Immobilier Saint-Rémy-de-Provence : Le marché se stabilise et les négociations atteignent parfois 10% du prix

Dans les Alpilles, le marché de l’immobilier ancien reste dynamique et en demande constante. « Les biens de caractère, bien placés et sans nuisances, ne restent jamais longtemps à la vente », explique Céline Pourrot, responsable d’agence chez Janssens Immobilier Knight Frank à Saint-Rémy-de-Provence.

La quête de biens anciens reflète un véritable engouement, en particulier pour des maisons répondant à l’image rêvée d’un mas entouré d’oliviers et de lavande.

L’ancien face au neuf : un rêve immuable

Bien que le marché des biens neufs se développe progressivement avec des maisons modernes inspirées de l’architecture traditionnelle, la préférence pour l’ancien reste majoritaire. « La Provence, telle que décrite par Marcel Pagnol ou Jean Giono, conserve tout son charme », souligne Céline Pourrot. L’immobilier ancien séduit par son authenticité, tandis que les constructions neuves, malgré leur confort et leur qualité, répondent davantage à une niche de clientèle en quête de prestations haut de gamme.

Le mas provençal reste la propriété la plus convoitée, mais les maisons de village à proximité du centre séduisent également. Ces dernières doivent toutefois offrir un jardin et, idéalement, un espace pour une piscine.

« Nos clients privilégient la proximité des commodités pour flâner ou prendre un café sans dépendre de leur voiture », précise Céline Pourrot. Pour les villas neuves au style plus classique, la transformation est toujours envisageable.

« Un simple ajout de végétation comme une glycine, des pots d’Anduze, et un mobilier de campagne chic peuvent transformer ces maisons et leur donner une âme tout en conservant les atouts du neuf, comme une meilleure isolation ou un confort optimisé », explique-t-elle.

Profil des acquéreurs variés

Saint-Rémy-de-Provence attire une clientèle variée, composée de 50 % de Français (principalement Parisiens, Lyonnais et habitants du Nord) et de 50 % d’étrangers (Belges, Allemands et Anglais). Ces derniers, séduits par la douceur de vivre et le cadre qu’offre la région, participent activement à la dynamique du marché.

Les acheteurs négocient

Après une hausse marquée des prix post-COVID, atteignant parfois +30 % dans des villages prisés comme Eygalières, le marché s’est stabilisé ces deux dernières années. Les négociations actuelles permettent des ajustements pouvant aller jusqu’à -10 %, tandis que les biens neufs de standing restent à des prix élevés, souvent au-delà de 10 000 €/m².

Pour 2025, Céline Pourrot se montre optimiste : « La Provence reste une valeur refuge. La stabilité du pays, l’accessibilité de la région et le besoin de nos clients de trouver un lieu paisible renforcent notre confiance en une année dynamique. »