le taux de chômage relativement bas et le tissu entrepreneurial actif ne suffisent pas à contrebalancer la faible proportion d’emplois cadres et une présence limitée de grands donneurs d’ordre privés, qui aura tendance à altérer l’attractivité bordelaise.
En dépit d’une connectivité internationale limitée, la ville compense par une excellente liaison à la capitale. Si le réseau cyclable est dense, l’offre de transport en commun en site propre a encore quelques lacunes. Ainsi, le recours aux transports en commun dans le cadre des déplacements domicile-travail est plus qu’ailleurs encore, largement minoritaire, tandis que, le niveau de congestion des routes bordelaises est élevé. La création de sept lignes de bus express (BHNS), dont la première est en circulation depuis juin 2024 et les prochaines mises en service dès 2027, permettront à la métropole de compléter les solutions de mobilité locale ; ce qui devraient renforcer son attractivité globale.


Rennes
Rennes s’accroche et conserve son rang sur la première place du podium des Grandes Métropoles
Rennes conserve sa première place parmi les Grandes Métropoles, portée par une vitalité économique remarquable : faible taux de chômage, population qualifiée et dynamique en termes de PIB et d’emploi. Le marché immobilier professionnel est en pleine expansion, avec une offre neuve et de qualité, malgré des loyers en croissance. En matière de mobilité, Rennes bénéficie d’un réseau performant de mobilités douces, ainsi que d’une faible congestion routière. La mise en service de la LGV reliant Paris en 1h30 est un réel atout, tandis que le développement du quartier EuroRennes renforcera le rayonnement de la métropole.
Rennes attire particulièrement les jeunes (15-29 ans), grâce à un réseau dense et réputé d’écoles d’ingénieurs et de commerce. De plus, la métropole offre un cadre de vie de qualité, avec de nombreuses aménités, des services de soins performants, et un environnement sécurisé. Engagée dans la transition écologique, la métropole se distingue par ses initiatives en ambitionnant de créer le Pôle d’Excellence Industrielle de la Janais, qui vise un développement industriel à faible empreinte carbone.
Montpellier
Pour la deuxième année consécutive Montpellier remporte la médaille d’argent parmi les Grandes métropoles
La métropole se classe première de la catégorie « Accueil des entreprises & immobilier professionnel », illustrée par le développement du quartier Cambacérès (130 000 m² d’ici 2028). Le dynamisme démographique, notamment des 15-29 ans, et les conditions de recrutement globalement plus favorables que dans les villes concurrentes, renforcent son attractivité, malgré un taux de chômage comparativement élevé (9,7 %).
Cependant, Montpellier recule en matière de mobilité locale (7ème place), principalement en raison d’une offre de transports en commun globalement inférieure aux métropoles concurrentes. La mise en service de la 5ème ligne de tramway en 2025 devrait améliorer cette situation. Le principal défi auquel la capitale du Languedoc doit faire face pour remporter la première place dans sa catégorie concerne la « Qualité de vie ». Bien que sa situation géographique, entre la mer et la montagne soit idéale, un certain déficit d’aménités et d’équipements urbains ainsi que l’offre d’enseignement supérieur représentent des marges d’amélioration. De plus, la bonne dotation en services de santé ne suffit pas à compenser l’indice de sécurité qui reste le plus bas parmi ses concurrentes.
Strasbourg
A l’Est, Strasbourg crée la surprise en gagnant deux places pour s’emparer de la 3ème position, délogeant ainsi Grenoble du podium .
Strasbourg occupe la troisième place, portée par son rôle stratégique de capitale européenne et sa forte connectivité internationale. La métropole affiche une excellente dynamique économique, soutenue par une offre immobilière tertiaire de qualité et un tissu entrepreneurial solide. Désireuse de garantir à ses habitants une qualité de vie idéale, Strasbourg s’appuie sur une offre d’enseignement supérieur importante (notamment concernant les classes préparatoires), un bon niveau d’équipement en crèche et s’illustre première sur le volet sécurité.
L’offre de transports en mobilité locale et mobilités douces est conséquente et Strasbourg renforce son maillage grâce à l’extension de la ligne F, dont la mise en service est prévue pour fin 2025. Quelques défis freinent l’attractivité de la capitale alsacienne qui fait face à un ralentissement des créations d’emplois, un faible taux de création d’entreprises et une diminution de l’offre de nouveaux bureaux. Une marge de progression reste possible dans les domaines des filières vertes industrielles et des investissements en équipements urbains, ce qui pourrait permettre à la métropole de prendre la tête du classement.


Dijon
Dijon monte d’un cran et réussit à décrocher la première place du classement des Métropoles intermédiaires
Il fait bon vivre à Dijon ! Première de la thématique « Qualité de vie », la métropole séduit grâce à ses aménités urbaines, son offre universitaire étoffée et un accès aux soins privilégié. La capitale bourguignonne brille par ses atouts : un patrimoine historique et gastronomique unique, renforcé par la Cité Internationale de la Gastronomie et du Vin récemment inaugurée.
La politique volontariste à destination des étudiants et de la captation des nouveaux talents semble porter ses fruits : la métropole recense une forte croissance démographique des 15-29 ans et une part relativement importante des diplômés. La capitale bourguignonne propose une offre de transport en commun efficiente incluant tramway et réseau cyclable. Dijon pourrait encore gagner en attractivité par une plus grande ouverture de ses établissements d’enseignement supérieur aux étudiants en mobilité internationale. Le critère « innovation & transition verte » reste un vecteur d’amélioration, en raison notamment d’un faible niveau d’investissements dans les filières vertes industrielles à l’échelle de la Côte-d’Or alors que le territoire est plus que d’autres, exposé aux risques climatiques.
Caen
Caen réalise une performance remarquable en grimpant de trois places pour se hisser en 2ème position : une première dans le Palmarès Arthur Loyd !
Forte d’une croissance démographique solide (en particulier soutenue par les 15-29 ans), proche de la mer et relativement protégée des conséquences du dérèglement climatique, Caen séduit. La métropole normande attire particulièrement les jeunes actifs et étudiants. Si l’absence de TGV reste un frein, Caen compense par une mobilité locale efficace et prévoit des projets structurants, comme la réhabilitation de sa zone portuaire pour célébrer le Millénaire de la Ville en 2025. Son économie dynamique, son bassin d’emploi solide et ses activités culturelles en font une destination attractive, bien que l’offre de soins et les tensions en matière de logement pourraient ralentir cette dynamique.
Angers
Angers cède sa première place et se retrouve désormais sur la 3ème marche du podium
Après deux années consécutives à la tête du podium de sa catégorie, Angers, occupe désormais la troisième place du classement. La métropole angevine reste en tête sur la connectivité et le potentiel de croissance, portée par une démographie jeune et dynamique et des solutions de mobilité performantes comme son célèbre tramway « arc-en-ciel ». Pionnier dans les filières vertes et l’innovation, le Maine-et-Loire, dont Angers est la préfecture s’engage résolument dans la transition écologique.
Proposant une offre en enseignement supérieur dense (en particulier concernant les écoles de commerce et d’ingénieur), la ville se donne les moyens de conserver les diplômés au sein du territoire. Cette dynamique contribue à renforcer le marché de l’emploi, soutenue par une forte présence de cadres. Cependant, une légère baisse de dynamisme sur le marché tertiaire et des loyers relativement élevés dans sa catégorie, pourraient freiner l’accueil de nouvelles entreprises. Malgré cela, Angers maintient une qualité de vie exceptionnelle : elle est notamment première de sa catégorie sur le volet santé et sécurité.


Bayonne
Bayonne s’impose à nouveau en tête de sa catégorie et campe fièrement sur sa première position en « Qualité de vie »
Bayonne domine la catégorie grâce à son cadre de vie exceptionnel entre océan et montagne, avec une faible pollution et un environnement sécurisé. Bien que l’offre en bibliothèque soit légèrement déficitaire, la ville excelle dans les autres équipements urbains et l’accès aux soins. Plébiscitée par les habitants et visiteurs, Bayonne écrase toutes ses rivales en matière de dynamisme démographique et présence de talents, s’illustrant à la première place du podium de chaque indicateur de l’item. Revers de la médaille : le coût du logement est fortement orienté à la hausse dans le Pays Basque.
L’attractivité touristique et, toutes proportions gardées, l’accueil d’étudiants en mobilité internationale offrent à l’agglomération bayonnaise une bonne ouverture par-delà les frontières françaises. La ville propose des solutions mobilité douce optimisée avec un bon réseau cyclable et de transports en commun. Le département des Pyrénées-Atlantiques se classe également dans le top 5 de la transition écologique grâce aux investissements en énergie photovoltaïque. Le lancement du Schéma de développement économique 2024-2030, qui viendra soutenir les entreprises locales, devrait lui permettre de monter d’un cran. Cependant, l’agglomération reste limitée en capacité d’accueil des entreprises. Les transactions en immobilier tertiaire sont limitées au regard de la taille du bassin d’emploi du Pays basque, tandis que les difficultés de recrutements demeurent vives. L’offre de coworking reste un atout qui permet l’adoption de nouveaux modes de travail.
Poitiers
Poitiers assure sa position en restant sur la 2ème marche du podium. La métropole se classe systématiquement dans le top 5 des thématiques !
Les performances réalisées par Poitiers sont à nouveau remarquables. Sous l’effet de la taille importante du bassin d’emploi, de la proportion élevée de cadres et d’Activités Métropolitaines Supérieures ainsi que du taux de chômage mesuré, la vitalité économique de l’agglomération n’est plus à démonter. En découle un marché de l’immobilier tertiaire dynamique, en particulier en surfaces neuves, ce qui traduit un certain niveau de tertiarisation du tissu économique poitevin.
Poitiers conserve sa 2ème place cette année grâce à une économie dynamique, soutenue par un large bassin d’emploi. Bien qu’un point de vigilance sur le manque d’offre de bureaux neufs subsiste, le marché de l’immobilier tertiaire reste solide. Poitiers n’a pas à rougir de sa vitalité démographique et talonne ses rivales localisées le long de la façade Atlantique. Le territoire se distingue par un haut niveau de diplômés de l’enseignement supérieur et la vive croissance de sa population jeune (15-29 ans). Bien que productrice d’énergie renouvelable, Poitiers souffre d’une couverture perfectible en très haut débit et d’un manque de projets concrets dans la filière verte, ce qui la place en dernière position en matière d’innovation. Cependant, la réhabilitation des anciennes Fonderies du Poitou en un hub énergétique vert devrait améliorer la situation. Elle bénéficie également d’un bon accès au TGV Sud Europe Atlantique et des améliorations des liaisons TER. L’agglomération affiche un bon niveau d’équipements culturels, mais ses services aux populations (crèches, couverture santé) sont encore en retrait par rapport à ses rivales.
Valence
Valence s’accroche et conserve cette année sa 3ème place du podium
Valence conserve sa 3ème place en s’appuyant sur une bonne connectivité et une ouverture internationale marquée. La Porte du Midi mise sur une offre d’enseignement supérieur développée pour attirer les étudiants, notamment en mobilité internationale, contribuant ainsi à une dynamique démographique favorable. S’appuyant sur une population diplômée, elle dispose d’un réseau de recherche et d’innovation solide qui soutient sa dynamique économique.