SCPI : le placement idéal pour se constituer un complément de revenus lors de sa retraite

Les SCPI (Société civile de placement immobilier) permettent de dynamiser son épargne tout en se protégeant de la volatilité des marchés financiers. L’analyse de Jean Pitois, Directeur du Développement de PERIAL Asset Management.

 0

S’assurer des revenus complémentaires

A l’approche de la retraite, la constitution d’une épargne performante et peu volatile constitue une priorité pour beaucoup d’épargnants. Dans ce contexte, la souscription de parts de SCPI paraît particulièrement adaptée aux seniors (mais pas seulement). Ce produit offre en effet deux atouts principaux : un niveau de rentabilité moyenne particulièrement attractif (autour de 4-4,5% par an) et une faible volatilité qui s’inscrit dans la durée. Ainsi, la SCPI est le placement idéal pour s’assurer un complément de revenus. Un objectif particulièrement recherché quand la pension de retraite ne permet plus de maintenir le niveau de vie atteint dans les dernières années de sa vie professionnelle.

Sans souci de gestion

La SCPI présente bien d’autres avantages dont celui de délivrer son souscripteur de tout souci de gestion. Ce n’est pas le cas pour un propriétaire d’un logement loué qui doit affronter de nombreuses tracasseries financières et administratives (vacances de loyers entre deux baux, travaux, fiscalité etc.). De son côté, le souscripteur de parts de SCPI encaisse son dividende trimestriel, tout en bénéficiant d’une mutualisation du risque : investir dans une SCPI consiste à investir dans un parc immobilier plutôt que dans un bien précis, et les SCPI veillent à diversifier leurs investissements. Il n’y a pas, en effet, de carences de revenus à déplorer sur certaines périodes lorsqu’on souscrit une part de SCPI, mais seulement la variation du taux d’occupation des immeubles.

Avec un ticket d’entrée de quelques milliers d’euros

Le produit permet également aux épargnants d’accéder à la souscription de parts à partir de montants modestes alors que l’achat d’un bien immobilier, notamment dans les grandes métropoles, demande la mobilisation de sommes très conséquentes. L’épargnant peut ainsi se constituer un patrimoine au fil de l’eau. D’autant que la souscription d’une part de SCPI peut s’effectuer à crédit dans un contexte actuel particulièrement favorable avec des taux d’emprunts très faible comparés aux rendements attendus du placement.

En outre, il est possible de loger ses parts de SCPI dans une assurance vie. Afin de dynamiser le rendement de son contrat, l’épargnant peut décider d’allouer la part réservée aux fonds en euros, dont la rentabilité n’a cessé de décliner au cours des dernières années, à des parts de SCPI, offrant un couple rendement-risque bien plus attractif.

Accéder à un portefeuille diversifié

L’attrait pour les SCPI a d’autant plus d’intérêt qu’il s’agit d’un produit diversifié. Les épargnants qui souhaitent investir dans l’immobilier ont souvent tendance à investir dans un seul type de bien : le logement résidentiel. Or, la détention de parts de SCPI permet plus aisément de diversifier son épargne. L’immobilier tertiaire est un bon exemple d’univers d’investissement très vaste combinant des caractéristiques différentes, allant des centres commerciaux aux immeubles de bureaux en passant par les hôtels, les résidences seniors, les écoles ou les cliniques. Dans cette logique de mutualisation du risque, il est également important de diversifier géographiquement ses placements en ne les limitant pas à une seule région ou un seul pays, ce que permet très facilement la souscription de parts de SCPI.

Anticiper sa retraite avec une SCPI en démembrement

 Enfin, l’une des solutions les plus judicieuses consiste à souscrire des parts de SCPI en démembrement, quelques années avant la retraite. Le procédé permet à l’épargnant de faire l’acquisition de la nue-propriété de parts de SCPI en profitant d’une décote pouvant atteindre 30% par rapport au produit équivalent en pleine propriété. Pendant la durée du démembrement, s’étalant habituellement de 5 à 15 ans, le nu-propriétaire ne perçoit pas les revenus attachés à ces parts, qui sont distribués à l’usufruitier des parts de SCPI. A la fin du démembrement, le nu-propriétaire récupère la pleine propriété des parts de SCPI et de ses dividendes. Ce montage ingénieux permet par exemple de ne pas alourdir son assiette fiscale à la fin de sa vie active et de faire coïncider la fin du démembrement avec son départ en retraite, pour bénéficier à ce moment-là de revenus complémentaires.

Par MySweet Newsroom